9 juillet, une semaine plus tard
NY
_ Et quoi avec Zayn? demanda Tamara.
_ Il m'a dit qu'il m'appréciait, dans ma chambre, alors que je me séchais les cheveux en sous-vêtements.
_ Tu ne m'avais pas dit ça, qu'il t'avait vue en sous-vêtements, rigola-t-elle.
Les deux jeunes femmes étaient tranquillement en train de retourner vers l'hôtel de Marion après une virée shopping de plus de quatre heures. Une nouvelle fois, il faisait chaud, New-York était bondé mais tellement agréable à la fois que la foule qui errait dans les galeries commerciales n'avait gêné en rien les deux diplômées. Elles enlevèrent leurs lunettes de soleil une fois arrivées à l'accueil du luxueux hôtel. Les yeux de la brune se posèrent instinctivement la silhouette du métis qui entretenait une conversation avec cette éternelle rousse, les coudes une nouvelle fois appuyés sur le comptoir de la réception._ En fait, il ne m'a pas vue en sous-vêtements, continua la jeune femme aux cheveux châtains.
_ Quoi?
_ Monsieur a une carte électronique qui lui permet de s'insérer dans n'importe quelle chambre et il est entré au moment où j'étais enfermée dans ma salle de bain.
_ Et ça n'a pas fini dans ton lit cette histoire? rigola-t-elle.
_ J'avais hésité en fait, et puis je me suis ravisée. C'est Zayn quoi.
_ Mh, ouais, et pourquoi on reste ici en fait?Elles se tenaient stoïques devant l'entrée. Marion regardait incessamment cette rousse d'un air mécontent, comme toujours, sans même s'en rendre compte. Elle ne faisait pas exprès, elle n'aimait pas cette fille qui voulait à tout prix se mettre un riche et célèbre chanteur dans sa poche. On s'en fichait qu'il était chanteur, même si ça restait dans un coin de notre tête, ce n'était pas la chose à laquelle il fallait tenir rigueur. Il était intriguant et intéressant cet homme après tout. La brune prit le bras de la blonde et lui fit signe de la suivre jusqu'à la réception. Marion avait un sourire qui ne cessait de s'accroître sur ses lèvres et une fois arrivée près du basané, elle glissa doucement sa main dans la poche arrière du jeans de ce dernier, ce qui le fit se retourner vers elle, avec l'incroyable intuition de savoir de qui il s'agissait.
_ Je savais que tu voulais me toucher, lui sourit-il, perversement.
_ Je te permets pas de croire des choses fausses de ce genre-là, lui sourit-elle coquinement.
_ Qu'est-ce que tu veux, Marion? soupira-t-il, charmeur, laissant complètement la rousse de côté.
_ Je veux juste garder cette carte.Elle lui montra la carte électronique qu'elle lui avait retirée de sa poche avant qu'il n'hausse les sourcils et qu'il ne se morde la lèvre inférieure. Il savait qu'elle ne résistait jamais à ça. Elle paraissait comme fragile habituellement, sauf que cette fois-ci, elle avait regardé ses dents parfaitement blanches agripper cette lèvre fine et désirable. Elle n'était plus la même. Elle s'était réellement mise en tête que c'était elle, qui devait lui faire de l'effet, et non pas le contraire. Elle s'en voulait de ne pas avoir réagi avec ce comportement dès la première fois. Elle ne comprenait pas pourquoi la timidité ainsi que de la gêne avait pris place entre eux.
_ Tu projetterais de venir me voir dans ma chambre? demanda-t-il, curieux.
_ En fait, c'est pour ne pas que tu rentres dans la mienne n'importe quand.
_ Marion, ça fait trois ans que t'as une chambre ici et ça ne fait qu'une semaine que je sais où elle se situe. Je n'y suis rentré qu'une seule fois, je vais pas aller te violer tu sais, ricana-t-il.
_ Ouais, enfin, t'as raison, fit-elle en lui rendant sa carte, je voulais juste te toucher.
_ Tu peux la remettre là où tu l'as prise, si tu veux, sourit-il, amusé du comportement de cette brune.