CHAPITRE 2 | Fuir

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꧁༻ 𝙴𝚕𝚒𝚊 ༺꧂





J'essaie tant bien que mal, d'ouvrir les yeux. Mes paupières lourdes, papillonnent. Je parviens à discerner le jour par la fenêtre. Quand mes yeux s'ouvrent enfin, je remarque déjà mon changement d'environnement. Qu'est-ce qu'il s'est passer ? Une multitude de flashback apparaissent. Le mercenaire ! Ses mains sur ma taille, ses menaces cruelles, ses lèvres charnues susurrant près des miennes. Mon corps sanglote, et mon cœur, lui, bat à tout rompre.

Bon sang, qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Je ne comprends pas. Pourquoi me fait-il aussi peur. Qui est-il ? Que veut-il ? Je n'en ai aucune idée. J'espère qu'ils vont faire le nécessaire pour me sortir de là. Je ne veux pas rester une seconde de plus ici. Quand mes parents auront réglé cet incident, je m'en irai. Loin. Le plus loin, que je puisse. Et j'emmènerai Lee avec moi.

Je ne sais pas pendant encore combien de temps je vais rester là, à attendre qu'ils viennent me chercher. Mais je suis sûr qu'ils arriveront, bientôt. Enfin, j'espère. Il faut que je gagne du temps. Pour une fois, ils pourraient faire de moi, leurs priorités. Je me redresse légèrement pour ne pas avoir un mal de tête. Une fois redressée, j'étudie mon environnement. Une chambre lumineuse et spacieuse. Un canapé, de taille moyenne, et une table basse, qui se tiennent à l'opposé du lit, où je me tiens actuellement. Je dépose un pied au sol, suivie de l'autre. Le sol froid me donne la chair de poule. Me levant, j'aperçois une porte, noire. Il n'y a que ça, des portes noir. Croisons les doigt, faites qu'elle soit ouverte.

Je me déplace, silencieusement, avec des petits pas, discrets. J'atteins enfin la porte, pose ma main sur la poignée et l'abaisse délicatement. J'entrouvre la porte et me fige instantanément. C'est un psychopathe. Il est là, devant moi, fumant sa clope, adossé au mur fasse à ma porte. Un sourire malsain aux lèvres, il retire sa cigarette entre ses lèvres et expire la fumé de sa bouche.

- Te voilà enfin réveiller, je me suis ennuyé tu sais. Dit-il avec sarcasme.

- Combien de temps ? demande ai-je aussitôt.

- Pratiquement une semaine, trésor. Il se redresse. Il faut croire, que le GHB a fait plus d'effet que prévu. Il laisse apparaître un sourire sadique.

menteur.

Ce surnom me fait froid dans le dos, surtout quand il vient de lui. Attendez... UNE SEMAINE ! Comment ça, une semaine. Pourquoi ne sont-ils toujours pas venu me chercher ? Je perds mon assurance et lui demande.

- Qu'est-ce que vous voulez ?

- Facile. Je veux voir ta famille souffrir, autant que la mienne a souffert.

Qu'est-ce qu'il veut dire ? Encore des putains représailles.

- Qui êtes-vous ?

- Tu poses beaucoup trop de question à mon goût, trésor. Il joue avec son couteau suisse.

- Dites moi.

- Tu es sûr de toi ?

- Plus que jamais, je ne l'ai été.

Il baisse la tête, et révèle, encore, son sourire amusé. Il rentre le couteau suisse a l'intérieur de sa veste dans une petite poche.

- On m'appelle, Ezio Lombardi, mais, je suis aussi ton pire cauchemar.

Je me recule d'un pas, mon âme pétrifiée, mon corps s'affole. Je ne contrôle plus rien. Lombardi... Voila pourquoi ils mettent autant de temps à intervenir. C'est à cause des Lombardi que nous avons du fuir notre pays, l'Italie, il y a deux ans. Mes parents redoutaient ce jours depuis, un moment déjà. Je n'ai plus qu'une chose à faire, fuir. Le plus vite possible. Mon instinct de survie prends le dessus, je me précipite vers la porte du couloir.

- Tu peux toujours essayer de fuir, j'aurais toujours un coup d'avance sur toi.

Je ne l'écoute pas et ouvre la porte. Une douzaine d'hommes vaquant à leurs occupations se trouvent fasse à moi. Je fais mine que tout va bien, avance en effaçant l'expression de terreur sur mon visage pale. Aucune femme, même pas une seule. Je parcours la maison de fond en comble, je ne trouve aucune issue. Je décide de me poser un instant reprenant mon souffle. Après quelques secondes, je lève légèrement mon regard, et le pose sur la troupe d'hommes armés venant vers moi.

- lei è lì. L'un d'eux me montre du doigt. Il regarde les hommes derrière lui et dit. La vuole viva.
(Elle est là) - (il l'a veut vivante)

Je cours aussi vite que je le peux. Ils me coursent criant dans tout les sens. Je tire la première porte qui me viens, et me retrouve dehors. Bordel, enfin !

Je descend les nombreuses marches en pierre blanche. Je regarde autour de moi cherchant la sortie la plus rapide.

Quand je les vois surgirent par derrière, m'encerclant, je me démène à trouver un échappatoire. Et je le trouve. Je tente le tout pour le tout, me glisse entre deux hommes baraqués. Je joue avec ma vie, là. Je parviens à passer à travers, me hâte vers l'immense portail qui est fasse à moi.

Je cours comme je n'ai jamais courue de ma vie. Même en cours de sport, je n'ai jamais couru comme ça. Et sa me fait mal au cœur, littéralement.

Mon corps perd toute sa couleur, il est encore là. Il à toujours un coup d'avance. Je gèle sur place, immobiles. Il m'observe.

- Je retire ce que j'ai dis, Tu. Es. Prévisible.

Je sens mes poumons se serré. Je t'en supplie, pas maintenant... J'ai l'impression d'étouffés. Et ce n'est pas psychogène, cette fois. Mes jambes deviennent lourdes, ma tête tourne. Non pas ça ! Mon souffle saccadé, je perd en oxygène. La main sur ma poitrine, j'essaie de respirer, en vain. Le seule son qui est émit de ma bouche est l'air bloqué dans ma gorge.

Le sadique m'interroge du regard. Je perd l'équilibre, tournant difficilement sur moi même. Je chute si violemment que j'en ai le souffle coupé. J'entends mon kidnappeur hurler sur les hommes qui me couraient après. Comme si, cette fois, c'est moi qui le prenait au dépourvu.

- Puttana! Bande de merda ! HO DETTO VIVO !
(Putain ! Bande de merde ! J'avais dis vivante.)

Je sens un bras m'envelopper autour de la taille et me soulever. Un torse embrasé se colle contre moi. Cet homme tremblant, avance lentement, me portant avec prudence. J'essaie d'ouvrir les yeux mais en vain. Il est déjà trop tard.

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A SUIVRE...

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