Chapitre 16 : Elle est morte

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Point de vue d'Alex

Mon téléphone a sonné brusquement, brisant le silence oppressant qui régnait dans la voiture. Je l'ai attrapé rapidement et j'ai répondu d'une voix tendue : "Qu'est-ce qui se passe ?"

C'était l'un de mes hommes de main, chargé de surveiller le club. Sa voix tremblante et anxieuse m'a glacé le sang. "Le club est en feu, Alex. Les flammes se propagent rapidement, et nous ne pouvons pas le contrôler. Nous n'avons pas pu trouver Carolina à l'intérieur."

Mon cœur a raté un battement, et la panique a commencé à monter en moi. "Quoi ? Carolina ? Où est-elle ?"

L'homme de main a hésité un instant avant de répondre : "Nous ne savons pas, Alex. Nous avons cherché partout à l'intérieur, mais il y avait trop de fumée et de chaos. Nous n'avons trouvé aucune trace d'elle."

J'ai serré les dents, luttant contre la peur qui menaçait de m'envahir. "Continuez à chercher ! Retournez dans les flammes s'il le faut, mais ne renoncez pas !"

J'ai raccroché brusquement, le cœur battant la chamade. Les pensées sombres tourbillonnaient dans ma tête. Carolina était introuvable, et le club était en train de partir en fumée. Je savais que quelque chose de grave s'était produit.

J'ai appuyé sur l'accélérateur, filant à toute vitesse vers le club en feu. La fumée noire s'élevait dans le ciel nocturne, obscurcissant la lueur des flammes. Mon esprit était en ébullition, cherchant désespérément à comprendre ce qui avait pu se passer.

En arrivant sur les lieux, j'ai été accueilli par le chaos. Les pompiers s'efforçaient de maîtriser l'incendie, tandis que mes hommes de main fouillaient frénétiquement les décombres à la recherche de Carolina. La panique et l'inquiétude se lisaient sur leurs visages.

Je me suis précipité vers l'un d'entre eux, le cœur battant toujours plus fort. "Avez-vous trouvé quelque chose ? Où est-elle ?"

L'homme a secoué la tête, la mine sombre. "Rien, Alex. Nous n'avons trouvé aucune trace d'elle. Il y avait trop de flammes et de fumée. Nous n'avons pas pu la trouver."

La réalité de la situation m'a frappé de plein fouet. Carolina avait disparu, emportée par les flammes dévastatrices qui ravageaient le club. Mon esprit était en ébullition, cherchant des réponses, mais il n'y en avait pas. J'ai senti la colère bouillonner en moi, et j'ai juré de tout faire pour la retrouver, quel qu'en soit le prix.

**

Le club était maintenant réduit en cendres, une carcasse noircie et fumante. Les pompiers avaient réussi à éteindre l'incendie, mais il ne restait plus grand-chose à sauver. Mes hommes de main s'affairaient autour des décombres, aidant les pompiers à chercher des indices, mais l'espoir de retrouver Carolina en vie s'amenuisait de minute en minute.

J'errais dans les environs, impuissant et désespéré. Les heures s'écoulaient lentement, comme si le temps lui-même avait été figé par cette tragédie. La nouvelle que les pompiers avaient découvert un corps calciné à l'intérieur du club m'avait secoué jusqu'au plus profond de moi. La taille du corps correspondait à celle de Carolina, et une part de moi refusait d'accepter la réalité.

Ce ne pouvait pas être elle. Pas Carolina. Pas si tôt, alors que notre histoire n'avait même pas vraiment commencé. Nous n'avions pas eu la chance de profiter pleinement de notre relation naissante, et il était impensable qu'elle puisse disparaître de ma vie de cette manière tragique.

Mon esprit était en proie à un tourbillon d'émotions. La colère, la tristesse, la frustration. J'étais en train de perdre celle qui avait réussi à ébranler les murs que j'avais érigés autour de mon cœur. Elle avait réussi à me toucher d'une manière que personne d'autre n'avait jamais réussi.

Je me suis approché des restes carbonisés du club, les yeux rivés sur les débris fumants. Les pompiers travaillaient avec diligence pour tenter d'identifier le corps, mais les dégâts étaient trop importants. Mon cœur se serrait à la pensée que Carolina pourrait se trouver parmi les victimes de cette tragédie.

Lorsqu'ils ont finalement retiré le corps carbonisé des décombres, j'ai senti un mélange de soulagement et d'horreur. Le visage était méconnaissable, défiguré par les flammes, mais la taille correspondait à celle de Carolina. Les larmes me sont montées aux yeux, et je me suis effondré à genoux, incapable de supporter le choc de la réalité.

Ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas accepter que Carolina soit morte si brutalement, que notre histoire se termine ainsi, dans les flammes de cette tragédie. Mon esprit refusait de croire en cette cruelle ironie du destin.

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Amour toxiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant