The 100 - Roan [1]

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Toute mes pensées s'arrête lorsque la reine Nia des Azgeda désigne son guerrier.

-"Mon fils Roan se battra pour moi"

Je me recule instinctivement contre l'homme derrière moi et pose la main sur la sienne. Le prince ferme ses doigts contre les miens, essayant de me rassurer alors que sa mère vient de le livrer à une mort certaine.

La réunion se termine, Roan suit sa mère qui sort de la salle du trône. Je fais un signe de tête à la commandante avant de leur courir après. Je traverse un couloir avant de les retrouver. Tout deux discutent en marchand jusqu'au quartier de la reine.

-"attendez !" criais je en me dirigeant vers eux. Les gardes se tournent vers moi et m'oblige à m'arrêter, me menaçant de leurs armes. "Je te conseille de baisser ça si tu ne veut pas que je te l'enfonce au fond du crâne"

-"Kais retourne auprès de ton peuple" m'implore l'homme que j'aime.

-"Alors c'est elle" sourit la reine en se tournant vers Roan

-"Dites moi vous comprennez bien ma langue ou je vais devoir dire ce que je pense dans votre langue ?" je dis, m'avancant vers elle, baissant la pointe de la lance que tiens un des gardes. La reine leurs fais signe de baisser les armes.

-"Kais, ça suffit"

-"ferme la Roan, tu n'as pas d'ordre à me donner" je lui dis en natif alors que la reine et moi ne nous quittons pas des yeux.

-"Je t'écoute skaikru mais ne me fait pas perdre mon temps, mon fils doit s'entraîner"

-"votre fils oui. Après tout ce temps comment pouvez vous l'appelez encore de cette façon, après l'avoir banni et vendu au homme des montagnes. Vous n'êtes pas digne de votre peuple, pas digne de votre titre, vous faites tout pour la guerre sans penser à la paix et au bonheur que vous pouvez apporter. En plus de ça vous créez le chaos par plaisir, tout en jouant avec la vie de Roan. Si il meurt demain, vous n'en n'aurez rien à foutre "je vois Roan les yeux grand ouvert avant de passer ses mains sur son visage." si vous voulez une guerre, si vous voulez le titre ne demandais pas à votre fils banni mais bouger votre cul de reine, vous êtes une guerrière alors bougez vous, battez vous seules, entrez ça dans votre cerveau."

-"Mère n'écoute pas ce qu'elle dit"

-"Kais c'est ça ?" demande la reine avant de lancer un regard à son fils "si Roan meurt demain, tu seras sous ma protection. Avec un esprit et une langue délié comme la tienne, je comprend pourquoi il t'a choisi" dit elle avant de se retourner et de partir sans un mot. Je sens le regard de Roan sur moi alors que mes yeux ne quittent pas sa mère

-"mais"

-"kais sois contente de cette échange" me conseille mon homme en s'approchant de moi.

-"Mais non, tu ne dois pas combattre. Je sais que les azgeda ne dise pas ça mais j'ai peur Roan" l'azgeda attrape ma nuque et me fait tourner la tête vers lui.

-"rejoins moi se soir"

-"Comme tout les soirs"

-"On aurai du tout de suite prendre une chambre ensemble"

-"la prochaine fois"

-"je ne pense pas qu'il y en aura une"

-"ce ne sont pas des adieux ça ?"

-"retrouve moi se soir, on en discutera, je dois y aller" souffle t'il avant de poser ses lèvres contre les miennes.

~~~

Je frappe Bellamy avant de m'enfuir du camps Jaha. Je cours, saute et parcours la forêt. Il faut être complètement malade pour rester avec ce peuple après ce qu'ils ont fait au Mount Weather.

Après plusieurs semaines à vivre en forêt, je me traîne difficilement jusqu'à la rivière. Le sang coule le long de mes bras, une flèche toujours planté dans ma cuisse gauche. Je me laisse tomber dans l'eau ou la fraîcheur me fais soupirer. Je me lave les bras avant d'arracher mon tee shirt pour bander mes avant bras. Je profite du peu de calme que m'accorde les natifs qui me chasse lorsque l'un d'entre eux sort des bois. Il ne m'a pas vue, je recule doucement vers le bord face à lui. Mes mains touchent les cailloux de la rive lorsque son regard se tourne vers moi. L'homme se met à courir et je le lève faisant le même que lui. Mon corps parcours de nouveau la forêt. Je l'entend, il n'est pas loin. Je me cache derrière un arbre, me mord les lèvres afin d'arracher la flèche qui est planté dans ma cuisse pour pouvoir m'en servir. Le silence se fait soudainement, je n'entend plus rien à part mon cœur qui bat.

-"Kais?" je sursaute en reviennant à moi. Roan entre dans la chambre et vient s'asseoir à côté de moi. Je lui sourie, pose ma main sur sa joue, admirant ses yeux d'un bleu incroyable. "Tout va bien ma princesse ?" je sourie d'avantage face à se surnom.

-"Oui, je pensais à notre rencontre"

-"Tu veut dire quand je t'ai sauté dessus et que tu as essayé de me tué avec une flèche que tu t'étais arraché de la jambe ?"

-"Oui c'est ça. Le moment où tu as eu pitié de mon état et que tu m'as gardé avec toi"

-"Je n'ai pas eu pitié. C'est ton courage et ta beauté qui m'ont fait plié fasse à toi" je me lève et vais m'asseoir sur ses genoux. Roan me retire ma veste en cuire alors que je passe mes mains dans sa nuque avant de répondre avec sarcasme.

-"Biensur et c'est pour ça que tu m'as soigné de l'infection et que tu m'as appris à parler, bouger et me battre comme toi. Tout ça parce que j'étais jolie"

-"Bon j'admets avoir eu juste un peu pitié de toi mais le reste est vrai. C'etait du courage de te retirer cette flèche alors que tu savais ce qui allait t'arriver"

-"Imagine ce qu'il se serait passé si tu n'avais pas été la"

-"Tu serais sans aucun doute morte" me répond t'il avec sérieux. Je ris et l'embrasse. Roan répond à mes lèvres, ses mains maintenant ma taille au près de lui.

-"Roan" soufflais je en retirant mon tee shirt " Meurt demain et c'est ce qui arrivera. Je t'en pris, promet moi de rester en vie"

-"Je vais essayer" murmure t'il contre mes lèvres.

-"N'essaie pas, gagne et revient moi ou perd je n'en ai rien à faire mais reste vivant"

-"Tu sais bien que rien est sûre"

-"Alors profitons de cette soirée" je chuchote en plongeant de nouveau contre sa bouche. Je lui retire son haut. Les mains de mon prince serre d'avantage ma taille, me collant a son corps.

D'un coup je me retrouve allongé sur le lit, Roan au dessus de moi, un sourire amusé sur le visage.

-"Qu'est-ce qui te fait rire ?"

-" Tu disais tout à l'heure que je n'avais pas d'ordre à te donner comme ci tu n'allais jamais m'obeir"

-"Je n'ai jamais obéi au skaikru, ça ne va pas commencer maintenant"

-"C'est ce qu'on verra" sourit il en revenant contre moi. Mes mains touchent son corps, lui retirant son pantalon tandis qu'il fait de même. Il me caresse, glisse sur ma peau jusqu'à ce qu'une de ses mains se fasse sentir sur mon cou, son pouce caresse mes lèvres" Kais Kane Kom Azgedakru se soir, tu vas apprendre à obéir à ton Roi"

ImagineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant