Ça s'échauffe!

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Je fulmine comme un volcan en éruption ; j'ai essayé tous les mots qui pourrait débloquer ma fichue tablette comme :

Débile, Xu-nom-débile, catch, boxe, Éboueur, unique, on aura tout vu, Gond-sale-traître, alvéole-lit, tablette bleu, Antenne, Cuikey, première place, espace, ring, dégage, Gond-lâcheur, voix de pavé, arrogante, neige, ciel nocturne, camisole, secret de Xu...

Sans le moindre petit résultat.

J'ai beau retracer les bribes de ma triste existence, je ne trouve rien qui puisse m'aider.

J'ai même essayé le fichu mot-de passe de cette déficiente tenue.

En plus, les cadavres deviennent difficiles à supporter (tu parles d'un lieu utile à la concentration !), mais je n'ai pas très envie de retourner dans les bouches d'aération pour le moment et il fait trop chaud dedans.

Deux ou trois fois, des trucs se sont attaqué à la porte mais n'ont pas insisté, sans doute l'état dans lequel j'ai laissé leur camarade les font hésiter.

Maintenant que le type sait que j'ai compris quel rôle il joue dans l'attaque des bestioles, il va tout faire pour m'éliminer, je n'attends pas beaucoup de répit de sa part.

Je dois attaquer avant lui et anticiper, et pour cela, je dois retrouver ma mémoire.

Et Gond qui doit me dire si on va m'aider ou m'abandonner...

Un flash-back fait surface mais le son est encore coupé.

Je suis appuyé les bras croisés contre un mur gris en face d'un rouquin qui me parle le nez dans un livre à la couverture verte en se grattant nerveusement la tête.

Gond.

Je suis sûr que c'est lui.

Il doit avoir trois centimètres en dessous de moi ; ses cheveux sont en désordre, à croire qu'il a croisé un ouragan. Son front est grêlé

de tache de rousseur et son corps est aussi frêle que le mien actuellement.

Il parle en levant ses yeux noirs vers moi, j'y lis de l'effroi et une excitation mélangés.

Il ferme le poing en tremblant de joie tandis que j'acquiesce ; il fait un large sourire éclatant avant de reprendre sa lecture à voix haute, les yeux brillant.

C'est très étrange. On devait bien s'entendre à l'époque. Ce qu'une mémoire peut tout changer...

Quelqu'un arrive à ma droite, Gond se redresse et affiche un air maussade, mais moi je ne bronche pas, je me contente de soupirer en secouant la tête de façon négative.

La personne qui arrive a les cheveux noirs.

Fin du souvenir.

J'en ai ras-le-bol de tout ça !

Je me lève et secoue la tête comme pour faire revenir la suite.

Geste hautement inutile.

Un bruit contre la porte m'arrête en pleine colère.

Toc toc !

Les cheveux près de ma nuque s'hérissent ; on ne cogne pas, on toque tranquillement à la porte !

Toc, toc, toc !

« Xuuu, ouvre-nous... »

Les fous sont venus me chercher.

Je me saisis d'une chaise métallique et du tuyau en sachant pertinemment qu'il s'agit d'armes dérisoires s'ils ont des armes à feu.

En parlant de ça, un coup de feu retentit dehors de même que des voix qui me sont très familières.

Quarante huit heures pour survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant