Différents [Tome 1 + Tome 2 + Tome 3]

Chapitre 47 : Si vous croyez que ça va se terminer comme ça, vous avez tort !

Je clignais plusieurs fois des yeux, complètement stupéfaite par ce que venait de faire Léonie. Elle me sourit comme si rien ne venait de se passer. Je ne me souvenais pas de tout; juste du fait qu'Andrew et moi avions cassé quand j'avais tout découvert. Je pris la puce dans mes mains puis tout me revint à la mémoire : l'hélicoptère, le fusil et Léonie m'enlevant la puce.

- "Comment as-tu fait ?" lui demandais-je encore sous le choc

Elle me sourit et m'expliqua :

- "Je t'ai hypnotisé de sorte que je puisse t'enlever la puce. De plus, on ne peut pas contrôler mon esprit du coup, j'ai fait semblant d'être sous les ordres d'Axel alors que non."

- "Tu peux hypnotiser n'importe qui ?"

Léonie me sourit de nouveau puis hocha la tête. On se dirigea vers les autres après que j'eu arraché l'oreillette. Malheureusement pour nous, Zac leva l'arme sur moi.

- "Zac, c'est Jade. Je t'en supplie, pose cette arme." le suppliais-je

Zac ne bougea pas cependant, je vis dans ses yeux la peur de tuer quelqu'un, en l'occurrence moi.

- "Zac, je sais que tu n'es pas capable de tirer." continua Léonie en le fixant dans les yeux

Elle passa sa main devant ses yeux puis enleva la puce. Je vis Zac secouer la tête avant de rouler les yeux. Je lui pris la main pour l'aider à se souvenir de ce qui c'était passé avant.

- "J'ai failli vous tuer" répeta-il, plusieurs fois, d'une voix rauque

Je le pris instinctivement dans les bras et on s'occupa des autres Différents. La plupart ne se souvenaient pas de ce qui venait de ce passer mais certains se souvenait. Seulement, ça ne se passa pas comme prévu car un canon de fusil se braqua sur ma tempe. Celui-ci appartenait à Kim. Je sentis le canon froid sur ma tempe et je commençais à avoir peur, très peur même

-"Tu crois sincèrement que je vais te laisser partir comme ça ?!"me dit-elle en riant.

Les Différents ne bougèrent pas et je sentis qu'ils avaient tous aussi un peu peur.

-"Pas qu'un peu." dit ma conscience

- "Tu crois vraiment que c'est le moment de jouer avec les mots." lui répondis-je mentalement

J'entendis Kim enclencher le mécanisme du fusil. Elle allait réellement me tirer dessus, sans se poser aucune question, comme si c'était naturel de tuer quelqu'un. Mon souffle commença à accélérer et mes battement de coeur allaient à une vitesse folle.

- "Allais-je mourir ?" me demandais-je

- "Nan,nan, tu vas juste te transformer en petit tas de poussière tout mignon !" me dit ma conscience ironiquement

J'ignorais cette remarque mais je n'osais pas bouger, de peur que Kim appuie sur la détente. Soudain, j'entendis un cri et me retournais pour voir Kim par-terre qui gémissait de peur. Karl qui pouvait torturer psychologiquement les gens avait agis. Il suffisait juste qu'il trouve votre pire cauchemar pour vous terrasser pendant assez longtemps. On commença à courir n'importe où avant que Reine nous rappelle que le compte à rebours de la machine infernale avait été enclenché. On continua de courir en se dirigeant vers la salle de contrôle où il n'y avait personne. Une garçon nommé Odalrik débuta à s'occuper de l'ordinateur et martela le clavier. Il était le plus fort quand il s'agissait d'informatique.

- "M****, y'a un mot de passe." s'exclama-t'il en soupirant

Tous les Différents cherchèrent avant qu'Olivia propose un nombre 2100. Ce nombre qui peut paraître insignifiant ne l'est pas pour la simple raison que c'est l'année de naissance de nous tous mais aussi l'année de la météorite.

- "C'est bon, ça marche." dit-il

On entendit un <<BIP, BIP>> puis la machine s'auto-détruisa d'une façon surprenante. Qui aurait pu penser que ce soit ça ?

- "Vite, on ne peut pas rester ici." dit Zac

On se précipita vers la sortie. Dehors, il faisait nuit mais ça ne dérangea personne. Le vent soufflait fort comme pour nous ralentir. On fut brusquement éclairé tous par un spot de lumière qui nous éblouit. Au dessus de nous se trouvait un hélicoptère avec énormément de personne à l'intérieur dont Axel.

- "Vous pensez que ça va se terminer comme ça ?!" cria-t'il dans un micro

On n'eut pas le temps de répondre que des détonations fusèrent de partout. J'entendis le cri de tous les Différents et leurs ordonnais de courir. Une balle me frôla le bras ce qui m'arracha un cri mais je continuais de courir avec les autres dans la ville alertant ainsi la police qui vint à notre secours stoppant ainsi le massacre. Malheureusement pour nous, l'histoire ne se termina pas comme ça. Le destin avait prévu quelque chose de pire pour nous, à croire qu'il s'acharnait à nous mener une vie accidentée...