Chapitre 8 | Où est le piège ?

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꧁༻ 𝙴𝚕𝚒𝚊 ༺꧂







45 minutes plus tard...

Après notre karaoké désastreux, mais amusant, le JPS indique que nous venons d'arriver à destination. Il arrête la voiture sur une place de parking. Il rompt le contact, retire les clés et ouvre la porte. Il ne sort pas immédiatement et se tourne vers moi en m'observant plutôt... maladroitement.

- Eh bien, qu'est-ce que tu attends ?

Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe, j'hésite encore un peu. Comment peut-on faire confiance à un homme que nous ne connaissons ni d'Adam, ni d'Eve. Puis une envie soudaine me vient. Je fini par lui faire un minimum confiance. Au pire j'ai rien à perdre. Sans perdre de temps, je le suis jusqu'à la petite passerelle qui nous fait atteindre la plage. Une fois traversée, mes yeux sont complètement ahuri par ce qu'il se passe devant nous. Où est le piège ?

- Qu'est-ce que... me stoppé-je

- Je t'avais dit que ça te plairais, non ?

- Une soirée sur la plage... je chuchote doucement, tellement stupéfaite.

J'ai toujours aimé les soirées, c'était une super façon de se retrouver avec les étudiants des nombreux campus. Mais je suppose qu'ici, tout est différent, même jusqu'à leurs façon de penser. Pour moi, les soirée signifiait... Danser, s'exprimer, profiter, s'amuser, se découvrir, nouvelle rencontre. Pas, alcool, baise et toutes ces conneries. Je ne profiterai pas dans ces cas-là.

- Ce n'est pas n'importe quelle soirée, c'est la summer party !

Summer party... l'originalité n'est pas là en tout cas.

- Soirée créer par mon chère patron...

C'est une plaisanterie ?

Quel idiote je fais, avoir cru que tout ne le concernait pas. Je pivote vers le parking pour faire demi-tour. J'entends ses pas se hâter vers moi et essaie de me rattraper. Il finit par y arriver malgré mes nombreuses tentatives de lui échapper. Il attrape mon bras avec une poigne de fer, qui d'ailleurs devrait certainement me laisser une trace.

Purée c'est qu'il doit aller à la salle tout les matins lui !

- Lâches-moi, je ne me laisserais plus embobiner par son petit numéro de connard prétentieux ! Je lui crache à la figure.

Je continue de me débattre, en vain. Il prend son autre main, mon second bras et se met à ma taille. Ses yeux enfouis dans les mains, il me détaille, attendrissant.

- N'essaie pas de fuir. Profites-en pendant qu'il en est encore temps...

- Qu'est-ce que tu veux dire ? Demande ai-je.

Pendant un court instant j'ai l'impression de voir ses lèvres s'entrouvrir mais finalement elles se referment. Le regard fuyant, il se redresse, se tourne et fixe la soirée. Puis, il s'avance décidé à aller faire la fête. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ?

- Allez viens, tu vas adorer. Annonce-t-il par la suite.

Nous progressons petit à petit vers la soirée, quand on entend déjà Can't old us de Macklemore qui couvre les nombreux cris joyeux. Tout le monde danse, quelques personnes assis sur des tronc qui servirait apparemment de banc, un verre à la main. Il y a beaucoup de monde, et franchement ça m'arrange dans un sens. Cette ambiance est folle, je dois l'avouer... et j'adore ça. Une ambiance on fire et ce n'est pas grâce au gigantesque feu de camp qui se trouve au centre de la fête.

ColomboOù les histoires vivent. Découvrez maintenant