Un jour...

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Ave, ô vieux brouillard,

Il y avait longtemps

Que je ne t'avais vu.

Pour quel esprit errant

Es-tu donc descendu

Dans cette nuit trop noire ?


De ton souffle glacé

Me parvient le frisson

Des âmes libérées.

Pour quelle raison encore

Gaveras-tu tes fonds

De ces innocents corps ?


Sans même les choisir,

Que ne ferais tu moins

Afin d'exécuter

Le plus vif désir

De ton maître l'Achéron ?

Dois-je t'accompagner ?


Sur le toit du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant