Buveuse

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POV: Roxanne, 00h12

Je picole, je picole et sans m'en rendre compte je m'égare dans mes draps accompagnés de plusieurs femmes. Joliment dévêtues.

Au petit matin, je me surprends à me regarder dans le miroir, chose que je ne fais jamais. Je m'habille d'une robe noire qui moulent parfaitement mon corps. Pour me diriger dans le building qui m'appartiens depuis deux années, je prends les clefs de ma voiture et m'assure de bien dégager les femmes qui dormaient encore. Aujourd'hui est le jour où je reprends le travail, jour qui signe la fin de mes vacances.

Je surprends Prada assise sur mon bureau en train de bouquiner. Je l'a tire de ses pensés en posant ma main sur sa tête.

Moi: Hello Angel.

Elle me sourit et me saute dessus en prenant le temps de me renifler de partout. Elle sort sa tête de mon coup et descend du bureau.

Prada: Tu sens la femelle.

Moi: Pourquoi je suis quoi moi ? Un mâle.

On se dirige toutes les deux à la salle de réunion, autrefois utilisée comme salle de logistique.

Cette réunion a servit à rien, mais clairement. La journée passe où je traite des dossiers, passe des appels et bois des cafés.

Ma journée ne se termine pas tout de suite. Je dois encore passer par le crue club pour donner à Kian des instructions pour la prochaine personne à surveiller. Je n'ai même pas besoin de diriger mes yeux vers la scène, que je sais déjà qu'elle est là. Sa voix m'envoute tellement que je peine à me concentrer pour demander mon snake.

Je n'ai pas besoin de le demander que je vois Kian arriver.

Kian: Rox ? Tout va bien ?

Je me reconcentre d'un coup sur Kian et lui explique que tout va bien et que c'est juste la fatigue qui me guette. Je soupire puis lui explique les instructions et bois mon verre de coca. Je n'ai pas encore assez émerger de ma cuite d'hier pour reprendre de l'alcool.

Je sens une présence à ma droite, mais je ne me retourne pas. Je sens une douce odeur de vanille, cette odeur remonte jusqu'à mon cerveau et je sais que si je reste à fixer mon verre les gens vont me prendre pour une folle. Je décide de me retourner pour lui faire face et ma vision se trouble lorsque je vois en réalité Prada.

Moi: Depuis quand tu mets du parfum à a vanille toi ?

Prada: Ouh, La tigresse sort ses griffes. Grrr!

Je lève les yeux au ciel et me replacent sur mon siège pour avoir mon verre en face de mes yeux.

Victoria: Un verre d'eau s'il vous plait!

Elle se pointe d'un coup à ma gauche, essoufflée et le sourire scotché aux lèvre. Je lève subitement mes iris bleues vers elle, qui elle, regardait au dessus de son épaule. J'ai un petit sourire en coin, Prada n'en loupe pas une pour me le faire remarquer.

Prada: en russe, Eh bien et bien ! Celle-là te tape dans l'œil.

Kian: Et pas qu'un seul.

Moi: La ferme vous deux. J'ai eu ma dose hier soir.

Vic' se retourne vers nous avec un sourire que je juge un peu trop faux. Enfin bref, je bois le fond de mon verre d'une traite pendant que Prada me prends la main.

Victoria: Bonsoir !

Prada penche sa tête vers elle et décroche un grand, que dis-je, un énorme sourire.

Prada: Bonsoiiiirrr !

Les autres barman dévisage bien la fille à ma droite et moi, je me contente de lui lancer un regard noir. Victoria lance les présentations, que Prada accepte en lui donnant son nom.

Victoria: Dit moi Roxanne...Tu avais bus hier, alors je me demande si la conversation était vraiment...sincère ?

Moi: L'alcool n'excuse rien. Ne te fais pas de films, tout va bien.
Une idée me vient, j'espère que cette remarque ne va pas lui donner de fausses pensées.

Moi: On t'a déjà dit que tu chantais bien ? C'est ton métier ?

Elle rougit, T'en mieux.

Victoria: Oh euh non, mais merci ! Je suis juste étudiante et Kian m'a proposé de chanter ici tous les mardis, jeudis et samedis soirs en échange d'un petit salaire.

Je me retourne vers le coupable et hausses les sourcils. Il lève les mains en l'air comme un innocent. Je redirige ma tête vers Vic' et lui adresse un sourire.

Moi: Et dans cette accord il est indiqué que tu dois rester aussi tard ?

C'est vrai qu'il est déjà 22h45 et que le club se vide en ce mardi. Elle regarde sa montre et écarquille les yeux, puis commence à paniquer. Je lui attrape le pogner et ça a le dont de la stopper net dans son élan.

Moi: Je peux te raccompagner si tu veux, je suis en voiture.

Vic': Oh oui ça serai vraiment génial ! Merci, merci, merci !!

Limite ce n'est pas si elle me saute au cou.

Moi: Normal, en plus tu chantes dans mon club je te dois bien ça.

Obey meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant