17 : Cohabitation

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Inaya

Ça faisait une semaine que moi et Case étions en cohabitation. Comment vous dire que c'est l'enfer ? Je ne pensais pas qu'un gars pouvait ramené autant de filles chaque jour. Je voyais des nouvelles têtes chaque fois que je rentrais. À l'exception d'une, celle de Ambre. Je dormais peu à cause des gémissements voir des hurlements de chaques filles. J'avais rendu visite à ma mère et pris le temps d'aider un peu plus à l'Église pour les familles en galères. J'ai même trouvé un boulot comme serveuse dans un petit restaurant new-yorkais.

J'enlevais mon casque audio, déranger par le bruit des ébats de l'autre con à côté. J'ouvrais ma porte avec force et tombais nez à nez avec Case. Lui et son coup d'un soir sortaient les cheveux ébouriffés. Elle marchait même pas droit, je l'aidais à marcher jusqu'à la sortie. Dès qu'elle fût dehors, je me retournais vers Case en colère.

- Faut vraiment que tu diminues le nombre de plan cul, dis-je soulé. J'en peu plus d'entendre tes ébats chaques jours.

- Dis-moi si tu veux que je te fasse boité au lieu de me donner ces excuses merdiques, dit-il sur un ton taquin.

- Ne prend pas tes rêves pour la réalité, dis-je avec arrogance.

Il sourit face à ma contre attaque et sort une cigarette. Il était sur le point de l'allumer quand je lui arrachais la cigarette de la bouche.

- Si tu veux crevé, fait le seule, dis-je dégouté.

Depuis mon installation, j'ai jamais vu autant de paquets de cigarettes traîner. Il fume comme si il avait plusieurs vies. L'odeur de la cigarette et du whisky avait prit tout l'appart, me forçant à aérer tous les 4 matins. Il ne répondit rien avant de disparaitre dans sa chambre.

Je rentrais dans ma chambre, me préparant pour aller travailler quand Case rentra sans frapper.

- J'ai oublié de te prévenir-, commença-t-il.

Je remontais vite ma jupe avant de me concentrer sur lui.

- Tu ne crois pas si bien dire, dis-je sarcastiquement. Tu devrais apprendre à toquer la prochaine fois.

Il me dévisageait de haut en bas, jugeant ouvertement la tenue que m'avait donné le travail. J'avais une jupe et une chemise blanche, c'était assez simple comme tenu.

- Tu t'es habillé dans le noir, demanda-t-il en riant.

- C'est pas celui qui s'habille comme un gérant de pompe funèbre qui va me casser le cul, dis-je faussement vexée.

Il me guettait de nouveau de haut en bas avant de reprendre la phrase qu'il avait dit en rentrant.

- Tu vas venir avec moi pour un gala, dit-il sur un ton sérieux.

- J'ai mon mot à dire ou, commençais-je.

- Non, tu devras te faire passer pour ma copine, dit-il simplement.

Mon visage était entrain de chauffée de gêne.

- Tu es vachement contente, dit-il sur un ton moqueur.

- J'espère que c'est rémunérer parce que me trimballer un nymphomane toute la soirée, dis-je avec ennuie.

- Il faut goûté au sexe avant de me traiter de nymphomane, dit-il les yeux qui brillent.

Je ne calcule pas ses dires et parti pour le boulot en vitesse.

***

Je rentrais dans l'appartement exténuée, il faisait noir complet. J'enlevais mes chaussures et allume la lumière. J'apercevais quelqu'un assis sur le canapé sans essayer de comprendre je jette mon sac sur la personne par réflexe. J'entendais les gémissements de douleurs de Case.

- Putain, tu es vraiment conne ma parole, dit-il énervé.

- Tu fous quoi dans le noir à 23 heures, abruti, dis-je en soufflant de soulagement.

- Je t'attendais, tu as 4 heures de retard, tu finis à 19 heures normalement. Dit-il sur un ton réprobateur.

- Tu m'a accouché ou bien je suis ton gosse, dis-je ironiquement.

Je rigolais de son ton autoritaire mais lui était énervé. Il s'avançait vers moi, me regardant dans les yeux.

- Tu étais où ? Répète t-il sèchement.

- Au boulot, tu as quelle souci ? Demandais-je.

- Je te rappelle que tu es chez moi et que tu dois me dire tout tes faits et gestes, dit Case.

- Calme-toi, j'ai encore le droit de faire ce que je veux, répondis-je énervée.

- Tu ne comprends pas que tu es en danger, tu t'es faite droguée. Je t'ai retrouvé inconsciente et tu as eu la chance de ne pas être violer. Me hurle-t-il dessus.

Je le sais tout ça mais je suis passé à autre chose. Pourquoi il reste toujours sur cette histoire ?

- Faut relativisée, je suis tombée sur la mauvaise personne, ça mal tourné et maintenant je suis là. Retorquais-je simplement.

Je ne comprends pas tout cette amalgame, l'histoire est fini.

- Tu t'entends parler sérieusem-, commençait-il quand nous entendions la sonnette. On a pas fini cette conversation.

- Si ça l'est, dis-je

Je me dirige vers la porte et ouvre celle-ci sans m'y attendre je voyais ma mère.

- Maman, tu fais quoi ici ? Demandais-je surprise.

- Bonjour à toi aussi, je viens voir un peu où tu vis. La maison est chic, dit-elle en rentrant.

Elle rentrait dans le salon et vit Case sur le canapé.

- C'est qui lui ? Demande-t-elle.

Le concerné se leva et la salua.

- Enchanté de faire votre connaissance, je suis le petit ami de votre de fille. Dit-il en souriant.

Je toussais de surprise, il jouait à quoi.
Ma mère lâchait un bruit de surprise et se tournait vers moi.

- Je croyais que tu étais lesbienne, dit-elle choqué.

Je la regardais avec dédain et j'entendais le rire agaçant de l'autre con à côté.

- J'ai jamais dit que je l'étais, répondis-je incrédule.

- Tu t'habilles comme les tomboys , j'avais plus de doute, m'explique-t-elle.

J'entendais encore l'autre rire de plus belle sans même le calculé et je les quitte pour la cuisine. Je suis exténuée, il faut vraiment qu'elle parte. Je connais ma mère, elle peut vraiment me mettre la honte en balançant des photos de moi. J'ai l'impression d'être dans un multivers...

****

Je corrigerai plus tard

Moins long que d'habitude.

Désolée de l'absence mais j'avais beaucoup d'examens.

Don't let me love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant