La fille d'Iron man - Terminée

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Le rideau de l'entrée volait et laissait filtrer la légère brise qui flottait à l'extérieur. Je soupirai de bien-être. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi détendue. J'ouvris les yeux et souris en entendant des pas entrés dans la petite hutte.

- Tu as enfin laissé tes plantes pour venir me voir ? me moquais-je.

- Pour toi, toujours, me répondit Bucky.

Mon sourire s'intensifia et mes joues chauffèrent légèrement en entendant sa réponse.

- T'es mignonne quand tu rougis.

- Je rougis pas, il fait chaud en Afrique.

Il sourit en me regardant et hocha faussement la tête. Il posa ce qu'il avait dans la main et me la tendit.

- On va se promener ?

J'acceptai son offre et on marcha main dans la main pendant de nombreuses minutes en riant. On finit par s'asseoir au bord de l'eau et on regarda la beauté du lieu. Je sentis son regard sur moi et tournai la tête.

- Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? riais-je.

- Parce que t'es belle, souria-t-il.

Je le regardai pendant quelques secondes, mon sourire s'était peu à peu effacé, et je tournai la tête vers l'eau. Il fronça légèrement les sourcils, ne comprenant pas mon changement d'humeur.

- Dis pas ça, je ressemble à une gamine en pleine puberté.

- C'est pas pour ça que je te trouve belle, tu rayonnes de bonheur. T'es un soleil à toi toute seule.

- Arrête, soupirais-je en sentant mes joues chauffer.

- Je suis sérieux, Lili. Je me fous que t'es l'air d'avoir 14 ans, ta personne reste magnifique.

Je soupirai en souriant légèrement.

- Pourquoi tu as pas laissé Shuri t'examiner ?

- Je te l'ai déjà dit. Je ne veux pas avoir l'espoir de pouvoir reprendre une vie normale alors que je sais que c'est impossible.

- Je pensais que je ne serais jamais libre et pourtant, regarde-moi.

- Ça, c'est parce que tu ne me connaissais pas encore. Tu sais j'aurais vraiment aimé ne jamais avoir eu cet accident. Mais en même temps, sans ça, j'aurai jamais eu ces pouvoirs, j'aurai probablement pas fait intégralement partie des Avengers, j'aurai sûrement signé les accords. En y repensant, c'est un peu grâce à eux qu'on est ici, tous les deux.

- Mais c'est aussi à cause d'eux que tu refuses d'avoir droit au bonheur.

- Je suis heureuse, contredis-je. Je ne m'interdis pas quoi que ce soit.

- Alors, je peux t'embrasser ?

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et je vis ses yeux me fixer puis dévier sur mes lèvres. Je soupirai puis baissai la tête.

- Je ne peux pas. Pas ça. Buck, ce corps là c'est... Je ne veux pas que tu ...

- Ça va, c'est bon, j'ai compris...

- Non, c'est pas ... Je ne veux pas que tu aies à subir des remarques chaque jour à cause de moi.

- Je te l'ai dit dès notre premier jour ici. On tombe amoureux d'une âme, pas d'un corps, dit-il en me regardant tendrement.

Je souris légèrement en le regardant.

- Je sais, t'as cent ans, je suis bien placé pour le savoir. Mais on peut pas. C'est impossible. Je suis désolé.