La première personne que je vois est l'infirmière avant que Mathis ne rentre.
Rien quand regardant sa démarche, je sais que je vais passer un salle quart d'heure. Il s'avance vers moi et me prends dans ces bras. Des larmes coulent le longs de ses joues.
- Comment tu as pue me faire ça. On c'était mit d'accord, tu devais m'appellé si tu avais un problème.
- J'avais laissé mon téléphone chez moi.
- Tu as de la chance qu'on soit à l'hopital parce que je te jure que j'ai envie de te gifler.
- Je n'en doute pas, répondis-je à moitié en riant.
- Je ne rigole pas moi Maxime. Tu sais le nombres de personnes à qui tu as fait une frayeur. Tu n'es plus tout seul, souvient toi de ça, si tu as un problème, il y a une dizaine de personnes qui ne veulent que t'aider à aller mieux. Un en particulier est arrivé avant moi ici.
- Sauf que je ne veux pas le voir.
- Que tu aies envie ou non, il va falloir régler vos différents parce que je ne te lacherais pas d'une semelle tant que tu ne l'auras pas fait.
- Je ne connais même plus la personne dont tu parles, mes souvenirs son partit avec les larmes de ce jour-là.
- Ça fait une semaine que tu es dans ce lit, une semaine et cinq jours pour être précis, on m'a appellé il y a une semaine et cinq jours pendant que j'étais en voiture pour me dire que mon meilleur ami à fait une tentative de suicide. Ce jour-là, j'ai bien failli laissé la vie dans un accident de voiture. Ça fait une semaine et cinq jours que je suis à l'hopital de dix heures à dix-huit heures espérant te voir ouvrir les yeux.
Alors tu vas me faire le plaisir de discuter avec lui.Mathis me resserre dans ses bras avant de s'en aller. Une dizaine de minutes passe avant que quelqu'un ne rentre à nouveau. Je ne le regarde qu'une seconde avant de dévier le regard des larmes menaçant à nouveau de couler.
- Maxime, commence-t-il.
- Qui es-tu, répondis-je avec un regard noir.
PDV Sidjil.
Quand je le vois, les yeux ouvert, les miens menacent de se fermer. J'ai passé une semaine et cinq jours à ne pas dormir. Mes crises avait repris de plus belles, à tel point que Nicolas était venu squatter chez moi pendant ces douze dernier jours. Il était aussi épuisé que moi.
Alors revoir Maxime les yeux plein de vie était comme une source d'énergie.
- Maxime, dis-je avant d'être coupé.
- Qui es-tu, me dit-il froidement.
Son regard me dit qu'il sais qui je suis, il ne veux tout simplement plus me voir, il veux que je disparaisse de sa vie. Les quelques minutes d'espoirs que j'ai put ressentir, était maintenant envahie de culpabilité, de remords et de peine, une peine immense.
Si je lui avait dit ce jour-là que je l'aimais, si ce jour-là je n'avais pas arrêté notre baiser et si je n'avais pas appellé Leila pour lui dire que je ne voulais plus être avec elle. J'aurais peut-être évité tout ça, j'aurais peut-être évité de le voir attaché à cette sangle.
Si j'avais tenté ma chance, peut-être qu'aujourd'hui il m'aurait regardé avec des yeux emplis d'amour et d'envie, comme il y a une semaine et six jours, avant que je ne brise ses rêves.
Des larmes me montent et dévalent mes joues. Je reste là à quelques pas de la personne dont j'avais le plus envie de voir depuis maintenant plus d'un mois.
Quelques pas qu'il m'a interdit de franchir. Mes yeux se perds dans ses iris noisettes. Je le regarde quelques minutes avant sortir. Je ne suis plus le bienvenu dans sa vie. Je ne suis plus que des souvenir douleureux qu'il rêve d'oublier.
Je passe devant Mathis, Nicolas, Lucas et quelques autres sans les regarder. Je m'enfonce dans les escaliers de l'hopital, ne voyant presque plus rien, je ne fait que bousculer les gens, je manque une marche, trébuche, me relève, mes respirations se font lourdes et douloureuses, je passe les portes d'entrées de l'hopital. Je ne vois plus rien, tout est noir autour de moi.
Une main m'attrape le bras, me forçant à me retourner vers elle, mon corps se tape à un autre et une voix lointaine parvint à mes oreilles.
- Ça va aller Sid, il lui faut juste un peu de temps. Respire ça va aller.
Plus le temps passe, plus ma respiration redevient régulière j'attends encore quelques minutes avant d'articuler :
- Il ne veut plus me voir dans sa vie et je le comprends parfaitement. Il ne me voit que comme des mauvais souvenirs qu'il veux oublier.
- Je suis sûr que Mathis va arranger les choses.
- Je suis désolé Nicolas, à cause de moi tu n'as pas pu le voir pendant deux semaines.
- Ne t'en fait pas pour ça, il était ici la trois quart du temps, j'aurais eu du mal à le voir dans tout les cas.
Nous restons dehors encore quelques minutes avant de retourner dans cette endroit de torture qu'est l'hopital.
Tout le monde rentre et sort un par un pour aller voir Maxime, tout le monde sauf moi. Je regarde mes amis entrer avec un visage stressé et ressortir avec le sourire, heureux de retrouver un ami qui leur est cher.
Ils sont en train de discuter et s'échanger les informations qu'ils avaient "récolté" pour savoir pourquoi Maxime avait eu une idée pareil. Dans ce groupe d'une dizaine de personnes, seul trois savavent réellement ce qui c'est passé, seul trois savent les causes d'une envie aussi noir que de se donner la mort.
Seul trois. Et l'un d'entre eux en était la principale cause. Moi.
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Petit moment sur Sidjil et ses émotions en espérant que ça vous a aidé à éclairer vos lanternes.
Sur ce, bonne soirée/journée
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Ton Coeur, À Jamais
FanfictionMaxime se rends à une fête chez Lucas avec son meilleur amis Mathis, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est de finir par courrir avec un inconnu du nom de Djilsi dans les rues de Paris. Djilsi sera le premier à ressentir les effets de cette nouvelle ren...