XLV

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Satoru monte encore la vitesse de son tapis de course. 22 km/h. C'était devenu une habitude de courir depuis le départ d'Utahime. Après la scène d'hier il a été rassurer de voir qu'elle ne pouvait se passer de lui, mais elle est imprévisible; il l'a connaît si bien mais en même temps si mal.

Il arrête la machine, quinze minutes par jours était suffisant; il n'a pas envie d'être body builder. Il sort de la salle de sport pour se diriger vers sa chambre où repose encore ses vêtements de la veille. Il les prend et remarque un bout de tissu en tomber. Le sous vêtement d'Utahime, il avait dû s'accrocher à ses vêtements. Qu'allait il faire de ça....et si.....oui c'est une bonne idée.

Ø

" SATORU !? "

Il relève la tête vers la porte d'où elle venait d'entrer. Il aurait aimé être nu pour voir sa réaction. Il se redresse tout sourire et elle lui lance un regard mauvais. Il sait qu'elle se rappelle de toute la soirée hier, elle a l'air en colère, mais pourquoi ?

" Pourquoi tu t'es enfuis ? "

" Tu étais pleine d'alcool. "

" Ça ne t'as jamais retenu. "

" Correct, mais on été marié. "

Utahime a presque envie de sourire. Son idiot d'ex fait des efforts. Il en a toujours fait mais là c'est différent.

" Mon string. Réclame t-elle"

" Je le garde. Il me servira pour mes besoins. "

" Tu ne ferais pas ça. "

" Je viens de le faire. "

" Satoru commence t-elle d'un ton monotone t'es dégoûtant. "

La noiraude en est sûre, un seul battement de cils lui a couvert la vue, mais une fois qu'elle les avait ouverts, il était face à elle, leurs visages trop proches, les joues de Gojo sont rougies et elle peine à être dans le même état.

" Si tu pouvais arrêter de me pousser à bout. "

" Je ne fais rien de provocant, Sotoru. "

Encore cette tonalité. C'était pas possible que son nom soit aussi exquis à entendre.

" Utahime....tu me tortures. "

Elle y pensait ce matin, ce sera bientôt fini.
Elle tourna les talons, le laissant dans la chambre pendant qu'elle se retrouvait dans la cuisine.

" Je vais faire des gâteaux. Je nourris pas les paresseux alors vient aider. "

Il descendit et la retrouva entrain de fouiller les placards. Il écarquilla les yeux. Elle devait chercher des chocolats mais il les a déjà mangé. Elle s'accouda en face du plan de travail et soupira.

" Tous ?. "

" Tous. "

Une veine de la colère apparue dans le cou.

Bras droit d'un demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant