Double-Games |Tome 1|

Chapitre 2.

"J'aimerais jouer à un jeu. Je suis le Roi, tu es le pion. Je mène la danse, tu survis. Mais n'oublie pas, la partie est basée sur le fait que quoique tu tentes, je gagne à la fin."

Ellipse de la journée

Ce cours de maths était une horreur, pourquoi ? 3 raisons très simples :

Petit 1 : parce que je déteste du plus profond de mon âme les mathématiques.

Petit 2 : parce que je déteste encore plus mon prof de maths.

Et enfin, Petit 3 : parce que j'ai Louis dans mon cours et qu'il est carrément insupportable.

Dans le genre narcissique, chiant, lourd, con, méchant, beau, sexy... Oula, je m'égare, y a pas pire.

En faite, Louis est moi. On est pareil, enfin j'étais comme lui avant. Narcissique, méchante, sexy, belle, chiante. C'était moi.

De plus Louis est un vrai coureur de jupons, encore une fois, comme moi.

Bref, ma journée est terminée, et on est en week-end. Ce n'est pas beau ça ?

Je prépare donc mes affaires pour rentrer chez moi, tout en réfléchissant.

Tout le monde m'a remarqué, les regards des gens ont changés, j'ai l'impression que tout va s'arranger sauf avec les garçons. Ils vont me mener la vie dure, encore et toujours.

Bon il est 18h et mon père doit être là. Je sors du Lycée puis monte dans sa voiture. J'ai remarquée que Niall m'avait regardée puis a regardé la plaque d'immatriculation avant de grimacer expressivement.

-Ça va ma chérie ? Demande mon père.

-Très bien et toi ?

-Oui, répond-t-il.

-Et Maman ? Demandais-je.

-Ça... elle... enfin ça s'arrange.

-Ouais.

Je ne suis absolument pas convaincue mais je souris pour faire plaisir à mon père.

-Les cours ça va ?

-Ouais, c'est simple, dis-je.

-Tu t'es fait des amies ? Demande-t-il.

Non, je me puni papa.

-Oui, bien sûr.

-Faudra que tu les invites.

-Oui, dis-je en souriant.

Il me regarde longuement.

-Quoi ? Demandais-je après un petit moment.

-Tu t'es maquillée, et puis tu as enfin enlevé cet affreux jogging.

Je me regarde et souris toute gênée.

-Ouais.

-Ça te va très bien ma puce.

-Merci papa.

Nous rentrons à la maison et je trouve Maman devant la porte elle me serre dans ses bras et moi je resserre son étreinte.

-Tu m'as manquée ma chérie !

-Toi aussi maman !

Après ces retrouvailles nous avons mangé puis je suis allée me coucher, morte de fatigue.

-Chérie débout, dit mon père.

-5 minutes... gémis-je.