XXIX

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Il aspire dans le bâtonnet et la nicotine remplie le corps. La fumée lui remplie les poumons, réchauffant ses derniers, une expiration et elle se répand autour de lui. Il sait que la cigarette n'est pas bonne pour la santé mais il aime l'effet qu'elle produit autour et en lui. Cette chaleur est plaisante et l'odeur est devenu agréable au fil des années.

" Comment ça s'passe ? "

" Il apprend vite, et même si c'est pas encore évident il se débrouille. "

C'est une bonne nouvelle, le voir à ses côtés est une la raison pour laquelle il lui avait donné ce rôle.

Dernièrement, tous les choix qu'il avait fait pour régler un problème en avait créé un plus grand. Yuji est maintenant son bras droit, mais peut-il lui dire ce qui se cache sous cette entreprise ? Il ne pense pas que l'innocence du gamin lui permettra de rester à ses côtés, une fois la vérité révélée.

Il ne pensait pas que son propre piège se refermerait sur lui. Une petite vérification d'identité et le voilà amoureux de lui. Quel merde !.

" Son nom me dit quelque chose "

Il hausse un sourcil, Nanami connaissait plein de gens et voyait tout sur ses derniers. Il les garde à l'œil quand on lui demande et fini toujours par trouver leur identité, ce qui lui avait valut le surnom de . Mais il y'a bien deux mois quand il lui a demandé de faire ses recherches sur lui, il avait déclaré qu'il était clean au SJPP.

" Tu n'as pas bien fait ton boulot ? "

" Je n'ai rien trouvé sur lui, mais son nom me dit vraiment quelque chose. "

" Cherche bien Nanami, la dernière fois que je me suis fier à des intuitions, il a pleuré "

Derrière ses lunettes, le blond le regard. Il a l'air de s'en vouloir,ce qui est mauvais signe pour un homme avec tant de chose à régler. Soit il est proche de lui comme un frère, soit.......c'est de l'amour.
Il soupire, l'amour pour un si grand homme. Le tatoué n'est pas politicien, donc si on lui joue la carte de la tricherie ou de l'assassinat d'un membre de sa famille, le gouvernement ne lui enverra pas une garde rapprochée.


Ø

Megumi marchait nonchalamment dans le manoir Gojo, le décore est chic et rien qu'au regard on sait que ça coûte. Un parfum auquel il est habitué mais qui n'est pourtant pas commun nous recouvrait.

Il se rappelle encore de la grande maison dans laquelle il vivait avec sa défunte sœur et Gojo.
L'argent c'était quelque de fluide chez le grisonnant et il puerait aussi le fric si il n'aimait pas la simplicité . Sa n'empêche pas son parrain de lui envoyer des sommes colossales sur son compte ou de lui offrir des vêtements ou cadeaux de luxe.

Il ouvre la porte du salon de thé, et tombe sur lui. Dans cet endroit il y'a plus de sucrerie qu'autre chose mais il ne va pas s'en plaindre. Satoru a l'air de regarder quelque chose, le noiraud sait ce que c'est : une photo de lui et Tsumiki.

Il est devenu distant avec lui après le décès de sa sœur, Gojo lui a dit qu'elle étudiait à l'étranger alors qu'elle se battait pour sa vie à l'hôpital. Quand elle est morte, il a fallu qu'il accompagne Yuji sur les tombes de ses parents et de son grand père, pour qu'il voit celle de Tsumiki, il n'y avait pas cru.
Il n'a rien demandé à personne, revenant juste chaque fois, regardant des hommes en uniforme posé des tonnes de fleur ou enlevé les mauvaises herbes.

Un jour il pleuvait, il s'est abrité sous un Sakura où résidait un corps, une belle plaque, un nom et une mémoire écrit en italique. Megumi ne croit pas en l'importance de toute ses choses, ils sont morts et quelque soit le montant investit dans leurs tombes, il ne le sauront jamais. Pourquoi ne pas juste prier pour eux au lieu de tout ça.
La pluie s'était arrêtée et Gojo arrivé.
Les sourcils de Megumi se sont haussés, il s'est caché et l'a regarder s'approcher, s'agenouiller et prier devant cette tombe.
Sa gorge s'est nouée et ses jambes l'ont lâché. Il a pleuré recroquevillé sur lui même sous arbre, dans ce cimetière, quand son parrain est partie, il s'est forcé à se lever et à éviter de passer devant la tombe.

Trois jours plus tard, il est allé voir Gojo. Ce dernier ne l'a pas reconnu de suite, ses joues était creuses, de grosses cernes ornait ses paupières du bas, et ses yeux était rougit. Satoru a essayé de l'approcher, il s'est reculé, le grisonnant a pincé les lèvres. Megumi n'est pas toujours tactile mais il ne refuse jamais qu'il le touche. Il lui a demandé quand comptait il lui dire la vérité, un silence et quand son filleule a crier la question, il s'est excusé.

Des excuses c'est tout. Megumi est partie, il ne l'a pas arrêté, il n'en avait pas le droit. Deux semaines plus tard, il reçu une enveloppe avec une demande d'émancipation, il avait signé sans conscience, dépité. Megumi avait seize ans.

Un an plus tard, ils ne s'étaient pas parlé, il renvoyait tous les cadeaux d'anniversaire ou de fête que lui envoyait Gojo.
Pendant une petite soirée avec ses deux meilleurs amis, il avait reçu une lettre, une invitation de mariage, il l'a déchira devant les deux invités.

" Tu devrais au moins essayé de le comprendre "

Avait soufflé Yuji. Cette phrase l'a énervé, il s'est levé allant dans sa chambre. Yuji s'est excusé à haute voix.
La nuit même, il avait rêvé de Gojo et lui il y'avait quelques années.

" Soit fort Megumi, plus fort que moi "

Ø

Ce rêve n'avait aucun sens pour lui, mais il lui avait changé en quelque sorte l'idée qu'il avait actuellement sur Gojo. Le lendemain il est allé à sa nouvelle demeure avec un panier cadeau et des fleurs, qu'il avait lui même tressé. Il lui avait souhaité un heureux ménage puis est partie, il était redevenu proche de lui.

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Bras droit d'un demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant