chapitre quatorze - « jouis pour moi »

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Il ne devait pas être onze heures lorsque Bianca alla voir Adonis dans son bureau. Elle toqua à la porte et ce dernier lui indiqua d'attendre un moment. Il vint alors lui ouvrir la porte et lui dit de s'installer.

— Que me vaut le plaisir ? Dit-il en souriant.

— Marie m'a demandé de te déposer ce dossier. Et une certaine Mademoiselle Sparks a appelé.

— Sur le téléphone d'en bas ?

Bianca hocha simplement la tête. Adonis prit un air étrange, presque dérangé et demanda à son assistante les raisons de l'appel de cette femme.

— Elle a d'abord dit « Adonis, j'ai une bonne nouvelle », puis lorsqu'elle a entendu ma voix, elle a prétexté s'être trompée de numéro, s'est excusée et a raccroché. C'était plutôt.. étrange ?

— Je vais la rappeler. Merci Mademoiselle Johnson, vous pouvez disposer, lui dit-il en lui faisant un clin d'œil.

La jeune femme se sentit rougir un instant et ne chercha pas à en savoir plus. Tandis qu'elle descendit les quelques marches pour rejoindre son bureau. Adonis prit son portable entre ses doigts et tapota un numéro.

— Ana, c'est moi. Mon assistante vient de me dire que t'avais appelé ?

Oui purée, je me suis gourée entre les deux numéros. En même temps j'ai « Adonis » et « Adonis bureau » donc tu m'excuseras.

Pourquoi t'as le numéro d'ici ?

Tu me l'avais donné pour te joindre si t'étais pas disponible idiot, dit-elle en riant. Bon j'ai une bonne nouvelle ! Tu peux me rejoindre ?

— Je serai là d'ici quinze minutes.

Le brun sortit de son bureau et s'arrêta dans l'open-space, « Marie, je te laisse gérer tout ça, je reviens d'ici une heure. Je vais voir Ana. », dit-il en passant devant la femme mûre. Puis il partit. Cependant, Bianca, étant juste à côté, avait entendu la conversation et se demandait qui était cette Ana. À l'air perplexe qu'elle affichait, Marie ria doucement et lui dit de venir la voir.

— C'est une amie de la famille. Elle est co-gérante au niveau des clubs.

— Pardon, répliqua Bianca n'était pas sûre de ce que Marie entendait.

— Anastasia.

La jolie brune hocha la tête en souriant et demanda à la secrétaire si elle était d'accord pour qu'elles déjeunent ensemble. Question à laquelle celle-ci lui répondit positivement. Elles se rendirent ensuite au petit italien du coin, et Marie s'enthousiasma devant toutes les options qui s'offraient à elle.

— Les gnocchis au pesto m'ont l'air sensationnels ! Mais les lasagnes, oh la la, la cuisine italienne me tuera, dit-elle en riant légèrement.

— Je pencherai pour les linguine à la truffe, répondit Bianca en souriant.

— Vin blanc ou rosé ?

— J'adore le vin blanc, mais le rosé semble être une meilleure option pour aller avec les pâtes !

— Je le savais, tu es parfaite ma chérie ! S'exclama la femme mûre.

Elles déjeunèrent ainsi, en discutant, en riant et en parlant d'Adonis aussi. « Comment as-tu su pour les.. autres entreprises d'Adonis ? » demanda la jeune femme.

— Je le connais depuis toujours. Il ne t'a jamais parlé de sa mère ?

— Pas vraiment, je sais qu'elle était absente.

— Elle est partie du jour au lendemain, le laissant lui et son père. Alors Adonis s'est toujours confié à moi, pour tout, ou presque.

— Ça ne t'a pas choquée ?

— Pas de lui.

— Votre relation est belle.

— Je la chéris énormément.

Elles trinquèrent à ces belles paroles, finissaient et le rosé et leur repas, et repartirent au bureau. L'après-midi passa lentement, Bianca s'ennuyait un peu. Adonis était retourné de son rendez-vous une petite heure après leur retour du restaurant et depuis, il n'était pas redescendu. La jeune brune voulait aller le voir mais elle ne trouvait pas de raison valable. C'est alors que le téléphone sonna, ce qui la fit sortir de ses pensées. À l'autre bout du fil se trouvait un certain Monsieur Baranovski, qui semblait plutôt ronchon, et qui appelait pour confirmer le contrat. Bianca sauta presque de joie : voilà l'excuse qu'elle cherchait pour monter à l'étage.

— Entrez, indiqua le jeune homme de l'autre côté de la porte.

— Monsieur Baranovski a accepté le deal ! Annonça la jeune brune en souriant.

Mazel tov ! Je savais qu'il se plierait. Mais vous auriez pu m'appeler d'en bas Mademoiselle, dit-il en lui renvoyant son sourire.

— Je voulais t'annoncer la bonne nouvelle en face.

— J'ai un important coup de fil à passer, tu peux rester un instant, s'il te plaît ?

Bianca hocha la tête et prit place sur le fauteuil en face de celui de son patron, tandis que ce dernier composa quelques numéros sur son portable et partit dans une longue conversation à propos de chiffres d'affaires. La brune le regardait attentivement, il était beau lorsqu'il réfléchissait. Elle aimait son air concentré lorsqu'il plissait les yeux et son air contrarié lorsqu'il se massait durement le menton en signe de désaccord. Le brun croisa le regard de sa soumise qui le détourna rapidement, les joues rougissantes. Adonis s'humidifia lentement les lèvres, captivé par la beauté de la jeune femme assise en face de lui. « Touche-toi », lui dit-il de façon inaudible. Bianca s'empourpra et fit mine de ne pas comprendre.

— Ce n'est pas une demande, c'est un ordre, dit-il durement en parlant à la fois à son interlocuteur ainsi qu'à Bianca.

La jeune femme respira bruyamment, prit son courage à deux mains, se leva, se déshabilla de façon sensuelle, s'installa sur le bureau de son patron, écarta légèrement les jambes et commença à faire lentement glisser ses doigts le long de ses cuisses pour enfin attendre son entrejambe. Elle commença d'abord par se caresser le clitoris en soutenant le regard de son patron, ce dernier s'amusa à malaxer durement la poitrine de la jeune femme.

« Doigte-toi », lui ordonna-t-il dans un murmure. La brune suivit l'ordre à la lettre et commença à allaiter sous le regard dévorant de son maître. Adonis ne put s'empêcher d'être hypnotisé par le doux son émis par la rencontre entre les doigts et le plaisir de la jeune femme. Il raccrocha lorsque les gémissements fut de plus en plus intenses et admira sa muse.

— Je veux que tu jouisses pour moi, Bianca.

Elle accéléra alors ses mouvements, cambra le dos et dû se faire violence pour ne pas gémir trop fort. Son excitation atteignit son paroxysme lorsqu'elle ne put se retenir plus longtemps et vint entièrement sur le bureau devant les yeux de son patron. Elle suça ses propres doigts en ne lâchant jamais le regard du brun et s'écroula de plaisir et d'épuisement sur les genoux de ce dernier.

— Je te désire tellement, jolie chose. Suis-moi, on rentre. Je ne veux pas passer une minute de plus sans te posséder toute entier.

— Pourquoi rentrer ? Prenez-moi ici et maintenant, Monsieur.

plaisir coupableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant