Une nuée de souvenirs

CHAPITRE 16 : Voyage entre soeurs

Ma sœur m'envoie un message, elle est arrivée depuis l'aéroport, devant mon immeuble en taxi. Je sais que le trajet à été long. Je vais la chercher en bas de l'appartement. Ça me fait assez bizarre de voir un visage familier après tout ce temps. Elle me donne un cadeau de la part de Cathy, une amie de la famille. Je découvre un joli bracelet doré en ouvrant le paquet. Il est déjà tard et nous nous levons tôt le lendemain, alors nous ne tardons pas à aller nous coucher. Le lendemain, c'est le départ pour le mont Olympe, nous avons prévu d'aller nous baigner dans une cascade au pied des montagnes. Nous allons chercher la voiture à l'endroit habituel, à Chalkidiki cars. Andrea et Teresa montent avec nous. Sur le chemin, nous nous arrêtons au Mc do pour prendre à manger. Cela fait longtemps que je n'y suis pas allée, je suis vraiment contente de bien manger. Nous arrivons sur les lieux, allons dans une petite boutique pour compléter le pique-nique et prenons un petit chemin escarpé pour descendre aux cascades. Cela me fait penser à la cascade Saint-Benoît d'Aussois. L'endroit est paradisiaque. Des rochers, de l'eau cristalline... Les filles montent en haut de la première chute d'eau pour faire un seau dans l'eau. Avec Laurène, nous allons nous promener dans les rochers un peu plus bas et j'accepte de faire un saut aussi, mais d'un peu moins haut par contre.

    Je suis vraiment contente d'avoir retrouvé ma soeur. Nous rigolons, nous nous taquinons. Nous nous arrêtons un moment pour discuter puis nous remontons au niveau de la route et retournons vers la voiture. Nous allons la rendre à l'agence de location Chalkidiki cars. Cela me rend toujours assez fière de louer des voitures là-bas puis de les rendre. Cela me conforte dans le fait que je suis capable de faire ça, de voyager toute seule, puis de faire des escapades entre amis, d'assumer des responsabilités. Nous prenons ensuite le bus comme d'habitude à Ikea pour rentrer.

    C'était ma dernière journée ici avec mes amis et je pense que j'en ai profité à fond. Je rentre me reposer, puis nous cuisinons avec Laurène ce qu'il me reste à manger : des pâtes et des courgettes. Après le repas, je me prépare pour la soirée. Je m'habille au début avec ma robe longue bleue marine mais je me dis que c'est peut-être too much, trop théâtral comme style. Je met donc ma robe bordeaux habituelle avec des fleurs, celle que j'ai acheté à Hydra avec mes parents. Je verse quelques larmes car je vais quitter ces amies avec qui j'ai vécu des moments vraiment forts. Elle m'ont appris à me dépasser, à tenter des choses, à m'ouvrir aux autres. A d'autres personnes. A essayer de comprendre d'autres cultures.

    Je les rejoins au bar habituel, le bar dans lequel nous avons regardé l'euro de foot, à côté de l'arc de Galère, puis nous marchons jusqu'au fast drink, vers chez nous. Nous parlons un peu, et enfin nous nous rendons au port. Il y a Carlo également, avec deux filles membre esn. Il nous dit que les garçons (Vittorio et Vincenzo), ont laissé leur appartement dans un état pitoyable... Il nous dit qu'il va rester encore un petit moment à Thessalonique, qu'il n'est pas pressé de partir. Il est avec des grecques. Bon, pour dire au revoir aux filles, j'aurais peut-être préféré être toute seule avec elles mais bon c'est comme ça... Encore une fois, je pense que j'ai un peu trop tendance à imaginer les choses, comment je voudrais qu'elles soient. Nous quittons le port, je marche vers la sortie, j'embrasse les filles, nous nous étreignons, je leur fait un dernier aurevoir, je fais un signe de main à Carlo puis je rentre avec Justine, par les petites ruelles habituelles.

    Le lendemain, elle s'en va de Thessalonique pour Halkidiki. Je range avec ma sœur l'appartement et je fais le ménage, car Justine est partie en me laissant beaucoup de choses à ranger. Je range du mieux que je peux avec la chaleur qu'il fait, je ferme ma valise et je fais le ménage, à fond. Aspirateur, serpillère, salle de bain. Justine à nettoyé la cuisine avec le frigo et les placards.

    Kostas arrive. Mince. Je n'ai pas encore fini de tout ranger... Il reste des poubelles. Ma sœur m'aide à les descendre. Mais il faut encore à passer la serpillère... Il nous dit qu'il nous attend en bas. Il demande s'il peut nous aider à terminer de ranger, mais je n'en ait pas envie, je veux me débrouiller seule. Et je ne veux pas qu'il voit le capharnaüm que c'est là-haut. Je le laisse donc attendre un peu en bas, il était un peu en avance. Puis enfin, nous l'appelons. Nous devons partir car sinon nous allons louper notre train. Nous avons tout rangé, je fini tout juste de passer la serpillère lorsqu'il arrive à la porte. Je lui rends le jeu de clé, puis il nous conduit à la gare qui n'est qu'à cinq minutes à pieds. Il nous dis au-revoir, et nous souhaite de faire bon voyage jusqu'à Hydra. Je le remercie, et espère le revoir un jour. Il à été vraiment été très accueillant avec nous, et nous a aidées tout le long de notre voyage au niveau de l'organisation, de l'adaptation au pays. Il a été un peu comme un second père.

    Nous prenons le train avec Laurène. J'ai mis la couronne de laurier achetée à Athènes sur ma tête. Je suis vraiment épuisée après cette matinée, je m'allonge sur ma valise pour me reposer pendant le trajet. Nous arrivons ensuite à Athènes puis nous nous dirigeons vers les bateaux pour chercher le notre et faire cap sur Hydra.

C'est un peu le parcours du combattant, avec mes grosses valises, d'effectuer les trajets entre chaque moyen de transport, mais nous nous débrouillons. Nous nous dirigeons ensuite vers le bateau avec la preuve que nous n'avons pas le Covid... Nous avons du nous faire tester avant de partir car les compagnies de transports l'exigent. La pharmacie à Thessalonique à été compliquée à trouver. Nous nous asseyons sur de petits fauteuils dans le bateau. Nous en avons pour trois heures. Je m'endors un long moment pendant le trajet. Je suis épuisée, par notre courte nuit de sommeil, et le ménage, par ce changement important dans ma vie que va être mon retour en France.
Pendant les trajets, j'essaie de chercher quel sera mon futur appartement à Lyon. J'aimerai retrouver une colocation. J'en trouve un, dont l'annonce est postée par Manon, une grande fille blonde qui était avec moi au lycée en première. Je lui envoie un message privé pour savoir si je peux le visiter à mon retour.

    Peu de temps après, nous arrivons sur l'île Skiathos. C'est vraiment splendide ! Déjà, la vue depuis le bateau est incroyable. Puis en arrivant, nous découvrons des paysages vraiment exceptionnels. L'île est vraiment différente des Cyclades, il y a beaucoup de verdure. Nous descendons du bateau avec toutes mes valises de déménagements... Nous galèrons un petit peu, mais nous trouvons l'arrêt de bus après avoir marché le long du port. J'ai appris, pendant le voyage, à être vraiment plus sûre de moi et à ne pas avoir peur de demander des renseignements dans la rue quand je suis perdue. Je demande à quelqu'un ou se trouve l'arrêt et nous finissons par tomber dessus. Nous attendons le bus, que nous prenons jusqu'à notre hôtel. Le lieu est splendide. Nous ressentons vraiment l'ambiance insulaire. Tout est calme, paisible. La nature, et le ciel surtout, sont mis en avant. Le propriétaire nous accueille et nous montre notre chambre à l'ambiance tropicale. Nous nous préparons doucement pour aller manger au restaurant.

    Le restaurant est vraiment beau, avec une déco splendide, et des serveurs trop gentils. Nous dégustons notre plat, puis nous rentrons à l'hôtel. Il y a de nouveau un match de foot qui se joue. La finale cette fois. Nous regardons le match, il y a aussi d'autres personnes qui regardent. Laurène reste avec eux, et je monte dans la chambre.

    Le lendemain, nous profitons de la mer à côté, et de la ville principale de l'île, qui est charmante.

    Le jour d'après, nous partons pour l'expédition « Mamma mia ». Il s'agit d'une journée de bateau, avec un premier stop sur la plage Praia Peraia, connue pour son récif rocheux blanc avec une arche, similaire à celle d'Etretat, puis un deuxième stop sur la fameuse plage sur laquelle a été tournée la scène de danse et de chant entre Sophie et Sky, sur le titre « Lay all your love on me », juste avant leur mariage. Un peu plus loin, le chemin rocheux escarpé montant en direction d'une petite église a servi de lieu de tournage pour la scène la plus connue du film Mamma mia : la scène où tous les invités se rendent au mariage de Sophie. Je trouve que c'est une belle fin, assez poétique, a mon séjour en Grèce.

Nous reprenons ensuite le bateau, puis le bus jusqu'à Athènes, nous visitons de nouveau le musée de l'acropole (je voulais le montrer à ma sœur), le stade Olympique, et me voilà repartie en France.