Bras droit d'un demon

XLII

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" T'étais où ? "

Demande Nobara en enlaçant son petit ami. Elle s'est réveillé et ne l'a pas trouvé dans le lit. Même si ils sont ensemble que depuis peu, elle est déjà addictif à son visage grognon le matin.
Megumi lui rend son étreinte en posant des baisers dans son cou.

" Ça me dérange pas de tenir la chandail mais on va être en retard. "

Effectivement, tout les étudiants du campus se dirigent vers leur salles. Nobara pose ses mais sur ses joues et l'embrasse amoureuse.

" Je t'aime "

Souffle l'ébène entre deux baisers, la rousse sourit contre ses lèvres, qu'il lèche avant de s'écarter.

" Ouuuh. "

La rousse donne un coup de poing dans l'épaule de Yuji et marche rapidement vers sa salle, suivit de ses amis. Fushiguro est allé soutenir son parrain, ce dernier est dévasté et il le comprend Utahime était tout pour lui.

Ø

Quelques coups à sa porte et il soupire en se levant. Quand il ouvre, il fronce les sourcils en voyant Meimei, qui entre en le bousculant.

" Je t'avais dit qu'elle n'était pas faite pour toi. "

Il soupire en allant s'assoir devant la télé sur la moquette.

" Je te serais infiniment reconnaissant, si tu partais. "

La bluette qui s'était attardée sur les papiers de divorces, sourit encore plus. Elle marche vers lui faisant claqué ses talons sur le sol verré, avant de s'accroupir devant lui.

" Pourquoi éviter la vérité ? "

" La vérité est que j'l'aime. "

" D'après les papiers là-bas, elle ne t'aime plus . "

Gojo fait la grimace rien qu'en n'y pensant. Il baisse la tête en se mordant la lèvres, ce n'était pas juste.
Meimei pose sa main sur sa joue pour qu'ils soient face à face.

" Moi, je t'aime. "

" Navré, mais tu n'es pas elle. "

" Non, je suis mieux. "

C'était tellement décevant pour elle de voir l'homme qu'elle aimait en réclamer une autre.
Elle essaya de l'embrasser et comme un enfant, Satoru tourna la tête. La porte s'ouvre et les deux sursautent. Il lève la tête et Utahime les regarde puis entre.

" Vous dérangez pas, je viens prendre des affaires. "

Elle monte les escaliers sans leur accorder plus d'importance. Le grisonnant mord sa lèvre, son cœur est comprimé dans sa poitrine, il n'a pas envie que ça se finisse ainsi, il n'y survivra pas mais elle a l'air tellement sûre de son choix.

Il essaie de se lever pour la suivre mais la bluette le retient.

" Laisse la, tu comptes lui dire quoi ? Que t'es désolé ? Quel connerie. D'après les papiers de divorces tu l'as trompé, elle va pas revenir après un pardon. "

" Mais si je fais rien.....j'vais la perdre. "

Satoru se lève commençant à suffoquer et ce n'était pas à cause du parfum lourd de sa fan mais bien du fait que sa femme le quittait. Utahime descend les escaliers avec quelques vêtements et chaussures. Sa rivale se lève et la toise.

" Il es doué au moins ? "

" Hum, grand et épais, il aura au moins été doué là. "

Et elle s'en va. Gojo a entendu et il a encore plus envie de pleurer. Il tend un morceau de papier à sa fan qui le prend avant de lire et d'écarquiller les yeux.

" T'as c'que tu voulais, pars maintenant. "

Elle s'en va sans demander son reste. Trois millions de yen, qui pourrait à part Gojo Satoru ?.

Il s'assoit seul et se permet enfin de pleurer.

Ø

Yuji lie ses notes de littérature avec la plus grande concentration mais ne comprend toujours pas comment se débrouiller pour exploser sa copie. Sans qu'il ne s'en rend compte, Sukuna est penché sur son épaule et lie aussi. Il sourit avant de mordre son oreille.
Yuji sursaute et rougit, son rougissement augmente quand la langue de son patron titille le creux de son oreille.

" Nanami est éloquent, va le voir. "

Après lui avoir fait ça, c'est sûre qu'il ne va pas rester en face de lui.

Ø

Utahime regarde son alliance. Cette alliance en or, ornée de diamants. Satoru dépensait toujours beaucoup trop pour elle. Comme la douzaines de rubans soyeux et aux motifs les plus beaux qu'elle n'est jamais vu, qu'il a commandé de Chine. Il savait pourtant qu'elle avait arrêté les tenues traditionnelles même si des fois elle les portait juste pour lui; ou les talons en verre de Coco Chanel; ou encore les innombrables chocolats qu'il lui offrait chaque semaine, elle a oublié de les emmener.
Il était fou. Et c'est peut être ce qui l'a fait tomber pour lui.

🧇

Affaire de putsch là 🤧.