Chapitre 21

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Les quelques jours qui nous séparaient du première match pour l'équipe arrivèrent rapidement et Erling venait dès qu'il pouvait me rendre visite au bureau ou le soir à la maison.

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J'étais assez stressée, le première match d'une saison ce n'est pas rien et c'était surtout le premier que je voyais d'Erling. Je lui avais envoyé un texto au petit matin pour lui souhaiter bonne chance.
Je checkais ma liste des choses à ne surtout pas oublier;
Les interviews d'après match étaient bouclées. 
Les visuels pour les réseaux sociaux préparés.
Il fallait maintenant attendre la fin de cette journée pour tout poster. 

Habillée en tailleur pantalon aux couleurs et écussons
du club, je me dirigeais vers les vestiaires accompagnée par Pep et des premiers adjoints. Il voulait absolument que je sois présente pour le premiers discours de l'année. J'en étais honorée mais être dans les vestiaires de l'équipe ne m'enchantais pas. Je ne voulais pas être vue dans les vestiaires et j'avais peur d'être nerveuse et mal à l'aise. 

Pep toqua à la porte des vestiaires et rentra suivi par des adjoints. Je restais sur le pas de la porte en attendant d'avoir le feu vers pour rentrer.  Il me fit signe et je salua les joueurs d'un coup de main sans regarder personne en particulier je restais focus sur le bout de mes chaussures, pas certaine d'être à ma place et en même temps attentive au discours du coach.
A la fin de son discours poignant, qui clairement donner envie de donner ses tripes pour l'équipe, Pep se tourna vers moi et me demanda si j'avais un mot à rajouter. Prise au dépourvu, je sourcilla plusieurs fois et lui fis « non » d'un signe de tête. Quelqu'un dans la pièce dit :

Aller Justine un discours ! »

Je leva la tête dès les chaussures et fit non d'un signe de main et je soupçonnais Grealish d'avoir été le premier à lancer la chose. Bientôt tout le vestiaire prit la voix pour me demander un discours. Je rigolais nerveuse, je devais être rouge comme une tomate.

Très bien Messieurs ! Comme vous le savez je suis plutôt dure en affaire. Alors le discours ça sera pour la fin du match si la victoire est présente ! » dis-je en souriant.  Je continua ma prise de parole et ajouta « En attendant, rappelez vous d'une chose -Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher et la difficulté pour la vaincre. Mon père me disait souvent ça. Bon match ! » dis je en tournant les talons et allant rejoindre la pelouse. Avant de quitter le vestiaire je jeta un coup d'œil à Erling qui me fit un clin d'œil.

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Assise sur les premiers bancs des gradins côté City, je n'arrivais pas à garder mon calme intérieur. J'étais stressée comme si c'était un match de phase final. L'équipe faisait un match incroyable. Manchester dominait amplement et le score était de 2-0 à la 87' minutes. Erling n'avait pas encore marqué mais il était présent sur énormément de ballons.

Oh ! D'ailleurs il a le ballon ! Ça y est il fonce vers les cages. Je garde mon calme et reste le plus neutre possible. Rien ne passe sur mon visage mais intérieurement c'est le feu ! Des souvenirs d'enfance ressortent et je me revois enfant encourager mon père.

En une fraction de seconde Erling est projeté au sol ! Quoi ?! Mais comment c'est possible ?! C'est un géant!
Un joueur de l'équipe adverse a commis une belle faute sur lui, j'ai l'impression que c'est ce qu'ils ont cherché tout le match, blesser Haaland afin de l'éviter de marquer. Pathétique.
Non mais je rêve ?! Erling se relève d'un seul coup et alla en direction du joueur qui a commis la faute. Oh non ! Il va pas se battre ? Merde son visage... Son beau visage ! Il était bien amoché. Le fait d'avoir glissé sur l'herbe l'avait bien égratigné.

Mister HaalandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant