chapitre deux - un verre de trop.

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Adonis venait d'arriver devant l'un de ses clubs, EDEN PLEASURE, là où une jeune blonde l'attendait : Anastasia.

— Ana, qu'est-ce qui est si urgent ?

— Rentre chéri, tu as une visite spéciale.

Anastasia était comme une sœur pour Adonis, une amie en qui il pouvait avoir une confiance aveugle et qui gérait les différents clubs à ses côtés. Ils montèrent à l'étage et entrèrent dans une pièce, là où attendait nul autre que le père d'Adonis.

— Papa, qu'est-ce que tu fais là ?

— Mon fils, ces clubs étaient ton idée et je t'ai demandé de ne pas en parler.. Pour protéger notre nom et notre image. Cependant, j'ai beaucoup réfléchi. J'ai été égoïste. Ferrari Industries s'expand de façon mondiale, rien ne pourra détruire tout ça. Alors si tu en ressens le besoin, tu as mon accord pour mettre ces clubs en avant. Ils font partie de la personne que tu es, je ne renierai pas cela.

Adonis était ému de voir que son père lui apportait son soutient même du côté qu'il refusait d'accepter.

— Ça me fait plaisir papa, merci. Je t'en ai voulu au début, de me demander de réprimer cette partie de moi ; mais le truc c'est que je suis content que tu l'aies fait. Je préfère que personne ne sache que je suis le PDG de ces endroits, ça leur rajoute un charme.

Le père était surpris de la réaction de son fils, agréablement surpris par ce qu'Adonis devenait.

*

De l'autre côté de la ville, Bianca et Kate se racontaient les dernières nouvelles et la brune ne put s'empêcher de parler de son nouveau beau-père à sa meilleure amie.

— Je te jure, il est atrocement sexy !

— Putain, je sais pas comment tu fais, je lui aurais déjà sauté dessus !

— Mesdames, dit le barman, ces verres vous sont offerts par ces messieurs à gauche.

Sex on the Beach, ils ont bon goût, dit Kate en riant. Bon alors, ça va mieux par rapport à Louis ?

— Oh, tu sais, on a rompu depuis deux mois mais ça reste compliqué parfois. Mais le truc, c'est que depuis que j'ai vu Adonis.. Bah je me sens mieux.

— Hallelujah, enfin débarrassées du rat !

— Mais je ne peux rien faire, il sort avec ma mère ! Oh purée, c'est tellement embarrassant.

— Mais on s'en fout, flirt. Et s'il flirt en retour, ça ne sera pas de ta faute. En attendant, viens on va danser et se trouver deux mecs pour la soirée !

Les deux amies enchaînèrent les verres et se trémoussèrent au milieu de la piste de danse comme si elles étaient seules au monde. Évidemment, deux belles femmes se frottant l'une à l'autre avait attiré l'attention de toute personne se tenant dans cette boîte.

La soirée passa rapidement et bientôt deux heures du matin sonnaient. Kate semblait faire une sorte de strip à un jeune blond tandis que Bianca dansait avec un brun un petit peu trop collant. C'est alors que le téléphone de la jeune brune sonna.

Alloooooo ? Dit-elle en pouffant.

— Bianca, c'est moi.

— C'est quiiii moiiii ?

— Adonis.

plaisir coupableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant