Chapitre 4 | Provocatrice

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꧁༻ 𝙴𝚕𝚒𝚊 ༺꧂






En me réveillant, j'ai l'impression qu'un bus m'a percuté tellement fort, que j'ai la sensation que mon cœur a été arraché. Cette pression sur mon cœur. J'ai l'impression de retourner 7 ans en arrière. Les flammes que j'inhalai, me submergeaient. J'ai cette émotion, que je ne m'autorisais plus à éprouver.

Avec une respiration lourde, je me redresse lentement, en m'appuyant sur le lit. Cette douleur au cœur s'amplifie si fort qu'elle m'interrompt, je retombe net sur le lit. Un son déplaisant parvient jusqu'à mes oreilles.

Bip.

Un son que j'ai entendue beaucoup trop longtemps dans ma vie.

Bip.

J'observe autours du lit, mon regard s'arrête sur la perfusion relié d'un fil à mon bras. Ne me dites pas que ça a recommencé. Bien sûr que ça a recommencé Élia...

Je ne me souviens de rien. Mis à part mon enlèvement, l'arrivée des Lombardi et l'abandon de ma famille fasse à eux.

Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il m'attends mais une chose est sûr, ce Ézio, n'a pas l'intention de me laisser partir. Et je n'en connais pas la raison. Qu'à fait mon frère pour le rendre mauvais à ce point ? Ou peut-être bien qu'il l'était déjà bien avant de le rencontrer ?

Je sais que le nom Colombo, a une réputation de sauveur ou encore d'une puissantes et riche famille qui a un pouvoir énorme au près du gouvernement, mais au fond, je sais que ce nom que je porte est loin d'être un privilège. Disons que mes ancêtres non pas été des anges. Ce ne sont pas des saints, même s'ils le font croire à toute la population. Ils ont commis des délits grave mais comme ils ont une grande influence, ils ont tout le monde dans leurs poches. Sauf. Cette famille. Qui d'après la mienne, est la pire de toutes. Et en un regard, je comprends qu'ils n'ont pas tout à fait tort.

J'essaie une dernière tentative pour me redresser. Quand j'y parviens enfin, mon corps reste immobile. Mes yeux fixant le canapé qui se trouve devant moi. Le sadique, assoupit sur celui-ci. Je ne tente rien. Je me contente de l'observer, me posant une seule question.

Pourquoi m'a-t-il sauvé ? Depuis quand est-il ici ? Attendait-t-il depuis le début ?

Bon d'accord, ça en fait trois.

Je retire les fils de mon bras, soulève le léger drap sur moi et me lève petit à petit. Une fois debout je me dirige vers la porte sans faire de bruit. Quand j'atteins la poignée, une poigne de fer me retient l'épaule.

- Tu compte allez où comme ça ? Demande le sadique derrière mon dos. Je me retourne.

- N'importes où, mais loin de toi.

Il hausse un sourcil, avec son sourire en coin.

- Tu me tutoie maintenant, interessant.

- Je prends exemple sur toi. Je répond, en insistant sur le toi.

- Je retire ce que j'ai dis, tu es ennuyeuse. Affirme-t-il avec les bras croisé sur le torse.

ColomboOù les histoires vivent. Découvrez maintenant