Dans la maison de la famille recomposée, Charles préparait la venue de personnes importantes. Judy s'occupait du ménage malgré sa dure journée de travail à l'hôpital pendant que son mari se chargeait de préparer ce qu'il allait bien pouvoir dire à ses invités. Il était visiblement anxieux. Il jouait avec sa cravate, avait de petites gouttes de sueur qui perlaient sur son front et tapotait du pied par terre. En voyant que la préparation n'avançait pas assez vite et qu'il fallait encore préparer la nourriture, il dirigea son regard vers les escaliers, un air enragé sur le visage.
-LAYLA ! Je t'ai dit de descendre nous aider ! Et dépêche toi !
En voyant son mari autant en colère, Judy posa sa serpillère et s'approcha en l'enlaçant par derrière dans le but de le calmer un peu.
-Charles, calme toi. Elle a eu une journée difficile. Et puis j'ai terminé de passer la toile. Je vais m'occuper de la nourriture et toi tu pourras accueillir nos invités d'accord ? Qui que ce soit, ça se passera bien.
L'homme des plus grincheux laissa s'échapper un petit "Hmmm" alors que le contact avec sa femme le détendait. Après avoir déposé un baiser à l'arrière de son cou, Judy se dirigea vers la cuisine et se mit à préparer de quoi faire un bon apéritif dinatoire. Au fond, elle se demandait bien qui pouvait mettre son époux dans un tel état, et elle se doutait bien qu'il avait dû s'attirer des ennuis mais elle préférait ne rien dire afin de se protéger et de protéger sa fille. Elle se contenterait de voir qui passerait le pas de sa porte. Mais elle n'avait également pas oublié que son téléphone contenait le numéro de l'ex petit-ami de Layla. Le jeune Marc étant policier, si quoi que ce soit devait venir à dégénérer, elle n'aurait qu'à appeler son numéro pour avoir une réponse des plus rapides, ou alors tout simplement appeler le 911.
Après une heure environ de préparation pendant laquelle le beau-père de Layla n'avait pas arrêté de faire les cent pas dans la salle à manger, la sonnette de la maison retentit. Les pas de Charles s'arrêtèrent immédiatement tandis que ses yeux fixèrent la porte un instant. Judy arrivait à l'instant après avoir enfilé une tenue plus présentable constituant en une belle robe bleue. Malgré un travail fatiguant et la maturité de son âge, Judy restait une très belle femme pleine de vie et qui pouvait toujours attirer beaucoup de regards. Mais elle ne s'étonna pas de ne recevoir aucun compliment de la part de son mari qui fixait la porte. Il se décida finalement à approcher et inspira un bon coup pour se donner du courage avant de se mettre à sourire et d'ouvrir la porte. Devant lui, un homme âgé en costume trois pièces se tenait droit, une montre à gousset dont la chaînette dépassait dans la poche. Il s'avança en souriant à Charles et lui serra chaleureusement la main.
-Charles Moore ! Je suis content de vous voir ! lança l'homme avec amitié.
Finalement, derrière lui entra un plus jeune homme, d'environ une trentaine d'années ou moins. Une posture droite, soignée, presque princière, il était habillé dans un costume deux pièces avec une cravate rouge, très élégant et avec de belles manières. Il entra en observant autour de lui, analysant chaque recoin de la bâtisse, puis fit signe aux hommes qui attendaient dehors de rester à leur poste avant que Charles ne referme la porte.
-Je suis moi aussi ravi de vous revoir Monsieur Wilson, je vous en prie venez vous asseoir, ma femme a eu la gentillesse de préparer plein de bonne chose en apprenant votre venue, dit-il en désignant la table richement décorée.
Les deux hommes dirigèrent leurs regards vers la chef cuisinière en question et le plus âgé se dirigea vers elle avec des yeux admiratifs tout en inclinant la tête avec respect.
-Je suis absolument honoré de vous rencontrer chère madame, dit-il en déposant un baiser sur la main de Judy. Et je vous remercie infiniment pour vos efforts.
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Une vie de rêve...
Romance/!\ Trigger Warning : Violence, Torture, Contenu Sexuellement explicite /!\ Vivre avec un homme influent, riche et avec beaucoup de pouvoir ? Une vie rêvée vous vous dites. Ce n'est pas l'opinion de Layla, depuis qu'on l'a forcée à adopter cette vie...