chapitre cinq - une fois pas deux.

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Bianca se retourna doucement et vit un homme d'une vingtaine d'années environ. Il avait coiffé ses cheveux dans une sorte de chignon, était habillé de façon très élégante et portait un masque doré.

— Avec plaisir, merci, lui répondit-elle.

— À qui ai-je l'honneur ?

— Bianca. Et vous ?

— Amaury. C'est votre première fois ici ?

— Ça se voit tant que ça ? Demanda la jeune femme en esquissant un sourire.

— Un peu, rétorqua-t-il en riant doucement. Puis si vous étiez déjà venue, je m'en serai souvenu. Vous n'avez pas le genre de visage que l'on oublie.

Bianca rougit face à ces quelques mots. Amaury était si élégant, et attirant, et sexy. Ils discutèrent un instant et reprirent un verre ou deux lorsque le jeune homme invita la jolie brune à danser.

— Alors Bianca, dites-moi. Pourquoi avez-vous décidé de venir dans ce genre d'endroit ?

— Oh.. et bien, je voulais me changer les idées et découvrir un peu plus ce monde.

— Vous ne savez pas encore ce que vous aimez ?

— Pas vraiment.. Enfin, je sais ce que j'aime bien sûr. Mais il y a aussi tellement de choses que je n'ai pas testé.

— Et vous avez tout votre temps pour ce faire. Le plus important est de trouver une personne de confiance avec qui pratiquer ce genre d'activités ; quelqu'un qui vous respecte vous et vos besoins...

— Quelqu'un comme vous ? Demanda-t-elle en riant.

— Pas forcément, lui répondit-il en souriant. Même si je serai ravie de vous initier. Faites juste attention Bianca, beaucoup d'hommes ne sont pas aussi doux qu'ils y paraissent.

Ils continuèrent de parler pendant un moment et Bianca cru reconnaître un visage familier se trémousser sur la piste de danse à quelques pas d'elle. Elle se dirigea vers cette personne qui tenait à peine debout : c'était Lizzy, la jolie femme du magasin. La douce aux cheveux noir ébène était suffisamment saoule pour ne pas craindre les deux hommes aux sourires malsains qui se tenaient à ses côtés et qui tentaient à leurs tours de toucher les hanches, les cuisses, la poitrine de la jeune femme.

— Lizzy ! Dit la jeune brune en lui prenant doucement la main.

— Bianca ? Qu'est-ce que- Ahhhh, c'était pour ici ton achat de tout à l'heure ? Purée t'es super sexy ! Dit-elle en souriant.

Ladite Bianca ria à cette remarque et prit sa nouvelle amie par la main afin de sortir prendre l'air un instant. Arrivée dehors, Lizzy manqua de tomber par terre et soudainement, vomis sur le bitume. La brune se précipita à ses côtés afin de relever ses cheveux de son visage.

— J'suis sexy aussi, t'as vu ? Pouffa-t-elle en s'essuyant la bouche de sa manche.

— Assis-toi un peu.

— T'aurais du me le dire tout à l'heure que tu venais ici !

— Bien sûr, j'aurais dû « Eh au fait, je vais dans un club échangiste ce soir, tu trouves que ma tenue fait assez 'prends-moi sur le comptoir' ? », dit-elle de façon ironique.

— Bah y'a pas de mal à vouloir s'amuser. Et je t'aurais répondu qu'avec une tenue pareille, dans un corps pareil, c'est moi qui t'aurais prise sur le comptoir !

— T'es vraiment pas croyable toi !

Les deux femmes discutèrent pendant plusieurs minutes et Lizzy décida d'écouter les conseils de sa nouvelle amie et d'appeler un taxi pour rentrer. Avant de monter dans la voiture, elle sourit et dit d'un air taquin « Appelle-moi, je ne voudrais pas prendre le risque de ne pas te recroiser ! ». La brune roula des yeux, ria doucement, puis rentra à nouveau dans le club.

Au comptoir, Amaury était toujours là, il semblait vraiment avoir attendu la jeune brune puisqu'aucune autre femme n'était à ses côtés. « Merci d'être encore là », dit-elle simplement en prenant place à ses côtés. « Je ne serai pas parti sans te dire au revoir », lui répondit-il. Il lui proposa un autre verre et lui dit qu'un de ses amis était à l'étage, que si elle voulait, ils pouvaient le rejoindre. La jeune femme réfléchit un instant et accepta, peu sûre de sa décision.

Ils montèrent les luxueuses marches et se retrouvèrent dans une large pièce ; les murs étaient rouges, il y avait un grand lit au centre de la pièce, des « jouets » accrochés aux murs, sur des étagères, certains paraissaient soft, tandis que d'autres ressemblaient presque à des instruments de torture aux yeux de la brune. Le second homme se présenta au nom de Spencer, il était assez grand et lui, était blond.

— Danse pour nous, Bianca, dit Amaury.

La jeune femme hésita un instant et se mit à danser, elle cherchait à se distraire, à penser à autre chose, elle voulait simplement oublier et s'amuser. Spencer lui ordonna presque d'être plus sensuelle dans ses gestes, et lui suggéra d'enlever un ou deux vêtements. Très vite, Bianca se retrouva en sous-vêtements alors qu'Amaury reçu un important appel et quitta la chambre ; laissant Bianca seule avec Spencer. Ce dernier se positionna derrière elle en bougeant ses hanches au même rythme que celles de la jeune femme.

Soudainement, il positionna ses mains sur la poitrine de la brune et la lui massa sauvagement. Il dégrafa son soutien-gorge et se mit à lui sucer les tétons. « T'aimes ça ? », lui demanda-t-il suavement. Bianca hocha simplement la tête, le plaisir qu'elle éprouva était intense, personne ne lui avait jamais fait ça avant. Spencer la porta et la balança presque sur le lit, la jeune femme disait vouloir une expérience immersive, elle n'était pas déçue.

— À quatre pattes.

— Qu-quoi ?

— Mets-toi à quatre pattes, je veux baiser ce petit cul.

Sa façon de parler l'effrayer mais l'exciter à la fois, elle ne savait pas quoi faire, alors elle s'exécuta. Elle entendit Spencer baisser son caleçon et elle se demandait s'il allait vraiment la prendre par derrière, elle n'avait encore jamais testé par cet endroit.. Elle avait peur que cela lui fasse mal. Cependant, le blond frotta simplement son membre contre les fesses de la jeune femme et d'un coup, les lui claqua si fort que Bianca eut du mal à retenir un cri.

— Je vais te baiser si fort, Bianca. Regarde-toi, les jambes écartées, ton petit trou à ma merci.

Il passa son pouce contre l'entrée interdite de la jeune femme et lui entra un doigt. La sensation était étrange, elle pourrait être agréable si Spencer était plus doux.

— T'as pas intérêt à bouger ma belle salope.

Du plaisir, Bianca était rapidement passée à la peur. Spencer avait une drôle de lueur dans les yeux et la jeune femme se demanda si Amaury comptait revenir un jour.

— Arrête Spencer, s'il te plaît. Je ne veux pas faire ça, lui dit-elle presque suppliante.

— Trop tard ma jolie, tu es à moi pour la nuit.

Et soudain, il enfonça son pouce dans la bouche de la jeune femme et enfonça d'un coup sec son membre dans les fesses de la jeune femme. Une larme s'échoua sur la joue de la brune et celle-ci lui demanda de se retirer, qu'elle ne voulait pas faire ça. Le blond n'en avait que faire, il continua ses mouvements.

— T'es tellement serrée, tu sais pas à quel point c'est agréable.

Cela dura quelques minutes jusqu'à temps que Bianca prit son courage à deux mains et mordit si fort dans le pouce de Spencer que celui-ci se retira d'un coup en hurlant de douleur et en l'insultant de tous les noms.

Quelques secondes plus tard, quelqu'un rentra dans la pièce et découvrit Bianca vêtue seulement d'un drap, recroquevillée dans un coin de la pièce, en larmes. Spencer avait quitté le club assez rapidement pour qu'il ne soit trouvable nul part. Le jeune homme s'approcha alors de la brune et celle-ci eu un mouvement de recul, tandis que ses larmes redoublèrent ; puis bon sang que ses fesses lui faisaient mal.

— Bianca.. Shhh, ce n'est que moi...

— Qu'est-ce- Qu'est-ce que tu fais là ?

plaisir coupableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant