XLVII

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" Dis Megumi, tu m'en veux toujours ? "

Du point de vue de Megumi, Gojo avait comme perdu confiances en lui. Mais ce n'était pas ainsi, le grisonnant faisait juste plus attention aux sentiments de son entourage. Sa séparation avec Utahime lui avait montré qu'à part elle, seul Megumi le supportait, il ne fallait pas qu'il se le mette à dos aussi.

" Pourquoi tu demandes ? "

Il pointa du doigts l'un des deux canidés, qui étaient couchés dans d'énormes paniers.

" Tu te souviens que Gami était blanc avant ?. "

En effet après avoir découvert cette histoire, l'ébène avait teint les poils de son chien blanc en noir. Tout ce qui était blanc et bleu, lui rappelait Gojo, donc l'énervait.

" Je t'ai pardonné. Mais je trouve qu'il est mieux en noir et maintenant Shika s'est adapté. "

Il vit son aîné hoché simplement la tête. C'était désespérant de voir l'héritier du clan le plus puissant du Japon être aussi abattu.

" Tu devrais arrêter de te lamenter, agit comme Satoru Gojo, si Utahime t'a aimé la première fois pour ça, elle n'aura aucun mal maintenant qu'elle te connaît mieux et pitié arrange moi cette dégaine. "

Satoru glousse et tire Megumi à lui. Il lui caresse doucement les cheveux, le Fushiguro n'aime pas les contacts mais il ne refuse pas, ça fait toujours du bien.

Ø

" Tu cuisine ? Pour lui ? Gratuitement ? Mais t'es pas bien, tu pourrais te faire plus d'argent. Dis lui que dorénavant si il veut manger, il devra payer. J'te laisse, bisous. "

Utahime avait un double appel et cet appel là, elle l'attendait depuis presque un moi maintenant.

" J'espère que tout c'est bien passez pour toi ?"

" Oui, j'aurais pas appelé sinon. On a quitté le pays, j'te suis infiniment reconnaissante, Utahime. "

" Je pouvais t'aider, ça allait de soi que je le fasse. C'est totalement normal, Riko-chan. "

" Mais toi et Gojo ?. "

" Il m'aime toujours, ne t'inquiète pas. Faites attention, vous changez tout, d'accord ? Détruit ce téléphone juste après. "

Les pleurs de la jeune fille, l'attristèrent. Elle allait quand même changer de vie, laisser tout ce qu'elle avait derrière elle.

" Merci beaucoup. "

" De rien, Riko. Profite de ta vie et de ton chéri. "

Elle reposa son téléphone, heureuse pour sa petite protégée. On sonna et elle savait qui c'était, maintenant que rien ne les empêchait d'être ensemble, elle allait profiter. Elle alla ouvrir et le grisonnant était là, tout sourire, des fleurs en main, les cheveux coiffés et la barbe rasée.  

Sous ses yeux, elle prit les fleurs et les lança négligemment il ne sait ou. Gojo fut étonné mais entra tout de même une fois qu'elle s'était décalée. Il referma la porte et se retourna vers elle, repérant et ignorant son bouquet meurtri.

Bras droit d'un demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant