la fille qui ne parles pas -jenlisa (Traduction)

chapitre 20-Innocence

Lisa pov

"..maman?... maman?!" J'ai crié alors que la ceinture la frappait dans le dos avec un "SNAP!" pour la troisième fois ce soir-là. Maman est tombée par terre en pleurant. Je voulais me lever pour l'aider, mais je ne pouvais pas bouger mes jambes. " Tais-toi, sale merde ! : Il m'a prévenu et m'a lancé une bouteille de bière vide. Le verre s'est brisé contre le mur derrière moi et a laissé de petites coupures partout sur ma peau. J'essayai de ne pas faire de bruit, mais la douleur était trop forte pour être ressentie en silence, et un sanglot étouffé s'échappa de ma bouche. Il gémit et se précipita vers moi. " Je ne t'ai pas dit de te taire ?!" Il a crié dans mon oreille. J'ai crié de douleur alors qu'il me traînait à travers la pièce par les cheveux. "Si tu ne m'obéis pas, je te punirai !" Il a dit et m'a traîné à la cuisine. Ma vision est devenue floue et j'ai entendu maman crier mon nom au loin.

"Papa... p-s'il-te-plaît..." ai-je pleuré quand il a lâché mes cheveux. "Je ne suis pas ton putain de papa," espèce de salope dégoûtante !" il a marmonné. Il ouvrit le tiroir et en sortit un couteau de cuisine. Mes yeux se sont agrandis de peur alors que j'essayais de m'éloigner de ce psychopathe que j'appelais mon père. Mais il était plus rapide que moi et m'a soulevé sans effort, j'ai crié de peur, espérant que quelqu'un, n'importe qui m'entendrait. Mais cela ne servait à rien, car il me pencha sur le comptoir de la cuisine. "Qu-qu'est-ce que tu fais p-papa..?" ai-je demandé avec peur. Il rit malicieusement derrière moi. "Je vais te faire payer pour être une pute sans valeur qui n'aurait pas dû naître." Dit-il en pressant le bas de son corps contre mon dos pour que je ne puisse pas m'échapper. Il s'inclina en avant et me chuchota à l'oreille. "Je veux te voir souffrir. Son haleine sentait l'alcool et l'herbe, et je savais qu'il n'était pas lui-même. J'ai essayé de m'éloigner, il a épinglé mes mains d'une main. De l'autre, il a tenu le couteau contre mon dos nu. Je grimaçai à la sensation de froid meral contre ma peau.

moi. Le couteau s'est enfoncé dans mon dos, me faisant gémir de douleur. "Si vous faites un bruit de plus, ce couteau ne vous coupera pas seulement le dos." il m'a prévenu. "Compris?!" Il cria. J'ai hoché la tête, les larmes coulant sur mon visage alors que j'essayais d'être aussi silencieuse que possible. Il a enfoncé le couteau plus profondément dans mon dos et a lentement commencé à le trancher à travers ma peau. Je tremblais en sentant la blessure grossir de seconde en seconde. J'ai essayé de ne pas pleurer à cause de la douleur cuisante dans mon dos, mais la douleur insupportable s'est intensifiée alors qu'il passait le couteau sur ma peau. Je laissai échapper un gémissement douloureux, le faisant s'arrêter. "Ca c'était quoi?" Il a demandé. J'ai crié de surprise quand il a tiré sur mes mains pour me retourner. Mon dos blessé était maintenant pressé contre le comptoir et papa tenait le couteau contre mon ventre. Je tremblais dans sa prise, essayant de ne pas pleurnicher alors que la douleur cuisante dans mon dos empirait. Il me pressa plus fort contre le comptoir, laissant un cri de douleur s'échapper de ma bouche. Il me fixa dans les yeux alors qu'il commençait à enfoncer la pointe du couteau dans mon estomac.

Quelque chose dans mon cerveau a été déclenché par son action, je ne sais pas si c'était de la folie ou de l'instinct de survie, mais mon corps semblait agir de lui-même. Je retirai mes mains de son emprise, le prenant par surprise. Je le poussai aussi fort que je le pus, le faisant reculer. J'en ai profité pour courir de l'autre côté de la cuisine. J'ai attrapé un petit couteau dans le tiroir et me suis caché derrière le comptoir de la cuisine. Mon cœur battait rapidement et ma respiration était incontrôlée. Je n'ai pas remarqué cependant, j'étais trop occupé à échapper à ce cauchemar, "Où es-tu, petite salope? Viens voir papa..." J'ai entendu sa voix bredouillante à ma droite. J'ai fermé les yeux, espérant qu'il ne me verrait pas...

Ses pas se rapprochèrent mais s'arrêtèrent soudain, comme s'il
s'est souvenu de quelque chose. Ses pas dévièrent et se dirigèrent vers le salon. Mon cœur a raté un battement quand j'ai réalisé que maman était toujours là. Plus vite que l'éclair, je me suis levé et j'ai couru vers le salon. Je l'ai vu planer au-dessus de maman alors qu'elle se couvrait la tête avec ses mains. Il leva le couteau au-dessus de sa tête, prêt à la poignarder. Pendant un instant, tout sembla se dérouler au ralenti. Je me suis précipité vers papa en criant fort. Et juste avant qu'il ne puisse enfoncer son couteau dans la peau de maman, j'ai regardé maman dans les yeux. Elle me regarda, réalisant qu'il n'y avait pas de retour en arrière. Je devais le faire. Le couteau dans ma main a transpercé sa peau en une milliseconde. Et juste comme ça, son cadavre est tombé au sol, me laissant debout avec le couteau ensanglanté dans les mains. Ma vision s'est brouillée alors que je laissais tomber le couteau et que je me laissais tomber sur le sol. Après ça, tout est devenu noir...

"Lisa ? Bébé ?" J'ai entendu la voix douce de ma mère. " Nous devons y aller, d'accord ? Allons-y... " Murmura-t-elle en me tenant les mains. Je gardai les yeux sur le sol, là où il gisait. « Je l'ai tué, n'est-ce pas ? demandai-je prudemment. Maman a ignoré la question et m'a aidée à me lever. "Nous devons y aller bébé, allez." Elle a insisté.

30 minutes de route plus tard, nous nous retrouvons devant un immense bâtiment. Cela ressemblait un peu à un hôpital, mais en plus effrayant. "Tu vas rester ici, Lisa." Dit maman. Je n'ai pas parlé, je ne pouvais pas. Me quittait-elle ? Où irait-elle ?! inconsciemment attrapa ses mains et les serra fort. Où irais-je ? Que va-t-il se passer ? "Bébé, écoute-moi ! Je ne peux pas rester avec toi, d'accord ? Je dois partir, tu seras en sécurité ici, compris ?" Maman a essayé de desserrer l'étreinte de mes mains dans les siennes. Elle m'a échappé et a couru jusqu'à la voiture. Je ne pouvais pas bouger, tout ce que je pouvais faire était de la regarder partir. Alors qu'elle démarrait la voiture, j'ai senti une main sur mon épaule. Je me retournai pour voir une femme blonde me sourire, son petit chien assis patiemment à ses pieds. "Bonjour, je suis le Dr Chaeyoung, qu'est-ce qui vous amène ici?"