Chapitre 15 : On avance

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Une semaine passa depuis l'anniversaire de Yuki. Izuku était entré en chaleur et Katsuki s'était occupé de lui. Durant les chaleurs, ils se sont enfin liés l'un à l'autre. Depuis, le cendré et le vert étaient encore plus proche qu'avant. Katsuki prenait soin de son amant avec tellement de douceur et d'amour ! Sans compter qu'à présent, plus rien ne pouvait séparer Izuku et Yuki. Ils étaient vraiment heureux ainsi et ils avaient hâte que toute cette affaire soit terminée.

Ce matin-là, Katsuki s'était levé le premier pour aller préparer à manger. Yuki était déjà réveillé et il le prit de son lit pour lui faire des bisous sur les joues rondes du nourrisson. Le cendré s'empressa de lui donner son biberon et de préparer le petit déjeuner. Il était concentré dans l'élaboration de son repas quand il sentit des bras autour de ventre et une tête se poser dans son dos.

-Bonjour Kacchan... Dit Izuku en émettant des phéromones douces.

-Salut Deku. Tu as bien dormi ? Demanda Katsuki.

-Hum... C'est pas agréable de trouver le lit vide ce matin...

-Oui mais tu as le droit à un petit déjeuner de roi !

-J'ai faim, ça tombe bien...

-Vas t'assoir mon cœur. Je t'apporte ça. Dit Katsuki.

Izuku prit Yuki au passage pour l'assoir sur lui et lui faire des baisers sur le front.

-Mon bébé... Je t'aime tellement mon fils... Murmura doucement Izuku en regardant Yuki avec tendresse.

Katsuki souriait devant ce tableau et dressa la table et servit son amant qui s'empressa de manger avec envie. Le cendré s'assit en face de lui et commença lui aussi à manger.

-Le procès est dans trois semaines Deku, je veux que tu restes avec Kirishima le temps que le procès se passe. Dit le cendré.

-De toute façon, Shoto ne va pas s'en prendre à moi alors qu'il a déjà un autre enfant disponible à reconnaitre. Mais je comprends ton inquiétude. Je vais confier Yuki à Mitsuki-san.

-Il vaut mieux. J'ai d'ailleurs déjà des paparazzi qui demandent une interview de toi. J'ai déjà dû appeler la police plus d'une fois car je n'ai pas envie qu'ils viennent jusqu'ici.

-C'est normal Kacchan, ils sont à la recherche de l'article qui fera le plus vendre. Mais je suis certain que de toute façon, il y aura des choses fausses sur toi et moi et même sur Momo-san alors il faut qu'on se détache de tout ça. Et puis, moi, je ne veux rien d'autre que d'être heureux avec toi.

-Oui mais nous n'avons pas encore prouvé son implication pour l'effraction chez ta mère. Et ça, je peux pas faire comme si de rien était.

-Mais il finira quand même par tout perdre. Son entreprise, sa femme, ses enfants bien qu'il se fiche des enfants. Il payera pour tout ça.

-Ouai... C'est quand même dingue que des gars comme lui existent encore.

-Tout le monde n'est pas aussi gentil que toi ou Kirishima-kun.

-Tu pouvais pas trouver meilleur que moi de toute façon. Mais je t'avoue que moi aussi, j'ai de la chance de t'avoir mon cœur.

Izuku sourit à son amant avant de continuer à manger. Une fois terminé, Izuku débarrassa la table et s'occupa de faire la vaisselle tandis que Katsuki se préparait pour sortir puisqu'il avait rendez-vous. Ils s'embrassèrent tendrement avant de se quitter.

Le vert était à présent seul dans la maison avec son fils. Il devait regarder les actualités de l'association pour pouvoir mettre à jour le site. Mais hormis ça, il n'avait pas grand-chose à faire et il commençait un peu à s'ennuyer. Il aimerait beaucoup aller dehors pour promener Yuki mais tant que le procès n'est pas passé, il vaut mieux qu'il reste ici en cas de problème. C'est un peu difficile de se dire qu'on risque notre vie en sortant. Il se persuade que Shoto ne lui fera plus rien puisqu'il a un autre omega mais quand bien même, il ne peut empêcher une forme d'angoisse le prendre dans ce genre de situation. Vivement trois semaines...

Les trois semaines passèrent vites. Aujourd'hui c'est le jour du procès. Avant le jugement pour abus de faiblesse envers Izuku et bien d'autres, il y avait eu le divorce. Bien entendu, Shoto Todoroki avait perdu son entreprise et tout droit sur ses enfants et doit par la même occasion donner une somme colossale d'argent pour dédommager Momo. Izuku attendait avec une légère appréhension l'arrivée de Shoto. Celui-ci allait vraiment être très en colère contre lui et Katsuki. D'ailleurs le cendré sourit à Izuku avec douceur.

-Ne t'en fais pas. Je ne suis pas le meilleur avocat du pays pour rien. Rassura le cendré.

Le juge entra et tout le monde se leva pour l'accueillir. Ensuite, Shoto arriva par une porte dérobée avec un regard de tueur. Regard qu'il dirigea tout de suite à Izuku qui frémi. Une fois à sa place, le juge parla :

-Aujourd'hui, nous allons juger l'accusé Shoto Todoroki pour des faits d'abus de pouvoir, abus de confiance et crime envers l'intégrité d'une personne omega. Maitre Bakugo, veuillez énoncer les faits. Asseyez-vous.

Seul Katsuki resta debout et s'approcha du centre.

-Votre honneur, les jurés, je vous présente ici présent monsieur Izuku Midoriya, omega, qui a eu un enfant avec l'accusé. Les faits remontent à trois ans en arrière. Suite à un adultère, l'accusé Shoto Todoroki à entretenu une relation intime avec mon client. Profitant de sa position, il l'a engrossé et est partit en laissant mon client seul à devoir élever un enfant. Des suites de cet abandon, mon client était prêt à se donner la mort. Combien d'omega ont été jusqu'au bout ? Combien de famille pleurs leurs enfants partis trop tôt à cause de personne comme l'accusé ?

-Objection ! Cria l'avocat de Shoto. Cela ne concerne en rien notre affaire !

-Objection acceptée. Reprenez maitre.

-Izuku Midoriya ici présent s'est retrouvé à devoir élever un enfant tout seul. Fort heureusement, il est à présent lié et son enfant adopté. Cependant, le traumatisme est encore là. Je tien à ajouter que mon client a été victime à son domicile d'une effraction et que sur place se trouvait une assistante sociale envoyée par l'accuser pour récupérer son fils alors qu'il n'avait déjà plus ses droits parentaux sur cet enfant. Pourquoi vouloir tout à coup reprendre le fils de mon client alors que vous n'aviez plus vos droits sur son fils ?

-C'est aussi mon enfant. Répondit Shoto.

-Permettez-moi de vous contredire. J'ai en ma possession des documents officiels et signés qui vous retirent tout droit et affiliation avec cette enfant. Vous n'êtes plus son père. Vous n'avez pas le droit d'envoyer quelqu'un chez mon client pour l'intimider. Vous saviez parfaitement que retirer la garde de son fils l'aurait tué et il n'aurait pas pu offrir son témoignage quant à votre précédant affaire de divorce. J'en ai terminé votre honneur.


Dansons joue contre joueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant