Eclipse

Capitolo 14: Inconsciente.

Elios

Cela fait plusieurs heures que nous nous sommes installés dans ma maison espagnole et que je me suis par la même occasion : enfermé dans mon bureau.

Nous sommes arrivés dans la soirée et la nuit commence déjà à tomber.

Au moins d'ici je n'ai pas à supporter le regard méprisant et la voix insupportable de l'autre merdeuse. Cela dit sa tête était hilarante quand je lui ai annoncé qu'elle allait devoir porter les sous-vêtements de Petra. 

Je l'ai confié à Anthony-je lui souhaite bien du courage d'ailleurs-jusqu'à demain pour pouvoir m'occuper correctement de ces enfoirés d'espagnols qui se sont enfuis.

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J'ai l'impression pour la première fois dans ce milieu d'être largué. J'ai tout essayé mais ces espagnols emploient une toute autre méthode depuis qu'ils ont quittés mon territoire et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Ça me frustre qu'ils aient une longueur d'avance depuis le départ, je suis vraiment bloqué et ni Anthony ni Petra ne sont capables de m'aider en dehors de l'Italie. 

Je me lève et prend la porte en direction du salon. Je ne sais pas dans quel état je vais retrouver mon pauvre ami, ça fait au moins dix heures que je l'ai laissé avec Esposito et franchement si les espagnols me donnent du fil à retordre, elle c'est encore autre chose. 

✧✧✧ 

En entrant dans la pièce mes yeux se figent, je m'attendais à bien des choses mais alors là...

Je suis partagé entre l'étonnement et la colère.

Mon meilleur ami qui est censé surveiller l'autre manipulatrice de fille Esposito et à qui j'ai ordonné de rester neutre se fend littéralement la poire avec elle.

Les deux sont hilares au centre du salon, allongés devant le canapé les jambes relevées et ils se jettent du pop corn dessus. 

La merdeuse qui m'a apparemment remarqué donne un coup de coude complice à mon meilleur ami qui se lève et me dit béat:

-Tu m'avais pas dit qu'elle était aussi cool Loulou !

-Loulou ? Répétais-je abasourdi.

-Bah oui, Luna ! D'ailleurs tu savais que c'était une génie en traçage ? Elle m'a donné pleins de conseils au sujet des 4 idioti-

-QUOI !! Hurlais-je. Tu lui a parlé d'affaires confidentielles ?

-Non ! Elle le savait déjà et apparemment ça ne venait pas de toi... prononça-t-il à voix basse presque timidement.

Furieusement je m'empresse vers la merdeuse pour la traîner de force vers un endroit où elle ne causera plus aucuns problèmes mais Anthony m'arrête:

-Attend Elios ! Quitte à la garder ici avec nous autant qu'elle nous soit utile, tu penses pas ? Dit-il sincèrement.

Je lui fait confiance plus qu'à n'importe qui et c'est ce pourquoi je lâche le bras de l'autre conne et les laisse entrer dans mon bureau. Une fois à l'intérieur c'est elle qui met fin au silence pesant:

-Bon, apparemment vous n'avez pas de temps à perdre alors je vais aller droit au but et pour l'option que j'ai choisie j'ai besoin d'un accès informatique. Ce PC me paraît correct, quels sont les codes ? S'adresse-t-elle en me  fixant obscurément.

Je m'apprête à exploser de rire lorsque je croise le regard suppliant de mon meilleur ami. Je décide alors de déverrouiller moi même l'ordinateur après avoir grommeler quelques insultes à l'égard de ses deux sciocco, puis je m'installe derrière elle afin de la surveiller au millimètre près chaque secondes qu'elle passera dans ce bureau.