Zaïm a hésité à me le dire puis il c'est lancé.
Zaïm : tu va partir vivre chez maman quelque temps.
***
J'ai avalé ma pâte de travers, carrément. C'était comme si tout s'était arrêté pendant une seconde. L'air s'était coincé dans ma gorge, mes yeux s'étaient écarquillés, et mon cerveau avait crié un avertissement d'urgence. Les larmes me montaient aux yeux, et je sentais mon visage rougir. C'était une de ces situations qui vous frappent sans crier , et vous ne savez pas comment réagir.
Vous pouvez pas savoir à quel point j'étais choquée, genre j'allais retourner dans ma petite cité là ? J'étais vraiment pas bien, et l'anxiété me submergeait. Les pensées se bousculaient dans ma tête.
Pour aggraver les choses, je me rendais compte que ce n'était pas une blague. Personne ne riait ou ne souriait à cette table. Leurs regards étaient braqués sur moi, remplis de préoccupation et d'appréhension. J'avais conscience que c'était un sujet sérieux pour eux, quelque chose qui n'était pas à prendre à la légère.
Nahël : écoute on est désolé vrm on a des trucs à faire on va partir pendant quelques temps et c'est mieux que tu retourne là bas . Maman elle est dja au courant.
J'étais blasée, w'Allah. Je me suis levée, lassée de cette ambiance, et je suis partie dans ma chambre sans dire un mot. La colère et la frustration bouillonnaient en moi, et je devais m'éloigner avant de dire quelque chose que je regretterais. J'ai fermé la porte derrière moi, laissant le silence de ma chambre envelopper mes pensées.
Allongée sur mon lit, j'essayais de faire le vide, de me calmer, mais ça semblait impossible. Le stress et l'incompréhension liés à la situation me submergeaient. C'était une de ces journées où tout semblait aller de travers, où rien ne se passait comme prévu.
Je tentais de dormir pour échapper à ces émotions, pour m'évader de cette réalité pesante. Mais, malheureusement, le sommeil ne venait pas. Mon esprit était trop agité, et mes pensées tournaient en boucle. J'avais besoin de parler à quelqu'un, de partager ce fardeau qui pesait sur mon cœur.
J'ai alors pris mon téléphone, cherchant un peu de réconfort. J'ai appelé une shab que j'avais rencontrée au collège. On s'était rapprochées au fil des années, partageant des rires, des secrets, et des moments de complicité. Je savais que je pouvais compter sur elle, même en pleine nuit.
Moi : Allô?
Sarah : oui meuf ça va ?
Moi : Mouais et toi ?
Sarah : al hamdoulillah mais t sur ?
Donc, à ce moment-là, je lui ai tout raconté. Elle était vraiment chère deg miskina, et elle était en train de pleurer au bout du fil. Finalement, après cette conversation apaisante, j'ai raccroché. Je me suis sentie soulagée, comme si un poids s'était détaché de mes épaules, me laissant enfin respirer.
Peu de temps après, Zaïm est rentré dans ma chambre. J'ai fait semblant de dormir, mais il me connaissait trop bien, ce hatay. Sans un mot, il a commencé à sauter sur le lit, croyant probablement me faire peur ou me taquiner. Sauf que le blem , c'est qu'avec mon petit corps, j'ai tout simplement volé.
Moi : OHHHH
Zaïm : smeh
Moi : tkt
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Amour ou Amitié : Deux Chemins, Un Destin
Storie d'amoreJe suis Leya, 17 ans et Layna ma meilleure shab. Mes frères sont comme les siens, et les siens sont comme les miens. Mais avec son frère aîné, notre histoire prend un tout autre tournant.