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Un goût amer d'inachevé. C'était ce qu'il sentait entre ses lèvres et surtout dans son cœur.  Sukuna avait interrompu le baiser parce qu'il avait sentit le danger qui émanait de leur contact suite de quoi il avait détalé comme un lapin. Il aurait voulu le dévorer -au sens  propre du terme-  mais le gamin n'était sûrement pas prêt à ressentir autant d'impatience et d'animosité de la part d'un être humain. Sukuna ne l'était plus, mais ça, lui seul en était sûre.

Dés que sa porte fut ouverte, ils se croisèrent. Le destin était contre lui mais la nature - mais surtout la vie - l'ont dotées d'un sang froid impassible.
Il avance et Yuji rougit.

Merde. Putain d'hormones d'ado.

" J'ai besoin que tu restes ici aujourd'hui. "

Le plus jeune se contenta d'hocher la tête et de regarder le corps de son patron disparaître dans la chambre de l'africaine.

Sandra était couché, un livre bien particulier en mains. Sukuna évita de regarder le livre et s'assit au bord du lit.

" Ça va mieux ? "

" Hum, shoukourane. "

Elle referma le livre et le laissa tomber au pied du lit. Ça se voyait que le tatoué était crispé. Il s'allongea a démit laissant ses jambes débordé du lit.

" Sandra Stayne c'est beaucoup trop américain pour une égyptienne. "

Elle ria. En effet son nom était américain mais il n'était pas le vrai. Mais Sukuna savait déjà tout ça, ils ne se sont jamais rien cachés. Le tatoué ferma les yeux en expirant silencieusement.

" Tu veux vraiment d'un enfant en sachant que... "

" Oui. "

" Mais... "

" Écoute Ryomen, je veux cet enfant, ce qui va lui arriver ça ne te regard pas. "

Elle murmura un « pas encore ».

" Qu'est qui te dérange ? Je vais pas te demander d'être présent pour lui. "

" Elle est absurde, ta demande. Si tu dois mourir, pourquoi vouloir un enfant ? Et me dire de pas être présent. "

" Contente toi de donner tes spermatozoïdes. "

Le tatoué fronça les sourcils puis tourna la tête vers elle. Ils se toisèrent avant que la jeune femme n'éclate de rire.

" Tu croyais quand même pas me..... "

Sukuna se sent tout de suite gêner. Il n'aurait pas dû penser ça mais c'était le seul moyen qu'il voyait.

" Fait moi un don de spermatozoides , ça ira. "

" Don de sperme répéta t'il en fronçant progressivement les sourcils. "

" Tu es trop vieux jeu, Ryomen. C'est ce qui m'a le plus manqué. D'ailleurs, pourquoi tu ne portes plus de kimono ?. "

Bras droit d'un demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant