Différents [Tome 1 + Tome 2 + Tome 3]

Chapitre 44 : Lendemain incertain

—-Point de vue de JADE—-

Je levais la tête et constatais que Zac et Reine étaient rentrés. Apparemment, Zac passait le message aux autres Différents comme quoi les jumeaux avaient préparé un mauvais coup. Reine s'installa à coté de moi qui jusqu'à présent étais silencieuse.

- "Il faut qu'on se batte contre eux, Jade. Ne nous laisse pas tomber." me dit-elle

Je me tournais vers elle et la regardais dans les yeux. Je savais qu'elle s'inquiétait à mon sujet mais aussi un sujet plus important : la ville et ses habitants.

- "Qu'est ce que tu veux faire ? On est coincé ici." lui répondis-je

- "Il faut qu'on trouve une solution sinon on est tous cuit." dit-elle

Reine était une fille intelligente et je ne l'avais jamais sous-estimée mais là, je me contentais de la regarder comme s'il venait de dire quelque chose de totalement stupide. Cependant, elle avait raison : nous devions trouver une solution pour empêcher Axel et Andrew de mettre en place leur plan diabolique.

- "Je n'ai pas d'idée donc demande à quelqu'un d'autre." lui dis-je en soupirant

Elle se leva en soufflant puis partit vers Olivia pour trouver un plan. Je vis Olivia se tourner pour me voir et je pus lire dans ses yeux de la déception mais je n'avais pas envie de lui parler de peur qu'elle commence à me gronder. Les Différents quant à eux semblaient si perdus que ça me faisait mal de le regarder. Certains fixaient le vide et d'autres discutaient pour trouver une solution. Zac était installé sur un petit fauteuil et ses yeux turquoises étaient perdus dans le vide. Il fixait le mur comme une source d'inspiration. Je me levais et me dirigeais vers lui.

- "Ça va ?" lui demandais-je

- "Aussi bien que quelqu'un enfermé et qui va assister en direct à la pulvérisation d'un gêne semi-dangereux. Et toi ?" me répondit-il avec ironie

- "Y'a des jours où je vais mieux."

Ce que j'aimais quand je discutais avec Zac c'était son ironie dans toutes les situations. Dans un sens, ça me permettait d'aller mieux et j'avais l'impression que ça nous libérait légèrement d'un poids lourd. Mais nous étions, quoi qu'il arrive, dans le doute permanent au sujet de ce qui ce passerait demain ou après-demain.