"On verra bien qui de nous deux trouvera la faiblesse de l'autre en premier "
Que s'est-il passé les jours qui ont suivi l'arrestation du chef du plus grand gang criminel du Japon ? Et pourquoi a-t-il voulu mettre fin à ses jours ?
Léonor Mahuru âgé...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
°Survey Bonten° |26| 'my final decision'
°°°°°
On m'a tiré dans l'épaule. Qui ?
Joris. Son arme fumante est encore pointée dans ma direction. Pourquoi ? Il se venge? Car j'ai été en colère contre lui quand j'ai appris qu'il ne vérifiait pas si Manjiro se nourrissait ? C'est stupide...
Je bascule en arrière, la douleur m'arrache un cri. Un bras me rattrape. Manjiro. De son autre bras il tire dans le tas de policiers. Je pris intérieurement pour qu'il rate sa cible.
Je n'aperçois personne s'écrouler sous le tire de Manjiro mais ce geste a suffit à créer un mouvement de panique.
Bientôt, Manjiro et moi sommes la cible de tous les tires des policiers. Les autres criminels s'invitent dans cette bataille. Certains on tout de même la jugeote de s'enfuir tant qu'ils le peuvent.
Je me remet sur mes deux jambes pour éviter d'être un fardeau pour mon boss.
Je suis blessée et désarmée. Je ne peux pas lui être utile. Merde.
Un policier qui s'approchait dans mon dos tombe d'une balle dans le crâne. Ray vient de couvrir mes arrières. Son arme à la main elle s'approche de moi et m'épaule.
— Ne reste pas ici. Tu es blessée. Me dit-elle.
J'aimerais rétorquer mais elle a raison. Bras dessus-dessous, elle m'aide à trouver un endroit à l'abri des balles.
— Ran, Rindou, surveillez les arrières de Léonor et Ray. Ordonne Manjiro.
Aussitôt j'aperçois les Haitani abattre chaques hommes qui nous suivaient.
— Fait chier. Je sais pas où aller... Grommelle Ray.
Les clefs. J'ai encore les clefs.
— On peut emprunter l'ascenseur.
— Bonne idée.
Nous grimpons les escaliers, les Haitani nous couvrant. Je maintiens ma plaie, ma main dégoulinante de sang. Le long couloir nous fait face. Nous marchons sur le pas de course. Je suis plus lente que Ray, pourtant elle s'adapte à mon allure, arme à la main.
— Tu devrais retirer la balle.
— Je le sais bien ça. Mais on a pas le temps, là.
Elle n'insiste pas et nous continuons notre chemin.
Bam. Un coup de feu. Du sang gicle sur ma joue droite. D'où vient le tire ? Où est arrivée la balle ? Et c'est lorsque je sens le corps de Ray se détacher de moi et glisser au sol que je commence à comprendre. Mes yeux s'abaissent. Ray se beigne dans sa propre mare de sang.
