Amour toxique

Chapitre 11 : Alex VS Viktor

Point de vue de Carolina

Viktor est sorti de ma chambre d'hôpital, me laissant seule avec le poids de sa menace qui pesait sur moi. La conversation tendue que nous avions eue m'avait laissée dans un état de panique croissante. Je ne savais pas comment j'allais échapper à cette situation, mais je savais que je devais trouver une solution.

Sans perdre de temps, j'ai sorti mon téléphone portable et composé le numéro d'Alex. Il était peut-être le seul à pouvoir m'aider à sortir de ce cauchemar.

La voix d'Alex a répondu de l'autre côté de la ligne, et j'ai immédiatement ressenti un soulagement.

"Alex, c'est Carolina", ai-je dit d'une voix tremblante.

"Carolina, où es-tu ? Tout va bien ?", a-t-il demandé avec inquiétude.

Je lui ai rapidement expliqué la situation, lui disant que Viktor voulait m'emmener de force en Russie. Alex m'a demandé où j'étais, et j'ai répondu que j'étais à l'hôpital.

"Pourquoi es-tu à l'hôpital ?" a-t-il demandé, sa voix emplie de préoccupation. "Viktor t'a-t-il fait du mal ?"

Je lui ai raconté ma chute dans les escaliers, lui expliquant que c'était un accident.

Alex a marqué une pause, puis a répondu d'une voix déterminée. "Je vais venir te chercher, Carolina. Reste où tu es, et ne laisse pas Viktor t'approcher."

Alors que je raccrochais, la porte de ma chambre d'hôpital s'est ouverte brusquement, et Viktor est entré. Il m'a regardée avec suspicion.

"Qui était au téléphone ?" a-t-il demandé d'un ton accusateur.

J'ai réfléchi rapidement, cherchant une excuse plausible. "C'était le travail", ai-je menti. "Ils ont besoin de moi pour une urgence ce week-end."

Viktor semblait sceptique. "Le travail te contacte un dimanche ? C'est étrange."

J'ai hoché la tête, essayant de maintenir mon sang-froid. "Oui, c'est une situation exceptionnelle. Je dois y aller dès que possible."

Viktor m'a fixée un moment, puis a finalement accepté mon explication.

Tout en maintenant mon mensonge, j'ai prié pour qu'Alex arrive rapidement. Lorsqu'il a finalement franchi la porte de ma chambre d'hôpital, la tension dans la pièce est devenue palpable.

Viktor et Alex se sont immédiatement confrontés, leurs visages exprimant une hostilité mutuelle. Mon cœur battait la chamade alors que je sentais que les deux frères étaient prêts à en découdre. Alex ne voulait pas que Viktor m'épouse, tandis que Viktor ne comprenait pas de quoi il se mêlait. Après tout, j'étais sa femme, n'est-ce pas ?

Alex s'est tourné vers moi avec une expression déterminée. "C'est lui que tu as appelé !?" m'a-t-il demandé, sa voix emplie de colère. "Tu es une putain de menteuse !"

Viktor s'est retourné vers moi, incrédule, ses doigts se resserrant autour de mon cou. Il a plaqué ma tête sur l'oreiller, sa colère éclatant comme un orage.

"C'est lui que tu as appelé ?" a répété Viktor, sa voix tremblant de rage.

Je me suis sentie étouffée, ma respiration devenant sifflante sous sa poigne. J'ai réussi à articuler des mots étouffés. "Lâche-moi, Viktor !"

Mais il n'était pas prêt à m'écouter. C'est alors qu'Alex a réagi au quart de tour, bondissant sur son frère et le frappant violemment. Viktor a lâché prise sous le choc, reculant tout en se tenant la mâchoire.

La scène était chaotique, les deux frères se faisant face, la tension palpable. J'ai profité de cet instant de répit pour m'asseoir dans mon lit, ma respiration haletante.

"Ça suffit, Viktor !" a crié Alex. "Tu n'as aucun droit sur Carolina, et tu ne la forceras pas à te suivre en Russie."

Viktor a essuyé le sang qui coulait de sa lèvre meurtrie, son regard fixé sur moi. "Carolina, dis-leur que tu veux venir avec moi. Dis-leur que tu m'appartiens."

J'ai secoué la tête, mes yeux se remplissant de larmes. "Non, Viktor, je ne veux pas de toi. Je ne veux pas me marier avec toi."

Point de vue de Viktor

La déclaration de Carolina avait été un coup au cœur, et une rage bouillonnante avait grimpé en moi. Comment osait-elle me rejeter de la sorte, après tout ce que j'avais fait pour elle ? Elle m'appartenait, c'était une évidence.

Je me suis éloigné de sa chambre d'hôpital, mes mains tremblantes de colère. Cette femme m'appartenait, et personne ne pouvait me l'enlever. Pas même mon propre frère.

Tout en marchant dans le couloir sombre de l'hôpital, j'ai sorti une arme de ma veste. Mon intention était claire : je ne permettrais à personne de m'empêcher d'obtenir ce que je voulais.

Je suis retourné dans la chambre, mon arme pointée vers Alex. "Alors, Carolina, tu m'appartiens ?" ai-je demandé, ma voix tremblante de rage.

Carolina était paniquée, ses yeux écarquillés fixés sur l'arme à feu. "Viktor, qu'est-ce que tu fabriques ?" a-t-elle balbutié.

J'ai ignoré sa question, gardant mon regard sur elle. "Réponds-moi, Carolina. Est-ce que tu m'appartiens ?"

Alex a tenté de s'interposer, essayant de désarmer la situation. "Viktor, calme-toi. Tu ne veux pas faire ça."

Mais ma colère était à son comble, et je n'étais pas prêt à écouter la voix de la raison. "Carolina, réponds-moi !" ai-je crié.

Carolina a hoché la tête, les larmes coulant sur son visage. "Oui, Viktor, je suis à toi."

La réponse a apaisé temporairement ma fureur, et j'ai baissé mon arme. Cependant, je n'avais pas l'intention de relâcher ma prise sur elle. Elle était à moi, pour toujours.

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