« Pardonne moi
Pardonne moi de n'avoir pas su
Préserver la chance d'être deux
Amoureux en quête de l'absolu
 que mon coeur est douloureux
Au loin de toi vit ma souffrance
Fidèle fardeau lié à nos vœux
Je suis porteur de cette a...
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J'ouvrais mes yeux, laissant mes iris être agresser par la lumière ardente du Soleil. Je me retournais, caressant la place vide à côté de moi. J'observais autour de moi la cherchant, avant de l'apercevoir sur la terrasse. Elle était si belle, je l'admirais chaque jour. Je remerciais Dieu de l'avoir mit sur mon chemin.
- Tu vas continuer de m'observer comme ça, dit-elle joyeusement.
Je partis l'enlacer avec amour, elle était tout ce que je cherchais.
- De t'admirer, dis-je d'une voix douce.
- Arrête de jouer le séducteur, Case, dit-elle d'une voix timide.
- Et Astrée la fille timide, dis-je en me moquant d'elle.
Je riais tellement qu'elle fût vexée, et finit par me faire la tête. Je la rattrapais, la portant comme un sac à patate. Astrée hurlait pour que je la fasse descendre.
- Dit que tu m'aimes d'abord ! Repris-je.
- Non, dit-elle têtue.
Elle était vraiment une tête de mule, son côté borné lui donnait son magnifique charme. Je persistais jusqu'à ce qu'elle craque.
- Je t'aime, Case, dit Astrée.
CASE ! CASE ! CASE !
Je sortais de mes pensées, posant mes yeux sur la psychologue en face de moi.
- Oui, Mme Williams, dis-je d'une voix complétement dissocier.
Ça faisait 1 ans que j'avais été mis dans ce cabinet de psy par mon père. Après la perte de ma mère et d'Astrée. J'ai toujours éviter d'y aller avant d'être mis en garde par celui-ci. Il allait me déshériter voir m'enlever mon héritage si j'étais toujours touché par leurs morts.
- Je vous disais de me raconter qu'est-ce qui a engendré cette fissure avec Astrée, dit la psychologue.
- Le cancer qui rongeait ma mère, répondis-je avec le coeur qui battait fortement.
- Continuer, dit elle écrivant sur son calpain.
- Durant cette période, ma seule priorité était ma mère. J'essayais de me créer des souvenirs avant qu'elle parte. Je voulais qu'elle parte heureuse, mon objectif m'avait fait oublier le reste. J'ai laissé Astrée seule, l'oubliant complétement. Je lui racontais mes problèmes sans me préoccuper des siens. Je m'étais montré égoïste parce qu'avant le cancer de ma mère, je devais m'occuper d'elle et sa dépression. J'étais étouffé par sa dépression, commençais-je.