Colombo

Chapitre 5 | Tension

꧁༻ 𝙴𝚕𝚒𝚊 ༺꧂

Sur la route, Venise, Italie.

Ma vie aurait été bien plus facile, si je ne portais pas le nom de cette famille. Cette famille qui ne m'a apporté qu'abandon, risques et enlèvements.

Je suis completement perdue. Assise contre le dossier de la voiture dans laquelle je me trouve. Au volant, un homme baraqué, tatoué sur les bras avec des lunettes de soleil. Je ne suis pas seulement enfermée et prisonnière de cet homme qu'est Ezio, je suis prisonnière de mes pensés que renferme ce corps malade qui est le miens. Ce corps que je peine à supporter.

Je sens la voiture ralentir petit à petit, j'ai cette envie de courir, fuir aussi vite que je le peux. Mais la vie de mon meilleur ami est en jeu. Je me dois de le protéger, il ne se doute pas de ce qu'il attend, ni qui est réellement sa meilleure amie. Qui je suis réellement. J'ai gardé ce secret trop longtemps. Plus j'attendais, plus ça devenait dur de lui dire la vérité.

La voiture arrêté, la porte s'ouvre sur un jet blanc. Je baisse la tête pour sortir de la voiture. Une fois la voiture quitter, je vois Ézio qui attends en costards noir avec une chemise blanche, les mains dans les poches et ses lunettes de soleil noir sur le nez. Entouré de ses hommes, il s'avance.

- Je t'en pris. Tournant son bras vert le petit avion, tél une révérence m'invitant à passer devant lui.

J'avance la tête haute sans lui adresser un mot. A la seconde où je commence à monter les marches, je sens leurs regard affamé dans mon dos. Je leurs adresse mon majeur sans me retourner. Ce qui ôte au détraqué, un sourire en secouant légèrement la tête.

Une fois monter, je m'installe sur le siège du fond. Le mercenaire avance dans ma direction, s'arrête un siège avant le miens les mains toujours fourré dans les poches, il relève un sourcille.

- Tu veux ma photo peut-être ? Lui demandai-je ironiquement.

Il s'approche dangereusement de moi, pose ses mains sur mes accoudoirs.

- J'ai pas été assez clair ? Exprime-t-il, à quelques centimètres de mon visage.

Nos yeux encrés l'un dans l'autre, les siens, fond des va et viens à la recherche d'une simple expression ou simple réponse de ma part.

- Pourquoi ? Chuchote-t-il

- Pourquoi ? Répétai-je sur le même timbre de voix.

- Pourquoi cherches-tu autant à me résister ?

- Pourquoi, je ne résisterai pas ?  Je réplique aussitôt, en plissant les yeux.

- Ne joue pas avec moi.

- Je vais jouer avec toi, Ezio.

A son nom sortie de mes lèvres, il tressaille, les manches de sa chemise ramener à ses coudes, je vois ses poiles s'hérisser.

- Tu céderas trésor.

- On verra qui de nous deux tomberas le premier.