Cours d'anglais (4/4)

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L'inévitable se produit. Les élèves se mettent au travail sous le regard attentif de Madame Beaussart. J'essaie de ne pas trop assister à tout ça, mais Christophe attire mon attention avec ses râles de mécontentement. La douleur lui déforme les traits... et l'anus, au passage.

- Putain, ça fait mal ! grogne-t-il. Je m'enduirai la queue de piment pour sodomiser le prochain, je vous le dis !
- Arrête de te plaindre, je m'occuperai de toi après si tu veux, minaude le gars efféminé. Et puis, réfléchis, idiot. Si tu fais ça, tu risques d'avoir de sérieux problèmes.

Je pouffe légèrement, amusée par cette situation devenue cocasse. Le jeune éphèbe prend le temps de tapoter l'épaule de Christophe pour lui montrer sa compassion malgré le contexte. De tous ceux qui se font prendre, il est celui qui a l'air le plus à l'aise. En l'observant, je remarque non pas qu'il subit, mais qu'au contraire, il sautille sur son partenaire. Il doit avoir suivi un sacré entraînement...

- Leïla, calme-toi, intervient subitement Madame Beaussart. Tu montes beaucoup trop en pression, ressaisis-toi.

Je suis le regard de la prof et découvre que Leïla n'est autre que la petite rouquine. Mes yeux s'arrondissent de surprise lorsque j'aperçois son visage tordu de plaisir. Elle est au bord de l'orgasme, c'est à peine si elle arrive à se retenir. Son souffle est saccadé, ses joues rosies de désir et ses tétons, clairement visibles à travers son tee-shirt. Mais comment est-ce possible ? Ils viennent de démarrer... Le responsable ne serait quand même pas Eli ?

- J...J'essaie, Madame... gémit Leïla.

Elle se mord la lèvre et tente de retarder sa jouissance du mieux qu'elle peut, mais ses cris trahissent un plaisir évident. La voir dans un tel état commence à me troubler. Mon corps réagit de lui-même. Une vague de chaleur vient irradier mon bas ventre et je me maudis de ressentir de telles choses. J'aime à penser que Leïla est juste précoce, mais une partie de moi me dit qu'Eli n'a peut-être pas menti. J'ai pourtant bien du mal à savoir de quelle façon on peut être doué dans ce domaine.

Soudain, Leïla se met à hurler. Elle crie si fort que tous les autres élèves la regardent jouir d'une façon des plus obscènes. Les yeux révulsés, la bouche grande ouverte, les jambes tremblantes. Je n'avais encore jamais vu une chose pareille.

- C'est mauvais. Très mauvais, lance Madame Beaussart. Je te mets un 8.

Cette fois c'en est trop. Je ne peux pas rester une minute de plus dans cette pièce. Je me lève d'un bond et cours vers la sortie. Le « Hé ! » de la prof parvient jusqu'à mes oreilles et j'accélère pour pouvoir m'enfuir. Une fois dehors, je suis forcée de constater que Sandrine n'est plus là. Comment a-t-elle pu me faire tomber dans un piège pareil ? En baissant les yeux, je tente d'évaluer la distance qui me sépare du sol, mais la peur me paralyse. Je n'ose pas descendre.

- Et puis merde !

Je m'assieds sur le rebord et m'apprête à sauter lorsqu'une main puissante me saisit par derrière. Je pousse un cri et me retrouve à même le sol. Pour mon plus grand malheur, Eli se tient au-dessus de moi et m'empêche de bouger.

- Où est-ce que tu vas comme ça, chérie ? roucoule-t-il.
- Lâche-moi !
- Oooh non, tu dois remplacer Leïla. Elle s'est évanouie et je n'ai pas pu être noté.
- Hein ?! Mais Madame Beaussart a dit qu-...
- Madame Beaussart punit les vilaines filles désobéissantes dans ton genre, dit-il en me coupant la parole.

Je lève les yeux vers la prof qui me regarde depuis l'encadrement de la porte. J'aimerais qu'elle intervienne, mais il n'en est rien. Au lieu de ça, elle se contente de me tourner le dos pour se concentrer sur d'autres élèves. La panique me submerge et j'essaie alors de repousser Eli, en vain.

- Tu ne peux pas me forcer ! C'est du viol ! lui dis-je pour me défendre.
- Tout de suite les grands mots. Une vraie chouineuse, hein ? Ce serait du viol si tu n'étais pas consentante.

A peine ai-je le temps de réagir qu'il ajuste sa position pour me maîtriser avec une seule main. Celle qui est à présent libre glisse entre mes cuisses et effleure mon sexe à travers mon pantalon. Je pousse un râle de frustration, impuissante et désemparée. Pourtant, quelques secondes plus tard, mon expression change du tout au tout lorsqu'il me montre ses doigts recouverts d'une substance visqueuse. La mienne. C'est impossible ! Je... Je n'ai pas pu mouiller autant, si... ?

- Tu vois ? Une fille non consentante n'aurait jamais une fontaine pareille entre les cuisses. Tu te donnes des grands airs, mais dans le fond tu n'es qu'une chienne en chaleur, pas vrai ?

- Non, c'est faux... !

Il me retourne subitement et baisse mon pantalon d'un coup sec, emportant dans le même temps ma petite culotte. J'essaie par tous les moyens de libérer mes deux bras, mais je n'y parviens pas. Il en profite pour écarter l'une de mes fesses et siffler de façon vulgaire.

- Merde, t'as un sacré cul. J'arrive à peine à voir quelque chose.

Je vire au rouge pivoine et plaque mon front contre le sol. J'aimerais disparaître six pieds sous terre. Non seulement je me fais humilier par un total inconnu, mais en plus je suis dehors, par terre, avec la prof qui nous regarde.

- Allez, sois une gentille fille et détends-toi. J'aimerais éviter de me taper une sale note.

Quel culot ! Comment veut-il que je me détende ?! Deux de ses doigts glissent le long de mes lèvres et remontent jusqu'à mon anus. Je sursaute et me raidis aussitôt. Je ne pourrai jamais me calmer, c'est certain. Face à mes réactions, Eli lâche mes poignets et recule légèrement.

- Reste tranquille, d'accord ?

Je me redresse un petit peu et pousse un couinement de surprise en sentant sa langue. Ce type est fou ! Je ne pas croire qu'il soit en train de faire ça.

- A-Attends ! C'est...

C'est SALE ! me dis-je pour moi-même sans réussir à terminer ma phrase. Il ignore délibérément mes plaintes et, sans que je m'en aperçoive, trouve mon clitoris pour le titiller du bout des doigts. Le plaisir qui m'envahit est immédiat. Je ferme les yeux et tente par tous les moyens d'étouffer mes gémissements. Sa langue chaude et baveuse se fraye un chemin à l'intérieur de mon petit trou, provoquant un pic d'excitation incontrôlable. Je me trémousse et crie malgré moi. La sensation me paraît irréelle tant elle est délicieuse. Le pire étant que je commence à me détendre. Je le sens, sa langue s'agite avec plus de facilité. Ce salaud m'a eu.

Je me déteste de céder, mais lorsqu'il accélère ses mouvements, je suis incapable de me retenir. L'orgasme est imminent. Mon souffle s'emballe, mon cœur tambourine à tout rompre dans ma poitrine... J'ouvre les yeux et constate avec effroi que tout le monde me fixe. Plus personne ne se fait prendre, ils sont tous là à m'observer.

- Nooooon, ne me regardez pas ! S'il vous plaît !

Quelques sourires se dessinent mais personne ne bouge. Je ne peux plus en supporter davantage. Je hurle et jouis aux yeux de tous. Mes trous palpitent violemment, mon corps tremble de toute part et je me laisse retomber sur le sol. Qu'est-ce que j'ai fait...?

- Félicitations, Eli, ça mérite un 19 sur 20.

Madame Beaussart se faufile à travers les élèves et apparaît devant moi. Je lève les yeux vers elle et aperçois un sourire satisfait sur son visage.

- Je t'avais dit tu allais adorer jouir devant tout le monde, dit-elle fièrement. On se voit au prochain cours ?

Voilà la fin de cette petite histoire ! Si elle vous a plu et que vous en voulez d'autres, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ou en votant :D Des bisous !

Fantasmes et rêves interditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant