- Mais je vous le dit et je vous le répète, OUI mon commerce est un bar à chat, mais il est hors de question que je les exploite. Mes chats sont libres d'aller et venir entre ici et chez moi, ou même dans la bibliothèque, mais s'ils ne veulent pas venir au contact de mes clients, il n'y a pas moyen que j'aille les chercher et que je les force, ce ne sont pas des jouets Monsieur.
Ce client venu avec sa fille en bas âge ne me lâche pas depuis une dizaine de minute car selon lui il n'est pas normal qu'ils n'aient vu aucun chat en venant ici. Je peux comprendre que ce soit frustrant, mais je ne vais pas déranger mes chats pour lui, et encore moins s'il me parle sur ce ton.
- Mais putain, c'est quoi ce bar de merde, mais quel bon à rien, vous vous appelez bar à chat mais y'en a pas un seul ! J'appele plutôt ça un bar à con, car y'en a un juste devant moi.
- Si vous n'êtes pas capable de comprendre ce que je vous dit c'est votre problème mais je vais vous demander de régler l'addition maintenant et de quitter les lieux sur le champ, vous dérangez mes autres clients, qui eux savent être respectueux.
- Comptez sur moi pour une belle réputation.
- C'est ça, faites moi de la pub, c'est super gentil de votre part ! Par contre ça fera 14 euros.
Il me jette un billet de vingt que j'attrape au vol en secouant la tête.
- Comptez bien, incapable comme vous êtes vous seriez capable de me voler.
- Merci mais je sais compter, ne vous inquiétez pas pour moi, c'est une qualité parmi tant d'autres, je ne les compte même plus, je réponds en mimant de jeter mes cheveux vers l'arrière, attirant les rires de certains clients qui suivent l'altercation - dont le rire grave du bouclé qui suit attentivement ce qu'il se passe - ce à quoi je réponds par une réverance, attisant encore plus la colère de l'enfoiré en face de moi, ce qui me fait rire.
Je lui rends les six euros, et il les range, l'air toujours furax.
- Je dois vous raccompagner ou vous serez retrouver votre chemin vers la porte ? Au revoir princesse, je dis en faisant un clin d'œil à l'enfant qui à l'air de se retenir de rire en voyant l'expression de son père.
18h37:
De Niall à Louis : Je viens de finir ma garde, je passe au barre, prépares moi un graaannnddd chocolat chaud à la Loulou !!De Louis à Niall : Avec plus de chantilly que de chocolat, donc ?
De Niall à Louis : Toi, tu sais comment me parler après une garde interminable ! Je savais que j'avais bien choisi mon meilleur ami !
De Louis à Niall : Je suis génial, je sais, maintenant poses ton tél, je suis sûr que t'es déjà en train de conduire.
À moins de dix minutes de la fermeture, alors que le bar se vide progressivement, Niallou, une expression fatiguée sur le visage, passe la porte du bar en faisant sonner la clochette et va s'installer pas très loin de l'éditeur.
- Et voilà le chocolat chaud pour monsieur !
- Putain, tu sais que je t'aime toi ?
- J'en suis sûr !
- Dis, Lou, on fait quoi pour ton anniversaire ?
- J'en sais rien, je serais chez papy pour les fêtes donc soit on le fait avant, soit après, comme tu veux, mais pas quelque chose de fou, juste toi, Am' et les filles.
- Je m'occupe d'organiser ça, j'ai déjà des idées.
- T'embêtes pas par contre, hein.
VOUS LISEZ
Deux destins liés [L.S]
Fiksi PenggemarLouis est un auto-entrepreneur de 27ans. Aujourd'hui, il est à la tête du commerce dont il a tant rêvé, et qu'il a réussi à monter grâce à l'aide de ses trois petites sœurs : son bar à chats. Le décès prématuré de ses parents l'a envoyé plus tôt que...