XXXVIII

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Yuji se réveille en sursaut, le visage suant. Il regarde autour de lui, ce n'est plus le décor de la pièce où il était enfermé, son corps est pleins de bandages et un tas de perfusion lui trou la peau.
Au sol sur un unique tatami, ses meilleurs amis dorment en cuillère, il a raté un épisode, c'est sûre.

Il se rallonge complètement, grimaçant quand une forte douleur lui pique le dos, sa gorge est sèche; son corps le lance : ses membres sont endoloris, courbaturés, douloureux; il ne sent plus sa jambe droite; son visage est enflé et le fait souffrir; il n'arrive même pas à se relever et le plus dérangeant, il pue.

Un verre d'eau lui est tendu, manquant de le faire tomber sous la surprise. Megumi s'assoit au bord du lit avant d'aider Yuji à surélever son buste et à boire l'eau. Itadori peut à peine le remercier et ces efforts lui coûtent sa réserve d'énergie le faisant lourdement retomber.

" Reposes toi, demain tu as des examens à passer "

Docilement, il ferma les yeux et l'ébène regarda son corps qui avait l'air d'être passé sous une voiture, même ses doigts ont des ampoules.

Ø

En temp normal, le cas de Yuji aurait été prit en charge par des médecins de gendarmerie car son dossier ressemble à une affaire d'agression. Mais comme le médecin chargé de son cas était engagé par le fléau lui-même , l'affaire avait été étouffée.

C'est ainsi que les Gojo sortaient du bureau de Leiri Shoko, après avoir écouter le bilan de santé du rosé.

Ils étaient aussi passés voir l'hospitalisé qui était légèrement assommé par tous les anesthésiant mais qui pouvait encore sourire.

" Hey Satoru, d'où tu te permet de me faire suivre ? "

" Je te faisais pas suivre, c'était juste un petit sniper au cas où Suguru voudrait te « reparler ». "

" Plus jamais tu fais ça ! "

" Sinon ? "

" Je t'en collerais une "

" C'est mal vue de frapper son homme "

Elle roula des yeux, emboîtant le pas, la vision du visage fatigué et cicatrisé de Yuji lui revint en tête et une grande colère monte en elle, tout ça parce qu'elle voulait trouver un amoureux pour le tatoué, maintenant elle le laisserait se débrouiller.

Ø

Aidé par Megumi, Yuji passa la porte de la maison de l'ébène. A peine entrée que c'est deux chiens se ruent sur lui, le couvrant de bave.
Le rosé rit au éclat, caressant la fourrure des deux canidés. Leur maître les chassa vers leurs panier avant d'aider son ami à se relever. La rousse s'étire avant de marcher vers la cuisine;

" J'vais cuisiner, vous avez pas intérêt à foutre la merde. "

Discrètement, Fushiguro roule des yeux, essayant de s'enfonce dans les coussins du canapé. Itadori sourit, il n'a pas envie de poser des questions mais ça le titille pas mal, le connaissant que trop bien, son ami soupire;

" On sort ensemble ! "

" Ah! "

Son sourire jusqu'aux oreilles fait encore soupirer Megumi;

" Et toi ? "

Le susnommé entre ouvre la bouche en plissant les yeux vers l'ébène.

" Moi quoi ? "

" Tu as quelqu'un ? "

" Non !. "

N'étant pas du genre à trop pousser les choses, Megumi hausse les épaules se concentrant sur la télévision.

Quand il était séquestré par le balafré, ce dernier lui répétait toujours qu'il avait déçu le tatoué. Itadori sait qu'il n'a rien fait, mais si le tatoué avait agit en conséquence de quelque soupçons, alors la confiance qu'il avait à son égard n'était finalement pas si présente.
Il est un idiot.

Utahime a prit ses deux amis à part pour leur expliquer le pourquoi, il les avait vu outrés et en quelque sorte ça lui fait plaisir d'être encore aimer par certains.

" Hey, t'es doigts sont moches, t'as essayé de creuser pour t'échapper ? "

L'humour de la rousse est douteux mais il lui remonte le moral actuellement. Il avait dessiné, il n'a trouvé que ça à faire pendant ses pauses tortures. Todo avait bien voulu lui donner des papiers et un crayon mais finalement, il a arrêter vu que la mine était tellement petite qu'il ne la distinguait plus du crayon lui-même.

Il espère que ces dessins ont été abîmé au point de ne plus voir le gribouillis dessus, car ce qu'il avait dessiné reflétait parfaitement sa faiblesse pour cet homme. Il l'a reproduit plusieurs fois, l'essaie du meurtre du temps est devenu une passion qui l'apaisait.

Au final il était piégé maintenant, il en est le premier conscient.

Ø

Dans le miroir de la salle de bain de ses hôtes, Yuji se regardait avec une expression neutre, des cicatrices ornant son visage.
Un sur chaque pommette, une partant de son arrêt de nez et arrivant jusqu'à son arcade, une autre au coin de sa lèvre.

Il soupira entrant dans le bain. Il imagine bien les autres sursauter en l'ayant vu la première fois.

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Mon âme à moi est enfant unique, il n'a pas de sœur

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Mon âme à moi est enfant unique, il n'a pas de sœur.

Bras droit d'un demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant