« Treizième et dernière séquence »

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6 septembre, dix jours plus tard
NY

Elle remercia un jeune homme qui venait d'apporter leur valise à la réception. Zayn la suivit en lui attrapant la main et elle retira ses lunettes de soleil avant qu'il n'imite lui aussi aussitôt son geste. Il aperçut ensuite Karine au loin et il s'empressa de lui faire un signe de main qui fit soupirer Marion avant qu'elle ne suive Zayn qui se dirigeait vers la réception. Elle le trouvait heureux depuis qu'ils étaient ensemble. Heureux grâce à elle? Ses lèvres affichaient un sourire en s'en rendant compte. La brune aperçut ensuite une jolie blonde les retrouver à l'accueil tout aussi souriante et au moment où la nouvelle petite-amie de Zayn Malik allait sauter sur sa meilleure amie, elle fut retenue par des bras qu'elle connaissait maintenant que trop bien. Marion se retourna vers le métis qui venait de lui arracher un rire et le supplia de la lâcher, et puis beaucoup trop tentée par la courte distance entre ses lèvres et celles de Zayn, elle l'embrassa, sans réfléchir.

_ 479 ou 420? lui demanda-t-il ensuite alors qu'elle le serrait fort contre elle.

Tamara les regardait, bouche-bée.

_ On prend la 69 si tu veux.
_ Coquine.

Il l'embrassa à la commissure de ses lèvres.

_ Prends la 420, on va pas changer les habitudes, sourit-elle.
_ D'accord, je vais mettre les valises, viens après.

Il se décolla de son étreinte et partit vers l'ascenseur après avoir fait un grand sourire à la jolie blonde. Marion se dépêcha d'aller prendre cette dernière dans ses bras qui était choquée et presque vexée de ne pas avoir été au courant de l'histoire d'amour qu'entretenait sa meilleure amie avec msieur Malik depuis les dix derniers jours, mais en même temps elle comprenait tellement ce choix et puis même, elle ne trouvait pas ça important finalement.

_ Alors, je ne t'ai rien dit car c'était...
_ Oh putain Marion j'en ai rien à battre, ça ne regardait que toi mais là je suis juste... oh la vache, rigola-t-elle. T'as embrassé msieur le directeur d'hôtel, t'avais pas l'air de trouver ça déplaisant en plus!
_ Il embrasse bien, c'est vrai, avoua-t-elle, gênée.
_ Et t'as couché avec lui? s'empressa-t-elle de lui demander à voix basse.
_ T'es sérieuse là? rigola-t-elle.

Elle suivit sa meilleure amie jusqu'à la terrasse où elles avaient l'habitude de traîner, commandant à l'occasion deux grands cafés qui réveilleraient un peu plus la brune après ces longues heures de vol ainsi que du décalage horaire. Tamara la regardait avec insistance.

_ Bien évidemment que non, ça fait seulement dix jours qu'on est ensemble, et puis même, il veut pas tu sais, sourit-elle.
_ Tu te fous de moi? rigola-t-elle. Comment ça il veut pas?
_ Bah tu sais, il aimerait qu'on vive des trucs dans un premier temps, qu'on ait des bons moments quoi, enfin c'est plutôt privé ce que tu me demandes, rougit-elle.

Tamara ne pouvait pas s'empêcher de sourire en voyant Marion dans cet état qui ne lui ressemblait pas en temps normal. Rarement elle avait eu la chance de la voir comme ça, amoureuse, presque dépendante d'un garçon, et le fait que ce soit justement ce séduisant homme en costume l'impressionnait. Ils allaient bien ensemble, trouvait-elle, mais c'était insoupçonné. Totalement.

_ Je te l'avais dit, que tu en paraissais amoureuse.
_ Et le plus étonnant, c'est que je ne l'étais pas, enfin bref, t'as trouvé pour un cabinet de psychologie? demanda la brune.
_ Surprise.

✖✖✖

Elle sortit de la salle de bain alors que le métis avait attaché les boutons de sa chemise noire et il trouvait Marion charmante une nouvelle fois. Elle avait passé toute son après-midi avec la blonde et il savait plus que tout qu'elle lui avait raconté tout ce qui concernait leur couple. C'était bien un truc de filles ça, pensait-il, et ça ne le dérangeait pas car après tout, il considérait Tamara comme une amie plutôt proche. Il partit dans le couloir, estimant qu'il faisait un peu trop chaud dans la chambre et il croisa le père de la demoiselle.

Reluctance | z.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant