Une fois seule, je ne sais plus quoi penser. Avec la situation actuelle, je ne suis pas sûre de vouloir me rappeler comment j'ai perdu la mémoire.
Remarque, j'ai maintenant plus d'indice pour trouver le mot de passe de ma tablette.
Les essais recommencèrent.
Je commence par « trahison », « mensonge de Siam », « journal de bord » « égarés », « chance »,
« intrigue » « en face ».
Mais visiblement, aucun d'eux n'est le code.
Le truc m'indique que j'ai environ vingt caractères à sélectionner, mais j'essaie quand même plus court pour voir si ce n'est pas un piège.
Finalement, j'essaie des phrases faisant vingt caractères comme « Gond, Siam et moi ? », ou « Éboueur c'est trop nul »
Sans résultat, pourtant j'étais sûre que le dernier était le bon.
Pourquoi je m'embêtais avec une phrase ?
Je me masse le crâne en regardant autour de moi.
Je n'arrive pas à croire que je ne suis pas sur la Terre. Pourquoi on n'a donné un nom pareil à une planète ?
Attends, combien de lettre il y a ?
J'écris Windworld.
À Windworld
Pour Windworld.
Mon journal de Windworld.
La tablette se déverrouille.
Je bondis de joie. C'est sûr qu'avec un mot de passe pareil, je n'arrivais pas à m'en sortir !
Je tombe sur une notification disant que j'ai reçu un GPS – celui que Gond m'a donné. Mon fond d'écran est une photo de la Terre. Un souvenir me revient.
Je suis dans une sorte de gymnase, il fait très sombre. Je suis dans la posture du tailleur, la tablette posée sur mes genoux et je tape à toute allure.
Fin du souvenir. Cette fois, je ne me mets pas en colère parce que j'ai retenus ce que j'écrivais.
Je touche l'icône représentant un livre bleu et me retrouve sur un journal intime. Mon journal intime.
Je tape « il faut un début à tout » et il se déverrouille lui aussi avant de s'éteindre, à court de batterie.
Je manque de me couper la langue avec mes dents tant je suis furieuse, mais je me calme et branche a tablette, attendant avec impatience qu'elle s'allume.
Les minutes s'écoulent durant lequel je mets deux armes à feu que j'ai confisqué au trio et la troisième à la ceinture et fouille plus hardiment la large pièce.
S'il y avait des ordinateurs ici, il ne reste plus que les câbles que j'ai utilisés pour ligoter mes trois chenapans, à part ça, des meubles avec une drôle de tronche, la plupart sont vide, les autres déverrouillés.
Il n'y a vraiment rien d'utile ici, à moins que les cadavres ont encore quelques petites choses...
Je trouve ça répugnant de voler un mort, mais c'est pas comme j'avais le choix, en plus, il n'a pas besoin de ce qu'ils ont là ou ils sont.
Le premier que je fouille semble n'avoir que trente ans sous son masque de sang. Ses yeux sans vie fixe le plafond comme s'il était indigné de mourir de cette façon.
Dans la poche de sa veste blanche maculé de rouge, je trouve des clés avec de drôle de dents et une clé USB que je mets dans mon sac en me disant que j'allais visionner tout ça quand ma tablette se fera une santé.
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Quarante huit heures pour survivre
Science FictionLes hurlements houleux du vent empêchent les humains de capter le terrible danger qui s'approche à grands pas vers eux. L'ennemie est dans son élément, son flair lui promet le plus grand festin de sa vie. Pourtant, il ne se presse pas, il sait que l...