La fille d'Iron man - Terminée

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On marcha rapidement dans la rue et des dizaines de notification téléphonique résonnèrent autour de nous.

- C'est mauvais signe.

Les lumières s'éteignirent et des tirs nous parvinrent. On se baissa avant de courir. Je suivis Bucky et Sam, mais Zemo parti dans une autre direction.

- Comment tu veux courir avec ces talonnettes ? râla Sam en criant.

- Arrête de te plaindre, je suis en talons !

On arriva dans une ruelle et deux hommes arrivèrent en face. Zemo sortit de nulle part et en abattit un tandis que le deuxième fut tué par un tireur inconnu.

- Vous devez avoir un ange gardien.

- On dirait que c'est mon jour de chance, lança une voix.

On se retourna vers elle et on vit Sharon, un flingue dans notre direction, sortir de la fumée.

- Votre arme, Zemo.

Il la posa au sol sans la quitter des yeux.

- Sharon ? s'étonna Buck.

- J'ai tout perdu par votre faute.

- Sharon, attendez, tempéra Sam.

Zemo leva les mains et recula doucement pour se mettre derrière nous.

- Quelqu'un a recréé le sérum du super soldat, expliqua Sam. Et Zemo a une piste.

- Voilà, qui explique votre présence sur l'île, et la mort de Selby.

- Qu'est-ce que vous faites là ? demanda Buck.

- J'ai volé le bouclier de Steve, vous avez oublié ? Et aussi vos ailes, pour que votre petite gueule puisse sauver sa petite gueule de sa petite gueule. Sauf que j'ai pas eu les Avengers pour me défendre alors ... je vis planquer à Madripoor.

- C'est bon, je vous rappelle que moi aussi j'ai été en cavale, lança Sam.

- Vous l'êtes plus, grosse différence. J'ai plus de contact avec ma famille. Trop risqué. Personne ne sait où je suis, même pas mon père.

- Sharon, coupa mon copain. Sharon, aidez-nous, s'il vous plaît.

Elle rit faussement en secouant la tête.

- S'il vous plaît, insistais-je.

- Cette conversation n'est pas finie.

Elle nous regarda tour à tour.

- J'ai un appart dans la ville haute. Vous y serez en sécurité.

On la suivit jusqu'à sa voiture en silence. Le trajet dura plusieurs minutes et on descendit devant un immeuble. On monta plusieurs étages en constatant que le bâtiment était luxueux, rempli d'œuvres de musée et de décoration plus cher les unes que les autres.

- Faut croire que la vie de hors-la-loi vous a réussi, lança Sam.

- À un moment je me suis dit, quitte à vivre de magouille, autant bien en vivre. Vous savez combien peut rapporter un vrai Monet ?

- Oh s'il vous plait, pas avec moi, vous pouvez pas avoir de vrai Monet.

- Oh si elle en a, contredit Zemo. Cette galerie est connue pour vendre des toiles volées, Monet, Van Gogh, tous les grands.

- Il a raison, dit Buck qui me tenait la main en regardant une toile.

- La moitié des œuvres qu'on voit dans les musées sont des fausses, ajoutais-je.

- Les vraies, on les trouve dans ce genre d'endroit.

- C'est bon les gars, j'ai compris l'idée, vous êtes mieux rancardés que le bon vieux Sam.