XXXIII

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Ino et Sai :

J'appréhende notre arrivée. Kiba s'est tout simplement volatilisé. Comment je vais faire, moi ? Pendant que mes amies, papotent dans la voiture, moi, je fixe mon téléphone tous les petites minutes. Voyant mon angoisse, elles tentaient de me rassurer. En vain ! J'ai un mauvais pressentiment. Oserait-il me poser en lapin ? Nous ne sommes pas ensemble certes mais je lui ai tout de même fait savoir mon intérêt pour lui, ce qui m'a valu un sourire tendu et une semaine de silence. Bon sang, quand même ! Perdue dans mes pensées, je ne me suis pas rendue compte que nous sommes déjà arrivées. Trop vite à mon goût ! Les filles sortent le sourire aux lèvres, et je les suis en essayant d'en faire autant. Mes yeux toujours à la recherche d'une certaine personne. Elles sont maintenant accueillis par leur cavalier respectif. J'avoue qu'ils sont beaux, les mecs. Je m'excuse rapidement pour m'éclipser à l'arrière de la cours. J'appelle pour la millième fois. Ça sonne ! Enfin, ce n'est pas trop tôt ! Quelqu'un décroche. Je me précipite de répondre :
-Allô ! Kiba ? T'es où bon sang, ça fait une semaine que j'essaie de te joindre ! T'étais même pas venu à la remise de diplôme. Et le bal de promo, c'est maintenant !
-Oh ! Désolée, mais Kiba est encore sous la douche, répond une voix féminine, et je ne pense pas qu'il viendra, désolée, allez, je te laisse !
Et elle me raccroche. Je n'arrive pas à croire. Comment il a osé me laisser en plan comme ça ? J'essaie vite de ravaler mes larmes qui menacent de couler. J'appelle une dernière fois mais je tombe sur son répondeur. Salaud ! Pourquoi ? Je serre mon smartphone si fort dans mes mains. Je sais que je ne pourrai pas lui reprocher. Nous ne sommes pas ensemble ou autre, alors pourquoi cela me fait si mal ? J'ai l'habitude de jouer alors pourquoi maintenant ? J'efface rageusement la seule goutte qui a réussi à s'échapper de mes yeux. Je m'en fous de mes paillettes. De toute façon, le bal est déjà gâché pour moi. Je m'apprête à partir quand j'ai senti une main me prendre le bras pour m'arrêter.

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-Elles en mettent du temps, râlait Naruto, près de moi
-Galère, oui ! Ajoutait Shikamaru
-Les filles, tu connais pas ? Leur répondis-je en souriant
-Toi, tu le dis t'es même pas venu avec une cavalière. Qu'est ce qui t'as pris mec ? m'accuse maintenant le blond suspicieux.
C'est vrai que je n'y avais pas pensé. Enfin si mais je ne trouvais aucune fille à mon goût à l'école. Je n'étais pas au courant qu'on pouvait ramener quelqu'un en dehors de l'établissement. Après tout ça ne me dérange pas vraiment. Je répondis alors ce dernier par un large sourire. Le blond à moustache soupira et l'autre revient à son air blasé. Quant aux deux autres, ils avaient la tête ailleurs. Je suis plutôt curieux de savoir ce qu'ils pensent ou ce qu'ils mijotent. Le bal de promo n'a jamais été un évènement sain. C'est là où beaucoup perdent leur première fois (si elles/ils se sont abstenus depuis) ou deviennent addict de drogue ou encore finissent en cercueil, c'est à dire gâcher leur vie pour de bon, ou mourir pour de bon, même si je pense que cette dernière possibilité est à prouver. Bon je ne dis as ça pour exagérer mais j'ai lu ça dans un bouquin. Mais je passe ! J'espère que ça n'arrivera pas, cette fois-ci. Mes pensées furent interrompues par nos nouvelles arrivistes. Si c'était ça leur surprise et bien elles avaient réussi. Les garçons les fixèrent de leurs regards exorbitants. C'est comme s'ils allaient en baver. Même Shikamaru de nature m'en-foutiste, a réagi. Leur réaction me fit rire. Si j'avais un appareil photo, j'aurais immortaliser ce moment. Mais ma frénésie s'arrêta lorsque j'aperçus une jolie blonde, que je pouvais reconnaître entre mille. Étrangement sa vue fit battre mon cœur à la chamade. Elle semblait perdue. Sûrement son cavalier qui n'a pas daigné à venir. Je la vis ensuite s'éloigner du groupe. Je la suivait discrètement. Elle conversait au téléphone, et ça se voyait qu'elle est contrariée. J'avais donc raison. La voir ainsi me donna un léger pincement. Elle n'allait quand même pas partir, si ? Sans réfléchir, j'avance pour la retenir. Elle me fixa de ses yeux bleus rempli d'incompréhension.

NEVER EVEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant