War is almost over

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Quelque chose s'est passé ce soir, et c'est une super nouvelle.

Je suis sortie avec deux de mes amies pour manger un bagel. J'ai peut-être été chiante étant donné que je n'ai pas arrêté de me plaindre, mais j'ai fini par aborder le sujet « meilleur ami en carton », j'ai craché le morceau que je mastique depuis septembre dernier.

J'ai dit tout ce qui s'est passé et comment je l'ai vécu, tout ce que je n'ai pas dit pendant un an.

C'est la première fois que je ne me sens pas seule dans cette histoire, et ça m'a fait tellement de bien. J'ai parlé à deux des trois personnes de ce groupe qui auraient pu être capables d'écouter ce que j'avais à dire, la troisième personne le sachant en lisant ces écrits.

Elles sont d'accord avec la façon dont je l'ai vécu et m'ont remonté le moral en imaginant toutes sortes de plans machiavéliques pour se venger, que je ne vais évidemment pas mettre en place.

Mais elles m'ont conseillé une chose à laquelle je pense depuis longtemps : effacer cet homme de ma vie, et d'autres encore.

Cette année a été beaucoup trop épuisante émotionnellement pour moi, et je ne suis pas prête à vivre dans un environnement pareil.

J'ai révélé des choses que j'ai gardé pour moi ou partagé à la mauvaise personne pendant presque un an à mes amies, elles y penseront peut-être en se couchant ce soir, elles avaient l'air tristes pour moi et remontées contre lui. Je l'étais aussi, il n'avait aucun droit.

En révélant cela, j'ai réalisé que je devais parler et ne pas garder les choses qui me rongent en moi, parce que j'ai des gens qui me soutiennent sans me juger, qui sont réconfortants, de bons conseils et pour qui je compte.

Elles m'ont fait réaliser que certaines personnes dans ma vie se fichent de moi alors que d'autres me soutiennent.

Je crois qu'elles étaient choquées d'entendre ça de moi, j'ai peut-être bien caché mon jeu.

Le fait est que je sais qu'elles me soutiendraient corps et âmes, même si leur monde s'effondrait devant leurs yeux, si j'en avais besoin, et ça donne du baume au cœur après les derniers mois horribles que j'ai passés en pensant être seule.

Parfois, je pense que malgré les sourires, les rires et la joie, elles vivent des choses similaires, elles ne dorment peut-être pas la nuit à cause de facteurs externes, parce que ce n'est pas possible que je sois la seule parmi sept personnes que je vois tous les jours à avoir des problèmes personnels à cacher.

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