Je me suis réveillé dans une chambre, je me rends vite compte que ce n'est pas chez moi. Par un geste reflexe, je cherche mon téléphone de ma main gauche, mais à la place, je touche un torse, je tourna la tête et voit Sidjil endormit paisiblement. Je décide de me lever quand une voie m'interompt dans mon élan.
- J'aimais bien que tu me touche, je me retourne, et le voit les yeux à demi clos,
un sourire aux lèvres.- Tu commences déjà alors que tu n'es même pas réveillé.
- J'ai mal à la tête Maxime.
- Il me semble que tu n'étais que légèrement pompette moi. Il rie à ma reflexion.
- Tu peux aller me chercher un médoc s'il te plaît.
- C'est pas bon de prendre des médocs après une cuite.
- Tu es ma mère maintenant, me répond-t-il en ricanant.
- Heureusement que non, ils sont où tes médocs.
- Dans la salle de bain, premier tiroir de gauche.
Je me lève et part donc en expédition, à ma gauche se trouve la cuisine, il y a le salon devant moi et la porte d'entrée à droite. Il y a une porte juste à côté de la chambre, je m'y engouffre donc et arrive dan sa salle de bain, je prends un dafalgan, vais chercher un verre de jus de fruit et lui apporte. Il me remercie d'un sourire avant de s'assoir et d'avaler le médicament et le verre d'une traite.
- Y a pas que les verres de bières qu'on affonne à ce que je vois, lui dis-je en rigolant.
Il ne répond pas et se lève, il ne bouge pas pendant quelques secondes, cherchant à garder l'équilbre avant de se diriger vers la cuisine, il prépare un café qu'il me tends et que j'accepte volontier. Il ouvre ensuite quelques tiroirs pour préparer le déjeuner.
☆☆☆
Une fois le déjeuner fait, il, s'assoit et me regarde.
- Comment je suis rentré chez moi, me demande-t-il géné. Je fut prit d'un fou rire qui mit quelques minutes à s'estomper.
- Tu t'es endormi au parc et je n'arrivais pas à te réveiller donc j'ai appellé Mathis pour qu'il vienne nous chercher avec ma voiture. J'ai été le déposer et il m'a donné ton adresse.
- Merci.. et désolé, j'ai du être insupportable hier, je me souvient de quelques moments mais pas tout.
- Non ça été je t'assure. À part le fait que tu te ventais de n'être que pompette, riais-je.
- Tu vas m'emmerder avec ça encore longtemps ?
- Pendants des années.
- Tu insinues qu'on se verra encore dans plusieures années, me dit-il un sourire narquois sur les lèvres.
- On fera Peut-être plus, répondis-je taquin. Je me mis dos à lui pour retourner chercher mes affaires dans sa chambre. Je venais de passer la porte quand un poids me tire en arrière. Je me retourne et doit lever la tête pour le regarder dans les yeux.
PDV SIDJIL
Je ne sais pas pourquoi, quand il s'est tourné, j'ai eu envie de le prendre dans mes bras et de ne plus le lacher. Je viens à peine finir ma pensée que je me retrouve déjà collé à lui. Il se retourne les sourcils arqué.
- Je suis désolé, comencais-je, pour aujourd'hui et pour hier soir. En faite je me rappelle très bien de la soirée jusqu'à ce que je m'endorme sur ton épaule. Je suis désolé si je t'ai offenser hier.
Il me regarde surpris puis son air s'adoucit.
- Tu ne m'as pas offenser, tu as taper dans le mille, me sourit-il.
Je le lache alors et il part chercher ses affaires qui ne sont que son téléphone et son t-shirt. Il revient vers moi et me dis :
- Je pense que je vais y aller, il est déjà dix heures et il faut que je rentre chez moi pour me préparer j'ai un truc à faire cette aprèm'.
- Ok bah bye alors, dis-je en lui ouvrant la porte. Il s'arrête devant moi, me kisse le front et me fait un clin d'oeil.
- T'en fait pas, on se reverra vite, me dit-il.
Je rigole alors et il s'en va. D'un coup, mon appartement me semble vide, pas un bruit, pas un son, il faut dire qu'il est rarement vide mon appart, il y a toujours des gens, enfin il y avait.
Ma tête commence à me faire mal, des souvenirs enfui refont surface, je prends mon téléphone, j'arrive tant bien que mal à l'appellé, connaissant l'emplacement de son numéro dans mon téléphone par coeur. Les pièces tourne, il décroche.
- Yo ça va, me demande-t-il.
-...
- Sidjil ?
-.... Ça recommence Nicolas, je ne vois plus rien.
- Respire Sid et ne raccroche pas j'arrive.
Je hoche la tête, ma respiration se bloque, mes poumons me brûle, des points noir apparaissent devant mes yeux, je les ferment, je n'arrive plus à les ouvrir, sans comprendre, je sens mon corps toucher violement le sol.
- Sidjil ?!
Entendis-je vaguement à travers le micro de mon tel. Je n'arrive pas à parler, les mots reste coincé dans ma gorge. Je les entends, tous ces gens qui me déteste. Petit à petit ils disparaissent en même temps que ma conscience.
☆☆☆
J'ouvre difficilement les paupières, je vois une silhouette qui doucement prends forme et couleurs.
- Nicolas, soufflais-je. Il relève la tête et me regarde dans les yeux avant de m'enlacer.
- Tu m'as fait peur espèce d'imbecile, me dit-il. Pourquoi ça t'es arrivé d'un coup, ça fait longtemps que tu n'as plus rien a eu.
- Ça faisait deux mois Nico, mais maintenant le compteur repart de zéro.
- Qu'es-ce qui c'est passé avant que j'arrive.
- J'étais avec Maxime, c'est lui qui ma ramené hier.
- Je sais, j'ai voulu t'appeler c'est lui qui à répondu.
- Ha, et bah il est parti, et je sais pas, c'est revenu comme ça.
- Si c'est pour que tu recommence, j'espère au moins que lui aussi il te kiffe.
- Arrête c'est pas drôle, répondis-je en souriant. Il éclate de rire et après l'avoir dévisager quelques secondes, je rie aussi.
- Bon c'est pas tous ça mais il est déjà midi et je crève la dalle, me dit mon ami.
- Tu veux aller quelques part ou on mange ici.
- Tu veux cuisiner parce que moi non, me fit-il d'un air dramatique.
Je souris avant de me lever de prendre les clefs de l'appart et d'ouvrir la porte pour laisser passer Nicolas. On part donc à pieds dans un petit resto pas loin.
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Ton Coeur, À Jamais
FanfictionMaxime se rends à une fête chez Lucas avec son meilleur amis Mathis, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est de finir par courrir avec un inconnu du nom de Djilsi dans les rues de Paris. Djilsi sera le premier à ressentir les effets de cette nouvelle ren...