Rupture

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L'un, décidé, malaisé, vers l'autre marcha.

Au bord des ténèbres, soudain il la poussa,

Quand d'un adieu gêné, il la salua,

Puis d'un pas frêle, et hésitant s'éloigna.


Son corps tressaillît dans une plainte étouffée,

Venue de l'amour, de la haine, la posséder.

Et de son sac, en tira une arme chargée,

Qui pour se venger bientôt allait riposter.


Trois coups, comme un dernier râle, dans l'air vibrèrent.

Puis les balles irrationnelles s'envolèrent,

Et tout droit ce tendre cœur chéri, percèrent.

Des larmes de sang, surprises, s'écoulèrent.


Les yeux sages, plein d'estime et de bonheur,

Fixaient un visage hébété marqué de peur.

Une voix lui chuchota, pleine de lenteur,

Je me devais de fuir, car je t'aime, ma sœur.


Sur le toit du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant