Métérise En Réécriture

Chapitre 6 : La Chose Se Révèle Enfin

Puis vint ce jour funeste, je m'étais carrément assoupi pendant le cours de français de M. DRONBO qui suite à ma petite représentation de la dernière fois n'avait pas osé m'interrompre, mais qui avait terrifié l'ensemble de la classe car non je ne ronflais pas, non bien sûr que non voyons, je proférais des insultes et des jurons dans plusieurs langues. Ils en ont compté sept différentes dont du latin et du grec, moi qui arrivais à peine à aligner deux mots d'anglais. Puis vint l'heure du repas, je vous la fais courte, on sortait de la cantine, mes amis me sermonnaient car je n'avais encore rien mangé. Tim était vraiment en colère et m'hurlait dessus :

"Tu cherches quoi à mourir car là t'es sur le bon chemin et je te le dis ça ne ramènera pas Marie."

Anna tapa Tim pour le faire cesser de me crier dessus :

"Ne crie pas comme ça premièrement ça ne fonctionne pas et deuxième tout le monde nous regarde."

Puis elle se retourna vers moi, me prit par les épaules et me dit les larmes aux yeux :

"Steph écoute si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour nous, nous ne supporteront pas de te perdre. Nous essayons de t'aider au mieux que nous le pouvons car nous t'aimons mais faut que tu y mettes du tien et que tu fasses des efforts."

Je la fixai et je me mis à sourire en lui répondant :

"Je ne vous ai pas demandé d'aide, je sais très bien que je ne suis plus qu'un boulet à vos yeux."

Mes propos mirent Tim hors de lui il poussa Anna et se retenu de me frapper :

"Comment oses tu dire une chose pareille. Tu deviens complètement folle ma pauvre fille."

Derrière lui se trouver cette chose hideuse qui me regarder fixement et me susurra :

"Tu vois comment il te parle, ils en peuvent plus de toi, tu les empêches d'avancer, ta copine est au bord de la dépression et tu leur fous la honte chaque jour au lycée. Tu te bats mais tout est fini, ta vie est foutue."

Elle se mit à rire et disparut. Alexandre s'était interposé entre Tim et moi, Anna était en pleurs assis sur un banc. Alexandre avait demandé à Tim de rejoindre et de consoler Anna. Puis il me regarda et me dit :

" Là t'es vraiment pas cool avec eux, ils sont super inquiets. Tu te rends compte dans l'état où tu es, au collège tu étais super mignonne. Aujourd'hui tu n'es plus que l'ombre de toi-même."

Je le regardai avec colère et cette chose refit son apparition :

"Donc tu as sacrifié Marie pour rien. Tu as fait tout ça cet été parce que tu étais persuadé qu'il ne te remarquerait jamais et en fait c'était l'inverse. C'est juste par ton manque de confiance et tes complexes que tu l'as tué."

Je demandais à Alexandre :

"Si j'étais comme au collège tu sortirais avec moi ?"

Il me regarda surpris et bredouille :

"Euh, euh en te connaissant un peu mieux ouais je pourrais sortir avec toi mais..."

Sa réponse avait provoqué chez moi une grande tristesse et une culpabilité énorme, ce monstre avait raison, Marie est morte pour rien. Je n'avais pas laissé Alexandre terminer sa phrase que je lui avais attrapé la tête et j'avais approché ma tête de la sienne et je l'avais mordu au niveau de sa bouche et de son menton, il était en sang et criait de douleur. Anna et Tim alertaient par les cris d'Alexandre, étaient venus en courant le voir et l'aider. J'avais du sang d'Alexandre dans ma bouche que j'avais avalé et son goût me plut c'était ça qu'il me fallait, pour la première fois depuis des semaines c'était la seule chose qui avait du goût. Cela signifiait aussi, et le monstre revient pour matérialiser à voix haut ce que je venais de comprendre :