Bras droit d'un demon

Bonus

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Utahime se réjouissait d'avoir un enfant mais son ventre était assez gros pour trois mois et demi et ça l'inquiétait.

Elle mangeait pour six et détestait le sport. D'ailleurs en cet instant, elle était sur le tapis de course et marchait le plus lentement que le tapis lui permettait. Satoru était accoudé contre les... du tapis et la regardait avec amour et cela énervait la noiraude.
Elle fini par arrêter la machine.

" Ça ne fait que cinq minutes. "

" J'ai faim. "

Gojo se retint de rire. Les petits creux de sa femme étaient trop fréquent. Utahime fit la moue et se mit devant le grisonnant, ce dernier la souleva en princesse et l'emmena sur le divan. Il alla à la cuisine et revint avec des légumes et une salade de fruits.

" Ou sont les gâteaux et les bonbons ? "

" Tu en manges trop. "

" C'est pas ton ventre. "

" c'est mon bébé. "

" C'est pas toi qui le porte. "

Gojo ouvrit la bouche puis la referma : il ne pouvait rien répondre à ça. Il l'a regarda manger les bâtonnets de légumes dans une moue. Elle était difficile ces temps-ci mais elle finissait toujours par manger.
Satoru se rappelle de la semaine entière qu'elle avait passé à manger de la pizza et le seul jour où il lui refusa; il avait eut droit à une chasse à l'homme avec couteau dans toute la demeure, heureusement il courait vite et elle avait les pieds enflés; c'est ce qui l'a sauvé.

Il la regarda manger et sursauta quand elle tourna soudain la tête vers lui. Elle lui lança un regard de chat accompagné d'une petite moue. Satoru tourna la tête sur le côté. Utahime se rapprocha de lui et posa une main sur l'entre jambe du grisonnant.

" Satoru ~ je veux du chocolat. Satoru, bébé...chocolate, please. "

Il se mordit la lèvre et serra les cuisses quand la main sur son membre pressa ce dernier.

" Uta....le chocolat c'est pas bon dans ton état. "

" Mon état ? Quel état ? Ma grossesse ? Celle que TU m'as fait porter ? "

Elle était vexé. Gojo avait une grande bouche et ne faisait pas attention à ce qu'il disait et Utahime était susceptible en ce moment.
Il lui prit le menton et la força à le regarder.

" Je suis désolé d'être un idiot, ok ? Je t'aime, j'aime mon bébé et j'ai pas envie que l'accouchement soit difficile alors moins de chocolat et de colère, plus de légume et de sport. "

Il l'embrassa et la souleva sans crier garde, lui arrachant un cris de surprise.

Ø

" Tu sors avec ce gars ?. "

" Chut, Nabora, il est allé au toilette mais il pourrait t'entendre. "

" Ça va. Je croyais que t'aimais l'autre là. "

" C'était pas vraiment possible. Et Jun est adorable. "