Chapitre 20 : Bientôt fini !

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Point de vue de Viktor

Les jours s'étaient étirés en une attente insupportable. Après des recherches frénétiques et un effort considérable pour mobiliser mes ressources, j'avais finalement découvert où Carolina se cachait. Elle n'était pas allée bien loin, peut-être parce qu'elle croyait que je ne la retrouverais pas si rapidement.

La maison que j'avais trouvée était modeste, située dans une petite ville russe isolée, loin de la vie trépidante de la ville. Les murs délabrés et la cour envahie par la végétation témoignaient du manque d'entretien. J'étais certain qu'elle s'était réfugiée ici dans l'espoir de se soustraire à ma recherche.

Lorsque je suis arrivé à la maison, la nuit était déjà tombée. Les étoiles brillaient faiblement dans le ciel nocturne, mais la lueur de la lune éclairait la silhouette sombre de la maison. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, un mélange de colère et d'anticipation.

Je suis sorti de la voiture, faisant crisser les graviers sous mes bottes, et me suis dirigé vers l'entrée de la maison. J'avais apporté avec moi quelques hommes de confiance pour m'assurer que tout se passerait comme prévu. Je ne voulais pas qu'elle puisse s'échapper à nouveau.

Lorsque je suis arrivé devant la porte, j'ai frappé avec force. Chacun de mes coups résonnait dans le silence de la nuit. J'entendais mon propre souffle, lourd et haletant, tandis que j'attendais qu'elle ouvre la porte. Mon impatience grandissait à chaque seconde qui passait.

Finalement, après une éternité, la porte s'est ouverte lentement, révélant Carolina à la lueur faible de l'ampoule du couloir. Elle était pâle, épuisée, mais toujours aussi belle. Ses yeux se sont écarquillés de surprise et de peur en me voyant sur le seuil.

"Viktor... que fais-tu ici ?" a-t-elle murmuré, sa voix tremblante.

Je l'ai fixée intensément, ma colère et ma frustration refoulées remontant à la surface. "Tu ne pouvais pas t'enfuir de moi, Carolina. Tu m'appartiens, te rappelles-tu ?"

Elle a baissé les yeux, semblant chercher ses mots. "Je... je ne voulais pas que tout cela arrive. Je ne voulais pas que tu me retrouves."

Mes mains se sont refermées en poings serrés. "Tu croyais que tu pouvais m'échapper si facilement ? Tu croyais que tu pouvais me quitter comme ça ?"

Carolina a reculé d'un pas, les larmes aux yeux. "Je ne peux pas être avec toi, Viktor. Pas après tout ce qui s'est passé."

Ma colère bouillonnait, menaçant de déborder à tout moment. "Tu es à moi, Carolina. Tu ne peux pas partir, tu m'appartiens. Et tu le regretteras si tu essaies de me fuir à nouveau."

Elle a secoué la tête avec désespoir. "Tu ne comprends pas, Viktor. Je ne veux pas être ta prisonnière. Je veux être libre."

J'ai éclaté de rire, un rire dépourvu de joie. "Libre ? Tu ne seras jamais libre de moi, Carolina. Tu es liée à moi, que tu le veuilles ou non."

Elle a reculé encore, cherchant une issue dans le couloir étroit. Mes hommes de confiance se sont approchés, bloquant toutes les voies de sortie. Elle était piégée, et elle le savait.

"Que veux-tu de moi, Viktor ?" a-t-elle demandé, sa voix vacillante.

J'ai avancé d'un pas, ma présence oppressante la poussant à reculer jusqu'à ce qu'elle se retrouve coincée contre le mur. Mon regard sombre et déterminé ne la quittait pas. "Je veux que tu reviennes avec moi. Que tu sois à mes côtés comme tu l'as toujours été. Tu es ma femme, Carolina, et tu ne peux pas m'échapper."

Les larmes coulaient sur son visage, mais elle ne se laissait pas briser. "Je ne serai plus jamais ta femme, Viktor. Tu m'as perdue il y a longtemps."

J'ai levé la main pour toucher son visage, mais elle l'a repoussée d'un geste brusque. Les larmes dans ses yeux étaient comme des étoiles brisées, et mon cœur se serrait en la voyant ainsi. Pourtant, je ne pouvais pas la laisser partir. Elle était à moi, pour toujours.

"Tu es mienne, Carolina, que cela te plaise ou non", ai-je murmuré d'une voix sombre. "Et je ferai tout ce qu'il faut pour te ramener à moi."

Elle a secoué la tête, résolue. "Tu peux me traquer, Viktor, mais tu ne pourras jamais m'obliger à être avec toi. Je suis libre maintenant."

J'ai senti la colère monter en moi, une colère que je ne pouvais plus contenir. Mais alors que j'allais répliquer, mes hommes de confiance m'ont fait signe qu'il y avait du mouvement dehors.

Une voiture de police se garait devant la maison, les gyrophares illuminant la nuit. Mon cœur s'est serré. Carolina avait appelé la police. Elle voulait vraiment me détruire.

Je savais que je devais partir, que rester serait ma perte. J'ai jeté un dernier regard à Carolina, une promesse silencieuse de revenir la chercher. Puis, en un éclair, j'ai quitté la maison par l'arrière, disparaissant dans la nuit.

Carolina avait réussi à s'échapper à nouveau, mais je n'allais pas abandonner si facilement. Elle était à moi, et je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour la ramener, coûte que coûte.

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Amour toxiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant