Dc comics

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POV Roxanne, 7h35

J'étais venue au bureau le plus vite possible. Depuis l'incident avec Victoria je suis partis sans lui adresser ni regard ni parole, cette nouvelle me rend dingue. Je ne sais franchement pas ce que je vais foutre dans mon bureau, tous mes dossiers sont bouclés et il n'y a personne dans les locaux en cette heure matinale, très matinale. 

Je me pose sur ma chaise et passe mes mains sur mon visage, je n'avais en aucuns cas attendu un truc pareil. J'entends des pas dans le couloir mais ne relève pas la tête pour autant. La porte s'ouvre et laisse place à une Prada inquiète. 

Prada: Hello Angel...Oh toi, t'es pas dans ton assiette. Pourtant t'es repartie accompagnée hier ?

Moi: Il s'est rien passé Prada, toujours les grands mots.

Je relève la tête et constate qu'elle me regarde maintenant avec surprise, je secoue la tête et souffle signe d'épuisement, j'ai vraiment, mais vraiment pas envie de rire.

Prada: Attend quoi, toi R-

Moi: C'est une Papova.

Claire, net et précis. Suffisant pour lui ôter son sourire qui fait fondre tant de personnes. Elle se dirige vers les chaises mises à disposition devant le bureau et s'assoit pour me faire face. Elle a la même réaction que moi et relève sa tête quelques secondes plus tard.

Prada: T'as appris ça quand ?

Moi: Y'a moins d'une heure.

Prada se lève d'un coup avec une haine soudaine et me fixe.

Prada: Putain tu te rends comptes de ce que ça veut dire ?!

Moi: Souffle, supposons que c'est sa fille, ou peut-être qu'elle a rien avoir avec ça on en sait clairement rien ! Et puis même qu'est ce que tu veux que je fasses ?

Prada: Je crois que c'est bien la première fois qu'en 15 ans d'amitié tu me demandes quoi faire. Quoi ça y'est t'es démunie, t'as plus de carte dans ton jeux c'est ça ?!

Moi: Crit pas dès le matin.

Prada: Mais bordel ils ont mit ton père en poussière, et ça tu t'en souviens ?! Apparemment faut te rafraichir la mémoire.

Je n'ai même pas envie de lui répondre et me dirige vers la sortie sans attendre. Mais elle a raison, le père de cette foutu famille a abattu mon père comme un chien. Ils l'ont dépouillé et vidé de son corps devant moi. Je préfère même pas y repenser.

En fin de compte j'ai trouvé du travail à faire, je vais régler des comptes. Certains gang se prennent un peu trop pour des bien placés. C'est ce qu'on appel des fayottes? ils lèchent le cul des boss et leur crache dessus une fois de dos.

Je m'étais, sans m'en rendre compte, dirigée vers le bar des crazy beer, nom bien trop représentatif. C'est un bar qui cache en réalité tout un trafic inhumain, un trafic qui ne me concerne pas et j'en suis bien contente. Cependant les dirigeants de cette "secte" essaye de me foutre les flics au cul. On se croirait dans Gotham, les passes entre batman et le joker c'est pas mon truc, c'est soit je gagne, soit...je gagne avec certitude. C'est avec fierté que je rentre dans le club ou bar ou j'en sais foutre rien. Autant dire que ça pu la cigarette et pas que le tabac enfaite.

Tout le monde me regarde comme un objet, on dirait des chiens affamé en train de baver devant leurs friandises. C'est vrai que je suis la seule femme "connue" dans ce monde. Connue sous le plus large des sens du terme puisque ma vie reste un mystère. 

???: Oh the boss? alors si je m'-... Je ne lui laisse même pas le temps de finir que mon point s'écrasa dans sa face.

Je prends une chaise et déboutonne mon blazer afin de m'assoir sur la chaise, je lui prends les cheveux de ma main gauche et y mets une certaine pression pour la maintenir levée. Son nez pisse le sang.

Moi: Ne t'approches de moi, tu vas salir mes vêtements. Alors comme ça on veut me mettre les flics au cul?

Il souri et montre bien toutes ses dents ensanglantées. Je lui en remets une et il tombe littéralement au sol. Je me lève et retrousses mes manches, je fais un pas vers lui et m'arrêtes lorsqu'il se tord de douleurs.

Moi: Bon, que les choses sérieuses commencent. 

Obey meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant