La fille d'Iron man - Terminée

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La vie normale, que je voulais, avait duré pas loin d'un an. C'était peu mais être une ''super héroïne'' impliquait d'avoir une vie mouvementée. J'avais eu dix-huit ans, l'âge adulte... Beaucoup se réjouiraient à ma place mais quand on a un corps d'ado, on voit les choses différemment. Tout ce que les adultes pouvaient faire m'était, pour la plupart, inaccessible. J'avais cherché des solutions pendant des nuits entières mais avoir été confronté à une pierre d'infinité était plus dur à réparer qu'une machine.

Mon père et Pepper étaient en froid et je ne la voyais que très rarement. Je n'avais pas cherché à connaître la raison de leur éloignement pour ne pas m'immiscer dans leur couple, mais je restais persuadée qu'ils finiraient par se réconcilier.

Je n'avais pas vraiment eu de nouvelles des Avengers. Ils me manquaient un peu, à vrai dire, beaucoup. En même temps, ils faisaient tous partie de ma famille. En revanche, j'avais revu les Maximoff. On avait passé des après-midis à discuter et à rire ensemble. Malheureusement, ces moments de joies étaient toujours de courte durée. La dernière fois que j'avais vu Pietro, il m'avait annoncé qu'il partait malgré sa peur de laisser Wanda au QG. Il voulait vivre sa vie, découvrir le monde... Je ne pouvais pas lui en vouloir, il avait vu la mort de ses parents, survécu à un obus, était devenu une expérience puis une arme et avait combattu Ultron à nos côtés. Il y avait de quoi vouloir se poser.

Je le voulais aussi mais avoir un père comme le mien avec des conférences, des fêtes, de nouveaux projets et son rôle d'Iron man, les temps de répit étaient limités. Heureusement, je n'étais pas toujours liée à tout ça.

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J'étais à une nouvelle conférence du M.I.T donnée par mon père. Je le regardais depuis les coulisses en soupirant. Mon échec de cette nuit me trottait en tête.

Des hologrammes projetaient sur la scène un vieux souvenir de mon père : la dernière fois qu'il avait vu ses parents. Sa mère jouait du piano, mon père, plus jeune, dormait sur le canapé et son père à lui, arriva dans la pièce. Il réveilla son fils, ils discutèrent puis il partit. Ma grand-mère se leva et s'approcha de mon père. Elle lui parla et Howard revint. Mon père lui disait qu'il l'aimait et ses parents disparurent de la scène.

Mon père, dans le présent, commença son discours tandis que les hologrammes s'éteignirent.

- J'aurais voulu que ça se termine comme ça... Le Variateur Optionnel de Mémoire Intégrée. V.O.M.I. L'acronyme n'est pas heureux je le sais mais... C'est en gros un procédé extrêmement coûteux de prise de contrôle de l'hippocampe pour retroquer ... les souvenirs douloureux.

Il souffla sur la bougie holographique pour qu'elle s'éteigne et le reste suivit.

- Ça ne change rien au fait qu'ils ne sont jamais arrivés à l'aéroport. Ni à tout ce que j'ai fait ensuite pour éviter d'affronter mon deuil. Non. Ajoutez à ça les 600 millions de dollars que m'a coûtés ce petit gadget thérapeutique. De toute façon, aucun être sensé l'aurai financé. Euh... Aidez-moi. Quelle est la mission que s'est fixée le M.I.T, déjà ? De générer, de transmettre et de préserver la connaissance... Et de travailler avec d'autres pour répondre aux plus grands défis du monde. Et ces autres, en l'occurrence, c'est vous. Et tout à fait entre nous, les défis qui vous attendent sont les pires que l'humanité ait jamais eue à affronter. D'autant que vous êtes tous fauchés.

Les spectateurs rirent dans la salle.

- Pardon, j'aurais dû dire que vous étiez tous fauchés. Car si on vous a réunis aujourd'hui c'est pour vous annoncer que la fondation Septembre vous a accordé à tous, la première bourse de son histoire. Ce qui veut dire que tous vos projets sont approuvés et financés.