Lorsque Zhang Hao voit le visage de Sung Han Bin pour la première fois des milliers de papillons se réveillèrent dans son ventre. Mais il devait rester concentré sur la compétition, sur son rêve, c'est pour ça qu'il était là. Mais quand l'amour et l...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Chapitre 5. Consequence.
Ce matin là je me suis réveillé avec les yeux gonflés et la tête lourde. Je voulais remettre mon coeur dans la compétition. J'avais envie de chanter et de danser, de me vider l'esprit. Il était tôt encore et nous devions nous rejoindre pour tourner seulement à 9h. Je décidais alors d'aller vers la salle de répétition pour m'exercer un peu avant d'entamer cette journée qui promettre d'être épuisante car la compétition aller reprendre de plus belle.
Heureusement il n'y avait personne dans la salle ce qui me permis de prendre enfin un peu de temps pour moi. Mon cerveau avait surchauffé hier soir et je me sentais maintenant un peu ridicule de me laisser envahir et guider de la sorte par mes émotions. Je devais travailler sur ça. Déjà pour me surpasser et aussi parce que j'ai peur que vivre ses émotions de manière aussi intense me porte préjudice si je veux devenir un idole. Je dois apprendre à me contrôler un peu plus. Et ça doit commencer maintenant. Il ne fallait pas que ce garçon gâche mes chances d'aller jusqu'au bout de cette compétition, je le regretterai toujours.
Pendant que je m'échauffé je pensais à tout le chemin et aux décisions qui m'avaient mené ici. Le conservatoire de musique, quitter la Chine, devenir trainee en Corée du Sud. J'avais fais ça pour quitter le pays, mais aussi ma famille. Vivre là-bas c'est pas facile, surtout quand on est pas hétéro. C'était devenu trop épuisant de devoir me cacher pour regarder certain contenu, d'agir comme un "véritable homme" aux yeux de mes parents, de cacher ma sexualité, de ne jamais vivre de véritable histoire d'amour comme je le rêvais. Puis accéder à mon rêve de devenir idole n'aurait pas été possible là-bas, pas quand on ressemble a moi. J'étais plutôt frêle et efféminé et je ne pouvais pas vivre en assumant cette parti de moi en Chine. Mais si je voulais rester en Corée, il fallait que je donne tout dans cette compétition. C'était mon seul rêve, la seul chose qui me faisait sentir vivant, si je ne fais pas ça je ne sais pas ce que je ferais d'autre. Enfin si peut-être retourner en Chine pour donner des cours de violon et jouer dans des mariages ou des cérémonies, vivre seul, adopter un chien qui serait ma seul histoire d'amour viable. La simple idée d'un tel avenir me donnait des nausées.
Je m'exerçais sur quelques pas de danse de chorégraphie que j'aimais en pensant à cela et ça me donnait de la force. Je ne pensais qu'à la compétition maintenant. C'était exactement ce dont j'avais besoin. C'est ce jour là que j'ai décidé d'adopter une signature bien particulière. Je monterais sur scène avec toujours une manche retroussé. C'était un signe que peu de personne connaissait, enfin seulement les personnes concernés. En Chine c'est associé à l'homosexualité. Disons que c'est un signe que les gens de la communauté utilise, pour qu'on puisse se reconnaitre. C'était une manière pour moi d'assumer qui je suis, et surtout de faire un énorme doigt d'honneur à ma famille, mon pays et ses valeurs traditionnelles arriérées. Et puis ça me plaisait d'avoir une distinction. Et si des gens découvraient qui je suis alors peut-être que je les inspirerais et peut-être que les choses pourraient avancer en Corée également.
